Église Notre-Dame d'Obézine — Wikipédia

Église Notre-Dame d’Obézine
Image illustrative de l’article Église Notre-Dame d'Obézine
L'église d’Obézine vue de la rue du Docteur-Duroselle.
Présentation
Nom local Église des Bézines, ou d'Obezines
Culte catholique
Type église
Début de la construction 1895
Fin des travaux 1960
Architecte Raymond Barbaud et Édouard Bauhain
Style dominant Néogothique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2001)[1]
Logo monument historique Patrimoine XXe siècle
Géographie
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Ville Angoulême
Coordonnées 45° 38′ 48″ nord, 0° 09′ 35″ est[2]
Géolocalisation sur la carte : Angoulême
(Voir situation sur carte : Angoulême)
Église Notre-Dame d’Obézine
Géolocalisation sur la carte : Charente
(Voir situation sur carte : Charente)
Église Notre-Dame d’Obézine
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Notre-Dame d’Obézine

L’église Notre-Dame d’Obézine (parfois appelée chapelle Notre-Dame d'Obézine, d’Obezines voire des Bézines) est une église paroissiale située du côté sud-est de la ville française d’Angoulême, dans le département de la Charente et le diocèse d'Angoulême.

Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Architecture[modifier | modifier le code]

Cette église néo-gothique a été bâtie de 1895 à 1960, sur les plans des architectes Raymond Barbaud et Édouard Bauhain. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne chapelle des Bézines, démolie à la fin du XVIIIe siècle. S'inspirant librement de la Sainte-Chapelle de Paris, elle est construite d'ouest en est selon un plan en croix latine peu accentué. La nef, divisée en cinq travées, est achevée en 1899. La construction de la crypte se poursuit jusqu'en 1914 et le chœur sort de terre en 1929.

L'ensemble est couvert de voûtes sur croisées d'ogives en brique, tandis que les charpentes utilisent des matériaux modernes (métal sur la nef, béton ailleurs). La flèche caractéristique a été construite en dernier, en 1960. La crête du faîtage est en fibre de verre. Des rosaces et de grandes baies inspirées du gothique rayonnant assurent un éclairage abondant à l'édifice.

Les vitraux, ajoutés en 1942, ont été réalisés par les frères Mauméjean. Ils représentent principalement des scènes du Nouveau Testament (Visitation, Annonciation, Noces de Cana) mais aussi des saints « modernes » (Louis-Marie Grignion de Montfort)[1].

Illustrations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Notice no PA16000019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Coordonnées prises avec Géoportail

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]