Économie de la Bulgarie — Wikipédia

Économie de la Bulgarie
Image illustrative de l’article Économie de la Bulgarie
Business Park Sofia

Monnaie Lev bulgare
Année fiscale Année calendaire
Organisations internationales OMC, UE, OCEMN, OSCE
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) en augmentation 69,9 milliards de $ (2020)[1]
Produit intérieur brut en PPA en diminution 170,7 milliards de $ (2020)
Croissance du PIB en diminution -4,4 % (2020)
PIB par habitant en PPA en augmentation 27 619 $ (2020) [2]
PIB par secteur agriculture : 5,6 % (2012)
industrie : 31.2 % (2012)
services : 63,2 % (2012)
Inflation (IPC) 1,7 % (2020) [3] (% annuel)
Indice de développement humain (IDH) en diminution 0,795 (élevé ; 68e) (2021)[4]
Population active 3,26 millions (2016)
Population active par secteur agriculture : 7,5 % (2008)
industrie : 36,4 % (2008)
services : 56,1 % (2008)
Taux de chômage en diminution 4,2 % (Q2 2019)
Commerce extérieur
Exportations 26,8 milliards $ (2012) [5]
Biens exportés Pétrole raffiné, Cuivre raffiné, Médicaments, Blé, Cuivre Brut
Principaux clients Italie (10 %), Allemagne (9.8 %), Turquie (9.8 %), Roumanie (7.1 %), Grèce (6,1 %), France (4,2 %), Belgique (4 %) (2012)
Importations 32,5 milliards $ (2012) [6]
Biens importés Pétrole Brut, Minerai de Cuivre, Pétrole raffiné, Médicaments, Voitures
Principaux fournisseurs Russie (15,4 %), Allemagne (9,5 %), Chine (6,5 %), Italie (6,2 %), Roumanie (5,7 %), Grèce (5,2 %), Turquie (4,7 %) (2012)
Finances publiques
Dette publique 23,3 % du PIB (est. 2018)
Recettes publiques 18,81 milliards (2013)
Dépenses publiques 20,12 milliards (2013)

L'économie de la Bulgarie est une économie de marché libérale, qui est intégrée dans l'Économie de l'Union européenne depuis 2007. La monnaie nationale est le lev bulgare, qui est lié à l'euro au taux de 1,95583 pour un euro. La Bulgarie est un pays industrialisé et la plupart de l'économie est dans le secteur privé.

Les principales sources de revenus et de croissances économiques sont le secteur de l'énergie, l'exploitation minière, l'industrie légère et le tourisme. Selon l'Institut national de statistique (INS) de Bulgarie, le PIB en 2009 était de $ 43,5 milliards (environ 90 milliards à PPA)[7]. En 2010 le montant des exportations était de $ 19,3 milliards[8], dont les principaux produits étaient l'acier, les machineries, les combustibles raffinés et les textiles.

Histoirе[modifier | modifier le code]

Après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le régime monarchiste en place est défait au profit d'un régime communiste. Ce régime communiste entame un processus d'industrialisation massif et d'une spécialisation de l'économie dans l'industrie lourde, et ce jusqu'à la chute du régime à la fin des années 80.

Lorsque le régime chute, l'instabilité économique est à son comble, et les nombreuses tentatives de réformes, notamment du système bancaire (1991) ne se révèlent pas suffisante pour permettre à l'économie bulgare de survivre.

Le pays a connu une grave crise économique en 1996-1997 et est passé sous la tutelle du Fonds monétaire international qui lui a imposé de sévères restrictions et de nombreuses privatisations.

Durant la décennie 2000, le pays a connu une croissance économique importante dans l'optique de son adhésion à l'Union européenne. De 2004 à 2008, la croissance du produit intérieur brut était de 6 % en moyenne. Le chômage est tombé de 18 % (2003) à 9,1 % (2010)[9]. La main-d'œuvre est estimée à 3,8 millions de personnes[10]. 2008 aura été marquée par une forte croissance, 6,5 % du PIB, et de grands projets énergétiques comme le gazoduc South Stream et la centrale nucléaire Belene. Mais l'année est également marquée par la sanction de Bruxelles contre l'utilisation frauduleuse des fonds d'aide européens et les premières conséquences sur l'économie réelle de la crise financière internationale avec un éclatement de la bulle immobilière qui s'est traduit par une chute des investissements directs étrangers de 25 % en huit mois[11].

Secteurs économiques[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

L'agriculture de la Bulgarie durant l'ère communiste est fortement centralisée sur des parcelles de grandes tailles appartenant à l'État. À la chute du bloc de l'est, l'agriculture est décollectivisée et privatisée. Ainsi en 2004, 98 % de la superficie agraire est détenue par le secteur privé, dont un certain nombre par des entreprises de grandes tailles. Une large partie de la production agricole est cependant issue de parcelles plus petites. La Bulgarie produit principalement des céréales, comme le blé, l'orge ou le maïs, mais également de la betterave à sucre, du tournesol et du tabac. Les tomates, concombres, et poivrons sont les légumes les plus exportés du pays. La Bulgarie est également un important producteur de raisins et de melons ainsi que le premier producteur mondial de lavande[12].

En 2004, un tiers de la Bulgarie serait couverte de forêt, dont 40 % serait des conifères.

Énergie[modifier | modifier le code]

Éoliennes en Dobroudja du Sud.

Même si elle manque de ressources stratégiques comme le gaz naturel et le pétrole, la Bulgarie possède un réseau énergétique puissant qui joue un rôle important dans la région et en Europe[13]. La source principale d'électricité est l'énergie nucléaire. La seule centrale nucléaire du pays — Kozlodouï — satisfait 34 % des besoins énergétiques de Bulgarie[14]. Une deuxième centrale avec deux réacteurs de 1 000 MW est en cours de construction pas loin de Béléné. La construction de deux réacteurs supplémentaires à Kozlodouï est également envisagée. Après 2005 le pays a aussi concentré ses efforts sur les projets d'énergies renouvelables, en particulier des parcs éoliens[15]. La Bulgarie a actuellement l'un des marchés à plus forte croissance de l'énergie éolienne dans le monde[16]. Les autres sources d'électricité sont 64 centrales hydroélectriques et plusieurs vastes centrales thermiques[17].

Gaz naturel[modifier | modifier le code]

La Bulgarie consomme, en , de 12 à 13 millions de de gaz naturel par jour. Elle dépend à cette date à 92 % des importations venant de Russie qui se sont élevées en 2007 à 3,7 milliards de m3. Le pays dispose d'un seul dépôt d'une contenance de 300 millions de m3 à Tchiren[18].

Industrie[modifier | modifier le code]

Malgré l'énorme ralentissement économique après la chute du communisme, la Bulgarie possède encore une capacité industrielle considérable. Le pays est un producteur à grande échelle de cuivre, de zinc, de charbon et de tabac[19] (classé respectivement seconde, quatrième, sixième et troisième dans l'Union européenne). Le pays produit aussi 2,1 millions de tonnes d'acier par an[20]. La production de métaux et d'alliages a lieu dans quelques grands complexes miniers et métallurgiques, comme « Elatsite » (42 000 millions de tonnes de cuivre par an[21]), « Stomana » (1 400 000 millions de tonnes de fer et acier par an[22]) et « KTsM » (65 000 tonnes de plomb et 80 000 tonnes de zinc par an[23]). L'industrie lourde inclut aussi le raffinement des carburants, la production et la réparation de wagons, d'automobiles (en Lovetch[24]), de matériel de communication, de matériel électronique[25] et de matériel militaire.

Industrie traditionnelle en Bulgarie, l'industrie de l'armement connaît dans les années 2010 un fort regain et profite des commandes notamment de l'Arabie saoudite pour approvisionner les différents groupes islamistes combattant le gouvernement syrien durant la guerre civile syrienne. Ainsi, selon une étude effectuée en 2014 portant sur munitions utilisées par le groupe État islamique dans le nord de l'Irak et de la Syrie, 47 cartouches sur 161 analysées étaient de production bulgare[26]. L'Irak, l'Inde et l'Afghanistan, figurent également parmi les gros clients du pays. Pour faire face à ces commandes, VMZ, la dernière entreprise d'armement publique, a ouvert à Iganovo deux nouvelles unités pour augmenter de moitié sa production. L'entreprise, fondée en 1936, a embauché un millier d'ouvriers en sept mois, portant son effectif à 3 600 en 2016[26]. Dans la ville proche de Kazanlak, 7 300 employés de l'entreprise privée Arsenal JSCo fabriquent la « Kalachnikov bulgare », « réputée pour son rapport qualité-prix »[26]. L'entreprise fournit également les roquettes antichars PG-7VM utilisées par Daech[27]

Les commandes de l'Arabie saoudite à Sofia ont augmenté à 85 millions d’euros en 2014, pour atteindre 92 millions en 2015. Les achats portent sur des armes légères, fusils d’assaut, fusils longue portée, lance-grenades, lance-roquettes personnels. En tout, entre 2014 et 2015, le ministère de la Défense bulgare a enregistré une croissance de 59 %, en lien avec le conflit en Irak et en Syrie[27].

Transport et infrastructure[modifier | modifier le code]

Un autorail Siemens des Chemins de fer bulgares de l'État (BDJ).

Située dans le carrefour entre l'Europe et l'Orient, la Bulgarie possède une position stratégique. Le réseau routier a 40 231 km de longueur, dont une partie considérable est en mauvais état.

Le réseau ferroviaire est bien développé, cependant les lignes les moins fréquentées disposent plutôt de trains vétustes[28]. La ligne Sofia-Plovdiv est la mieux desservie du pays. Il n'existe pas de trains à grande vitesse en Bulgarie, mais la première ligne de ce type est prévue d'être complète en 2017[29]. Le programme de modernisation à un coût de 580 000 000 euros est en progression[30]. Le métro de Sofia est le seul système de transport urbain souterrain en Bulgarie. Le métro est prolongé pour 27 km avec 27 stations en très bon état[31]. De plus, le métro de Sofia est en train de se faire allonger avec une troisième ligne verte qui est en train de se construire et d'autres stations Dans le début des années 2000, la Bulgarie avait 37 300 km de routes, dont presque toutes ont été asphaltées, mais près de la moitié (18 000 kilomètres) est tombé dans le plus mauvais classement international pour les routes asphaltées[32]. Le réseau routier en 2011 est constitué de 40 321 kilomètres de routes, dont 644 km sont de terre, 39 169 km sont bitumées et 418 km sont des autoroutes. La Stratégie nationale de développement de l'infrastructure intégrée envisage la construction de 720 kilomètres de nouvelles autoroutes jusqu'à 2015.

La Bulgarie était le premier pays de l'Europe de l'Est avec une industrie des technologies de l'information[33]. Le réseau de communication comprend une gamme complète de services téléphoniques et Internet à la disposition de la majorité de la population. Le nombre total de lignes téléphoniques fixes s'élève à 2,164 millions[34], et le nombre de téléphones cellulaires en usage est estimé à plus de 10,6 millions[35]. La Bulgarie a connu une augmentation rapide du nombre d'utilisateurs d'Internet - de 430 000 en 2000 à 3,4 millions (48 % de la population) en 2010[36].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme constitue une part importante de l'économie bulgare. En 2013, la Bulgarie a accueilli 9,1 millions de touristes, notamment de Roumanie, de Grèce, de Turquie, d'Allemagne, de Russie ou encore d'ARYM. En 2013, 58 % des touristes étaient en provenance de l'Union européenne soit près de 5,4 millions de touristes. La Bulgarie possède un littoral au climat méditerranéen et de nombreuses stations balnéaires, ainsi que plusieurs montagnes et des stations de ski. De plus, la culture de la Bulgarie attire de plus en plus de touristes, dans les monastères ou dans les villages pittoresques.

Parmi les attractions touristiques les plus prisées, on compte les stations balnéaires Sables d'or (Bulgarie), Slantchev Briag, Albena et Sv.Sv Konstantin & Elena, et les stations de ski Bansko, Borovets et Pamporovo.

Indicateurs sociaux-économiques[modifier | modifier le code]

Le niveau de vie restant faible notamment dans les zones rurales et les inégalités fortes, le gouvernement augmente cependant les salaires chaque année pour essayer de rendre la vie des bulgares qui perçoivent le salaire minimum meilleure.

Le pays bénéficie d'implantations d'entreprises intéressées par les faibles salaires, mais reste pénalisé par sa faible productivité, ainsi que l'émigration de ses diplômés.

Elle a un IDH de 0,81 (élevé), un PIB en (PPA) de 148 milliards de dollars et un PIB en PPA par habitant de 20 498 dollars.

Au , le salaire minimum était de 235 euros, revalorisé le à 261 euros et le à 283 euros.

PIB nominal par région[modifier | modifier le code]

La Bulgarie a six régions de planification selon la Nomenclature d'unités territoriales statistiques.

Rang Régions PIB en € % du PIB moyen de l’UE[37]
1 Région du Sud-Ouest 23700 79 %
3 Région du Sud-Est 13 000 43 %
2 Région du Nord-Est 11 800 39 %
4 Région du Sud central 10 400 35 %
5 Région du Nord central 10 200 34 %
6 Région du Nord-Ouest 9 300 31 %

Selon Eurostat (2017)[38].

Investissement direct à l'étranger[modifier | modifier le code]

Depuis l'effondrement de l'URSS, la Bulgarie a développé une politique fiscale visant à séduire les investisseurs étrangers, entreprises et particuliers. Dès 1987, la France et la Bulgarie signent une convention de non double imposition[39]. La flat tax à 10% sur les revenus des personnes physiques est la plus emblématiques de ces mesures. Mais la Bulgarie offre également une taxe sur la propriété quasi nulle, une imposition des dividendes à 5%, une TVA à 9%, plus-values immobilières limitées à 10% ou exonérées après trois ans, droits de successions inférieurs à 7%, exemptions fiscales dans le domaine financier[40]. En 2016, la Bulgarie a fait son entrée dans le classement des "pays les moins fiscalisés du monde" édité par le cabinet Bradley Hackford[41][source insuffisante]. Depuis, la Bulgarie apparait régulièrement dans les classements des plus importants paradis fiscaux européens et mondiaux[réf. nécessaire].

À partir de la fin des années 1990, les investissements de l'Occident et la Russie ont largement contribué à la récupération de la crise économique de 1996-1997, mais le taux d'investissement est resté inférieur à ceux dans d'autres pays d'Europe orientale[42]. En 2003, les principales sources nationales de l'investissement direct étranger, par ordre d'importance, étaient l'Autriche, la Grèce, l'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas.

Un certain nombre d'entreprises étrangères ont investi dans l'engrais chimique et les industries agro-alimentaires[42]. Dans les années 2000, la Chine a investi dans l'industrie électronique bulgare. Certains accords de coopération ont été faites pour la fabrication de composants de véhicules. Eurocopter a un protocole bilatéral impliquant une variété de machines, logiciels et autres produits industriels.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « PIB ($ US courants) - Bulgaria | Data », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le )
  2. PIB par habitant PPP - 2015 , Banque Mondiale.
  3. « Inflation, prix à la consommation (% annuel) - Bulgaria | Data », sur donnees.banquemondiale.org (consulté le )
  4. (en) « Human Development Reports | Specific country data | BGR » [« Rapports sur le développement humain | Données spécifiques par pays | BGR »], sur hdr.undp.org, Programme des Nations unies pour le développement, (consulté le ).
  5. Origine des Exportations , Observatory of Economic Complexity.
  6. Origine des Importations , Observatory of Economic Complexity.
  7. Gross Domestic Product - production approach, National Statistical Institute of Bulgaria.
  8. Exports rank list, CIA The World Factbook
  9. (en) Bulgaria - unemployment rates, Indexmundi
  10. Employed persons- Total of economy - Table data, National Statistical Institute of Bulgaria.
  11. Bilan du Monde 2009. La situation économique internationale, Le Monde hors série.
  12. ATS, « La Bulgarie cultive son titre de reine de la lavande mondiale », sur www.arcinfo.ch, (consulté le ).
  13. (en) Energy Hub, 13.10.2008, Oxford Business Group.
  14. (bg) За централата. "АЕЦ Козлодуй" ЕАД.
  15. (en) « EU Energy factsheet about Bulgaria » [PDF] (consulté le )
  16. (en) Bulgaria set for massive growth in wind power, European Wind Energy Association, 2010
  17. (en) Bulgaria Country Profile, Library of Congress Country Studies, 2006
  18. La Russie stoppe ses livraisons de gaz vers les Balkans, AFP, .
  19. FAO, Tobacco production country rank
  20. [PDF] World Steel Review, Iron & Steel Statistics Bureau, 2007
  21. (bg) Елаците-Мед АД, Geotechmin group
  22. (bg) Стомана индъстри въвежда в експлоатация нов цех за производство на прокатни изделия
  23. (bg) KTsM AD
  24. (en) Lovech's Automobile Factory Launches Production in February 2011, Standart, 26 October 2010
  25. (en) « Bulgaria: Electronics Industry Factsheet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  26. a b et c Des balles et des roses, le florissant commerce des armes bulgares, Le Parisien, .
  27. a et b Guillaume Dasquié, « Sur la piste des armes de Daech », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. (bg) Железниците почват да возят с автобуси, mediapool.bg, 11 août 2008
  29. (bg) Железопътната линия Видин-София ще бъде модернизирана до 2017 г., investor.bg, 13.11.2008
  30. (bg) БЪЛГАРСКАТА ЖП МРЕЖА СЕ МОДЕРНИЗИРА С 580 МЛН.ЕВРО ЕВРОПЕЙСКИ СРЕДСТВА, 24 April 2008
  31. Sofia Metro, urbanrail.com
  32. Bulgaria Country Study, Library of Congress. Transportation and Telecommunications, p. 14
  33. Bulgaria Country Study, Library of Congress. Transportation and Telecommunications, p. 16
  34. Main telephone lines in use, CIA The World Factbook
  35. Cellphones in use, CIA The World Factbook
  36. « Bulgaria Internet Usage Stats and Market Report », Internetworldstats.com (consulté le )
  37. (en) Eurostat, Regional gross domestic product (PPS per inhabitant in % of the EU-27 average), by NUTS 2 regions.
  38. (en) Eurostat, Regional gross domestic product (PPS per inhabitant), by NUTS 2 regions.
  39. « Convention en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu » [PDF], sur impots.gouv.fr (consulté le )
  40. D. M. Trading, « Trader indépendant en Bulgarie : Avantages fiscaux », sur DM Trading, (consulté le )
  41. « Atelier du loft, Décoration garage Sculpture automobile Idées cadeaux pour fans d'auto par Daniela Daude. » (consulté le )
  42. a et b Bulgaria Country Study, Library of Congress. Foreign Investment, p. 13