Élections cantonales de 2011 dans les Alpes-Maritimes — Wikipédia

Élections cantonales de 2011 dans les Alpes-Maritimes
26 des 52 cantons des Alpes-Maritimes
20 et
Type d’élection Élections cantonales
Majorité départementale – Éric Ciotti
Sièges obtenus 44 en augmentation 2
Opposition départementale
Sièges obtenus 8 en diminution 2
  • PCF : 1 siège
  • PS : 16 sièges
  • DVD : 15 sièges
  • UMP : 6 sièges
Président du Conseil général
Sortant Élu
Éric Ciotti
UMP
Éric Ciotti
UMP

Les élections cantonales visant à renouveler pour 3 ans la moitié des sièges du conseil général des Alpes-Maritimes ont eu lieu les 20 et [1]. Sans grands enjeux, compte tenu de la confortable avance de la majorité de droite à l'assemblée départementale, elles ont vu celle-ci renforcer son emprise sur le département avec le gain de deux sièges sur la gauche.

Contexte départemental[modifier | modifier le code]

Contexte politique[modifier | modifier le code]

Le conseil général des Alpes Maritimes est dirigé par la droite depuis 1951. Il était improbable que cela change avec cette élection compte tenu de la forte domination de la majorité sortante à tous les niveaux que ce soit municipal, départemental ou législatif. Au contraire, l'enjeu de cette élection était de savoir si l'UMP réussirait à regagner sur la gauche les cantons perdus en 1998 (essentiellement sur Nice) dans des triangulaires avec le FN et qu'elle n'avait pas pu reconquérir en 2004. Le relèvement du seuil pour se maintenir, le fait que cette élection n'était couplée à aucune autre et l'apparition d'une concurrence au sein de l'extrême droite devait fortement limiter les triangulaires de second tour.

Dans la plupart des cantons, la majorité présidentielle part unie et a choisi sauf dans deux cas de reconduire les sortants. Dans quelques cantons, des rivalités locales conduisent à des candidatures divers droite. Le mouvement Debout la République présente également trois candidats sur Nice.

L'extrême droite est présente dans tous les cantons, y compris ceux de l'arrière-pays, mais part désunie : le Front national présent dans 24 des 26 cantons renouvelables devant faire face à la concurrence du Bloc identitaire présent dans 16 cantons. Seule la candidature de Jacques Peyrat, ancien sénateur-maire de Nice, a fait l'unanimité de cette famille politique.

La gauche ne part pas unie. Néanmoins le Parti socialiste a conclu, notamment sur Nice, des accords techniques bilatéraux avec les autres composantes de la gauche : PCF, EELV, PRG, MRC. Le PS présente donc 11 candidats et en soutient 13.

Les écologistes d'Europe Écologie Les Verts sont présents (directement ou avec des apparentés) dans 8 cantons et soutiennent 11 candidats. Pour sa part le MEI jadis très présent n'est présent que dans un seul canton.

À la gauche de la gauche, le Front de gauche, associé au NPA, à la FASE et aux Alternatifs, est présent dans tous les cantons. Sur Nice, le Parti communiste s’est dissocié de cette alliance du fait de ces accords bilatéraux avec le PS. Par ailleurs, un mouvement issu d'une scission du PC, Communistes présente 6 candidats.

Dans l’arrière-pays trois personnalités ont fait l’unanimité des différents partis de gauche.

Les régionalistes niçois représentés par le Parti niçois, sont également présents dans 3 cantons de Nice.

Analyse des résultats[modifier | modifier le code]

  • Premier tour

Le premier tour est marqué par un fort taux d'abstention (58,53 % des inscrits), avec une nette différence entre les cantons ruraux de l'arrière-pays où la participation est traditionnellement plus forte et les cantons urbains du littoral où elle est bien plus faible. Cette faible participation confirme la tendance observée lors des élections européennes de 2009 et des élections régionales de 2010 (57 %). Contrairement aux élections précédentes et compte tenu de la faible participation, une seule triangulaire était possible à l'issue du premier tour.

À l'inverse de la tendance nationale, le scrutin est marqué par la défaite de la gauche locale, qui, du fait notamment de ses divisions, n'est présente que dans 6 (dont un seul candidat PS) des 20 cantons soumis à un second tour. Elle rate le second tour dans cinq cantons pour moins de cent voix. Sa sortante PRG est même éliminée dès le premier tour dans le 7e canton niçois. Comme en 2004 le sortant communiste de L'Escarène est élu dès le premier tour.

Si l'UMP voit cinq de ses sortants élus dès le premier tour, c'est trois de moins qu'en 2004. Elle est présente au second tour dans 18 des 20 cantons soumis à un second tour. Néanmoins ses résultats sur Nice sont plus mitigés: Deux candidats éliminés et deux qualifiés de justesse tandis que dans l'emblématique 14e canton Mme Estrosi-Sassone se qualifie aisément aux dépens de l'ancien maire Jacques Peyrat.

L'enseignement majeur du premier tour est la poussée du Front national qui, s'il ne perce pas dans l'arrière-pays, filtre avec ou dépasse les 30 % dans nombre des cantons urbains du littoral. La présence des identitaires niçois ne l'empêche pas de parvenir à qualifier 15 candidats pour le second tour dont cinq arrivés en tête dans leur canton à l'issue du premier tour.

  • Second tour

Le taux d'abstention atteint 58,89 %, soit légèrement plus qu'au premier tour. L'UMP sort grand vainqueur de ce second tour en remportant 17 des 20 cantons restant en jeu dont le duel PS/UMP avec le seul sortant PS et celui l'opposant au dissident UMP René Vestri. La gauche conserve trois de ses quatre sortants encore en lice. Malgré ses bons scores du premier tour, le FN échoue à obtenir un élu, néanmoins dans quatre cantons l'écart est inférieur à 4 % des voix (48 % contre 52 %) et même inférieur à 2 % des voix (soit 112 voix d'écart seulement) à Cagnes-sur-Mer-Centre.

Finalement, la majorité UMP sort renforcée en regagnant deux sièges sur la gauche et en éliminant son dissident. Eric Ciotti se voit donc logiquement reconduit pour trois ans à la présidence du conseil général.

Assemblée départementale sortante[modifier | modifier le code]

Avant les élections, le conseil général des Alpes-Maritimes est présidé par Éric Ciotti (UMP). Il comprend 52 conseillers généraux issus des 52 cantons des Alpes-Maritimes. 26 d'entre eux sont renouvelables lors de ces élections.

Parti Sigle Élus
Majorité (42 sièges)
Union pour un mouvement populaire UMP 38
Divers droite DVD 2
Nouveau Centre NC 1
Parti radical PR 1
Opposition (10 sièges)
Parti communiste français PCF 3
Parti socialiste PS 3
Parti radical de gauche PRG 2
Divers écologistes DVE 2
Président du Conseil général
Éric Ciotti (UMP)

Résultats à l'échelle du département[modifier | modifier le code]

Résultats en nombre de sièges[modifier | modifier le code]

Parti Sièges mis en jeu Élus Évolution
PCF 2 2 en stagnation
PRG 2 1 en diminution1
PS 1 0 en diminution1
DVE 1 1 en stagnation
UMP 19 21 en augmentation2
NC 0 1 en augmentation1
DVD 1 0 en diminution1

Assemblée départementale à l'issue des élections[modifier | modifier le code]

Parti Sigle Élus
Majorité (44 sièges)
Union pour un mouvement populaire UMP 40
Nouveau Centre NC 2
Divers droite DVD 1
Parti radical PR 1
Opposition (8 sièges)
Parti communiste français PCF 3
Parti socialiste PS 2
Parti radical de gauche PRG 1
Divers écologistes DVE 2
Président du Conseil général
Éric Ciotti (UMP)

Résultats par canton[modifier | modifier le code]

Canton d'Antibes-Centre[modifier | modifier le code]

Georges Roux, adjoint UMP au maire d'Antibes n'a aucun mal à obtenir un troisième mandat dans ce canton à droite depuis sa création. Cette fois, il n'est opposé qu'au FN pour le second tour alors que la gauche avait réussi à se qualifier pour une triangulaire en 2004. Même s'il est élu avec 20 points d'avance sur le candidat FN qui augmente de 200 voix son électorat, on observe une baisse significative de ses voix, 1600 en moins au premier comme au second tour, alors qu'il augmente en pourcentage de 11 points. Parmi les causes directes de cette baisse de voix, on peut trouver une abstention record qui augmente de 25 points (deux électeurs sur trois ne se sont pas déplacés). Une abstention qui ne touche pas les communistes au premier tour, qui se stabilisent à 600 voix, mais qui atteint sévèrement la gauche plus modérée, représentée par un écologiste, qui perd 700 voix et sa présence au second tour par rapport à 2004.

Résultats[2]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Georges Roux* UMP 2 531 39,61 3 851 60,72
Richard Garcia FN 1 992 31,17 2 491 39,28
Colin Pitrat EÉLV-PS 1 281 20,05
Cécile Dumas FG PCF-NPA 586 9,17
Inscrits 19 658 100,00 19 658 100,00
Abstentions 13 111 66,70 12 806 65,14
Votants 6 547 33,30 6 852 34,86
Blancs et nuls 157 2,40 510 7,44
Exprimés 6 390 97,60 6 342 92,56

*sortant

Canton de Cagnes-sur-Mer-Centre[modifier | modifier le code]

Marie-Josée Badecchi, ajointe au maire de Cagnes, Louis Nègre, dont elle a pris la succession au conseil général en 2008 à la suite de son élection au Sénat, réussit sa réélection mais après s'être faite peur face au FN. En effet, la candidate UMP trouve notamment face à elle Monique Lartigue, cheffe de file locale du parti et conseillère municipale d'opposition, renforcée après des élections partielles de 2008 ratées - alors à peine 400 voix pour la soutenir. Cette dernière obtient la première place au premier tour avec 225 électeurs de plus qu'en 2004 face à la sortante qui perd près de 2400 voix par rapport au maire en 2004 (certes 300 de plus qu'en 2008, mais où la participation était d'à peine plus de 20 %), souffrant là certainement d'une abstention en hausse de 20 points par rapport à 2004, et dans une moindre mesure de la candidature dissidente, à nouveau, de l'ancien conseiller municipal Pierre Piacentini, mais qui convainc finalement assez peu. Tout ceci mène donc à un duel féminin UMP-FN dont Mme Bandecchi sort victorieuse mais avec moitié moins de voix que Louis Nègre en 2004 et 500 voix de plus pour le FN. Enfin, à gauche, les différents blocs partaient divisés entre le conseiller municipal communiste Michel Santinelli qui avait réussi à se qualifier en 2008 et qui améliore nettement le score de 2004 du PC, en obtenant plus de 750 électeurs de plus, et 80 de plus qu'en 2008, son collègue écologiste Alain Ginouvier qui obtient 80 voix de plus pour son camp qu'en 2004 et le jeune candidat socialiste, Laurent Pratensi qui fait perdre plus de 900 voix à la gauche modérée en se positionnant derrière le PC. Ces divisions mènent à l'élimination de la gauche dès le premier tour.

Résultats[3]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Monique Lartigue FN 2 402 34,83 3 342 49,17
Marie-Josée Bandecchi* UMP 2 002 29,03 3 455 50,83
Michel Santinelli FG PCF-NPA 1 046 15,17
Laurent Pratensi PS-MRC-PRG 588 8,53
Alain Ginouvier EÉLV 536 7,77
Pierre Piacentini DVD 323 4,68
Inscrits 18 022 100,00 18 022 100,00
Abstentions 11 009 61,09 10 638 59,03
Votants 7 013 38,91 7 384 40,97
Blancs et nuls 116 1,65 587 7,95
Exprimés 6 897 98,35 6 797 92,05

*sortant

Canton de Coursegoules[modifier | modifier le code]

Aucune surprise à Coursegoules où est réélu pour un cinquième mandat, l'UMP Jean-Pierre Mascarelli. L'abstention avançant de 15 points, le maire de Bouyon perd 200 voix mais conserve deux tiers des électeurs derrière lui. Face à lui, on note un léger renforcement du FN qui gagne 80 électeurs et remplace à la deuxième position le PS qui perd 70 voix et passe derrière le PC qui progresse d'une trentaine de voix pour atteindre 10 % des suffrages exprimés.

Résultats[4]
Candidats Étiquette Premier tour
Voix %
Jean-Pierre Mascarelli* UMP-NC 797 65,60
Sébastien Copin FN 216 17,78
Catherine Séchet FG PCF-NPA 122 10,04
Daniel Benteux PS 80 6,58
Inscrits 2 124 100,00
Abstentions 887 41,76
Votants 1 237 58,24
Blancs et nuls 22 1,78
Exprimés 1 215 98,22

*sortant

Canton de L'Escarène[modifier | modifier le code]

Les communistes conservent leur mainmise sur ce canton avec la réélection de Noël Ablin pour un troisième mandat, à nouveau dès le premier tour, profitant d'une union totale de la gauche derrière sa candidature. Malgré une abstention en hausse de 16 points, soit 1350 électeurs de plus qu'en 2004 qui ne se sont pas déplacés, le maire PC de Touët-de-l'Escarène ne perd que 250 voix par rapport à 2004 et progresse de 2,5 %. L'abstention semble avoir plus pénalisé le maire UMP de L'Escarène, Pierre Donadey qui perd environ 550 voix par rapport à 2004 et se classe ainsi cette fois derrière le FN qui ne perd qu'un suffrage par rapport à 2004 malgré l'apparition d'une candidate identitaire qui rafle plus d'une centaine de voix.

Résultats[5]
Candidats Étiquette Premier tour
Voix %
Noël Albin* FG PCF - PS - NPA 2 021 53,25
Thierry Gaziello FN 882 23,24
Pierre Donadey UMP-NC 761 20,05
Jessica Januzzi Nissa Rebela 131 3,45
Inscrits 7 397 100,00
Abstentions 3 511 47,47
Votants 3 886 52,53
Blancs et nuls 91 2,34
Exprimés 3 795 97,66

*sortant

Canton de Grasse-Nord[modifier | modifier le code]

3 ans après son élection au conseil général, Jérôme Viaud, le jeune directeur de cabinet du maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux, son prédécesseur, est largement réélu au second tour face au FN. La situation aurait pu être toute autre si la gauche ne s'était pas tant divisée entre la candidate écologiste et le communiste Paul Euzière, situation rappelant les municipales de Grasse en 2008 où les deux listes de gauche, celle du PS et celle menée par M. Euzière, avaient obtenu des scores assez proches. Cette division a donc pour résultat le passage du FN au second tour pour seulement 28 voix d'avance sur l'écologiste. Parallèlement à cette situation, on note une abstention en forte hausse en comparaison à 2004, de presque 20 points au premier tour et même 25 au second. Cela a pour résultat une baisse de voix pour chaque camp : plus de 150 pour le FN, plus de 600 pour la gauche et pour l'UMP par rapport à 2004.

Résultats [6]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jérôme Viaud* UMP-NC 2 064 35,46 3 297 64,36
Jean-Marc Degioanni FN 1 277 21,94 1 826 35,64
Geneviève Fontaine EÉLV-PS 1 249 21,46
Paul Euzière Grasse à Tous [7] FG-PCF 1 117 19,19
Alain-Christian Fragny BI 113 1,94
Inscrits 15 253 100,00 15 253 100,00
Abstentions 9 309 61,03 9 518 62,40
Votants 5 944 38,97 5 735 37,60
Blancs et nuls 124 2,09 612 10,67
Exprimés 5 820 97,91 5 123 89,33

*sortant

Canton de Grasse-Sud[modifier | modifier le code]

L'élection cantonale pour le sud de Grasse s'annonçait d'ores et déjà serrée à l'annonce des candidatures, se présentent : le maire UMP de Pégomas, Gilbert Pibou, l'ancienne députée européenne et conseillère régionale FN Lydia Schénardi et le sortant écologiste briguant un troisième mandat, Jean-Raymond Vinciguerra, tombeur du maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux, aux cantonales de 1998. C'est effectivement dans un mouchoir de poche que se qualifient pour le second tour, le candidat de la droite, dont le camp est parfaitement uni derrière sa candidature, devant le sortant écologiste qui devance de 131 voix la candidate FN. Ces deux derniers candidats étaient chacun affaiblis par une autre candidature dont la présence a pu faire la différence : le conseiller municipal communiste de Grasse, Patrice Cattaert qui stabilise son camp à 900 voix et l'identitaire Guillaume Delefosse qui obtient près de 200 voix sans ébranler l'électorat FN qui ne compte qu'une trentaine d'électeurs de moins qu'en 2004. On observe cependant une perte de 100 voix à droite et de 500 voix environ pour M. Vinciguerra, pertes possiblement explicables par une abstention en hausse de près de 20 points. Une abstention qui se confirme au second tour à près de 60 % qui voit la réélection du sortant écologiste, pour la première fois non plus dans une triangulaire, qui perd 750 voix face à la droite qui n'en perd qu'une centaine par rapport à 2004.

Résultats [8]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Gilbert Pibou UMP-NC 2 496 29,39 3 910 47,71
Jean-Raymond Vinciguerra* Divers Écologiste - EÉLV-PS-PRG 2 428 28,59 4 286 52,29
Lydia Schénardi FN 2 297 27,05
Patrice Cattaert Grasse à Tous [7] FG-PCF 906 10,67
Guillaume Delefosse BI 186 2,19
Pascal Ducreux MHAN 179 2,11
Inscrits 21 843 100,00 21 843 100,00
Abstentions 13 201 60,44 13 087 59,91
Votants 8 642 39,56 8 756 40,09
Blancs et nuls 150 1,74 560 6,40
Exprimés 8 492 98,26 8 196 93,60

*sortant

Canton de Guillaumes[modifier | modifier le code]

Sans surprise, Charles-Ange Ginésy est réélu pour un nouveau mandat pour l'UMP. Le maire de Péone et suppléant de Christian Estrosi à l'Assemblée obtient une large majorité des voix dès le premier tour, deux tiers des voix, face au conseiller municipal communiste du Cannet, Jean Michel Bourdillon, déjà candidat en 2004, qui perd une cinquantaine de voix, certainement touché par l'abstention augmentant de près de 12 points, tout comme le sortant UMP qui perd presque 300 voix. L'extrême droite se stabilise en revanche à plus de 200 voix, non plus représentée par le FN mais par une candidate identitaire.

Résultats[9]
Candidats Étiquette Premier tour
Voix %
Charles-Ange Ginésy* UMP-NC 1 228 68,76
Jean-Michel Bourdillon FG PCF-NPA 327 18,31
Myriam Marchand Nissa Rebela 231 12,93
Inscrits 3 053 100,00
Abstentions 1 181 38,68
Votants 1 872 61,32
Blancs et nuls 86 4,59
Exprimés 1 786 95,41

*sortant

Canton de Lantosque[modifier | modifier le code]

Le maire UMP de Lantosque, Jean Thaon est réélu sans surprise dès le premier tour pour un cinquième mandat au conseil général. Il est notamment opposé à l'ancien maire de l'autre commune du canton, Utelle, Alain Faraut, soutenu par toute la gauche, qui s'était déjà présenté en 2004 alors qu'il était encore maire. Il perd par rapport à cette élection plus d'une centaine de voix possiblement atteint par une abstention gagnant 10 % et qui possiblement touche aussi le sortant qui perd 250 voix. Cette dernière perte peut aussi traduire le "basculement" de certains électeurs vers l'extrême droite : le FN qui gagne une centaine de voix ou le mouvement identitaire local, Nissa Rebela, qui obtient un petit score de 25 voix derrière Axel Hvidsten, déjà candidat en 2004, qui obtient pour l'Alliance écologiste indépendante, une quarantaine de voix de plus qu'en 2004.

Résultats [10]
Candidats Étiquette Premier tour
Voix %
Jean Thaon* UMP-NC 996 60,47
Alain Faraut DVG 378 22,95
Daniel Duroveray FN 191 11,60
Axel Hvidsten AEI 57 3,46
Étienne Mougenot Nissa Rebela 25 1,52
Inscrits 2 287 100,00
Abstentions 612 26,76
Votants 1 675 73,24
Blancs et nuls 28 1,67
Exprimés 1 647 98,33

*sortant

Canton de Levens[modifier | modifier le code]

20 après son arrivée au conseil général, Alain Frère obtient un nouveau mandat pour l'UMP en l'emportant largement face au FN au second tour. On note toutefois une baisse de plus de 700 voix pour le maire de Tourrette-Levens alors que Jean Thiery, qu'il a déjà affronté en 2004, gagne 300 voix. Ce dernier réussit par ailleurs à devancer au premier tour de trois voix la candidate de la gauche, Montserrat Collet, malgré la perte de 300 voix par rapport à 2004, possiblement explicable par la présence d'un candidat identitaire qui obtient près de 400 voix. On note également une abstention qui explose puisque plus d'un électeur sur deux ne s'est pas déplacé, ce qui représente une hausse de 21 points au premier tour et même de 26 points au second (certainement en partie justifiable par l'absence de la gauche qui était présente en 2004) qui touche la gauche qui perd 700 suffrages mais surtout la droite qui en perd 1 000.

Résultats [11]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Alain Frère* UMP-NC 3 388 46,31 4 380 65,01
Jean Thiery FN 1 770 24,19 2 357 34,99
Montserrat Collet DVG 1 767 24,15
Benoît Vardon Nissa Rebela 391 5,34
Inscrits 15 978 100,00 15 978 100,00
Abstentions 8 426 52,74 8 635 54,04
Votants 7 552 47,26 7 343 45,96
Blancs et nuls 236 3,13 606 8,25
Exprimés 7 316 96,87 6 737 91,75

*sortant

Après un recours en annulation engagé par Montserrat Collet, le tribunal administratif de Nice annule l'élection le , en raison de trois irrégularités constatées lors du premier tour[12]. Alain Frère fait appel de cette décision, mais le Conseil d'État confirme l'annulation le [12]. Une nouvelle élection a eu lieu les 9 et [13] avec à peu près les mêmes participants et le même résultat final à la différence que c'est la candidate de gauche qui s'est qualifiée pour le second tour contre le sortant.

Canton de Mandelieu-Cannes-Ouest[modifier | modifier le code]

L'ancrage à droite du canton de Mandelieu-Cannes-ouest se manifeste à nouveau au cours de cette élection avec la réélection du conseiller UMP, Henri Leroy, maire de Mandelieu-la-Napoule, face à un jeune candidat FN. On note le recul en termes de voix de celui qui est depuis 12 ans au conseil général, avec plus de 3000 voix pour 10 % de perdus par rapport à 2004 où il était déjà face au FN qui progresse légèrement de 300 voix. À gauche, le PS se classe au premier tour en troisième position, loin derrière le FN, et perd plus de 750 voix tandis que le seul conseiller municipal de gauche de Mandelieu, Hervé Lavisse atteint à peine 500 voix pour le Front de Gauche qui est en léger recul de 50 voix par rapport aux communistes en 2004.

Résultats [14]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Henri Leroy* UMP-NC 4 696 41,52 6 596 58,53
Adrien Grosjean FN 3 314 29,30 4 674 41,47
Jean-Marc Raynaud PS 1 458 12,89
Raymond Principiano DVD 1 101 9,74
Hervé Lavisse FG PG 478 4,23
Chantal Maimon PRG 262 2,32
Inscrits 28 315 100,00 28 315 100,00
Abstentions 16 708 59,01 16 028 56,61
Votants 11 607 40,99 12 287 43,39
Blancs et nuls 298 2,57 1 017 8,28
Exprimés 11 309 97,43 11 270 91,72

*sortant

Canton de Nice-3[modifier | modifier le code]

Ce canton des quartiers populaires de l'est de la préfecture maralpine maintient l'un des trois seuls conseillers communistes du département pour un troisième mandat après une élection très serrée. Jacques Victor devait notamment affronter parmi ses sept opposants l'UMP qui sera finalement écartée du 1er tour avec une baisse de près de 900 voix par rapport à 2004 au profit du FN qui avait déjà provoqué une triangulaire en 2004. Le jeune candidat frontiste, Lionel Tivoli, parviendra ainsi, malgré une perte pour son électorat d'environ 550 voix au premier tour, à capter une partie des voix de droite pour finalement augmenter de 1450 voix le score du FN au second tour de 2004 alors opposé à l'UMP. Ce rassemblement ne suffit donc pas à faire chuter Jacques Victor mais celui-ci perd 1200 voix au premier tour et 950 au second, pertes que l'on peut expliquer, comme pour les autres camps UMP, FN et écologiste, par une abstention gagnant 19 points par rapport à 2004 : plus d'un électeur sur deux ne s'est pas déplacé.

Résultats [15]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jacques Victor* FG PCF-PS-NPA 2 812 31,68 4 422 51,17
Lionel Tivoli FN 2 519 28,38 4 220 48,83
Philippe Rossini UMP-NC 2 300 25,91
André Minetto EÉLV-PO 518 5,84
Philippe Vardon Nissa Rebela 394 4,44
Gilles Zamolo Parti niçois[16] 169 1,90
Emmanuel Guillon DVD 89 1,00
Christophe Ricerchi Communistes 75 0,84
Inscrits 21 373 100,00 21 373 100,00
Abstentions 12 328 57,68 12 097 56,60
Votants 9 045 42,32 9 276 43,40
Blancs et nuls 169 1,87 634 6,83
Exprimés 8 876 98,13 8 642 93,17

*sortant

Canton de Nice-5[modifier | modifier le code]

L'ancien socialiste, désormais radical de gauche, Patrick Mottard est réélu pour un troisième mandat à la tête de ce canton après avoir présenté sa liste indépendante en 2008 aux municipales de Nice face au PS et s'être fait largement battre. Malgré cette trahison, le PS ne se montre pas rancunier et le soutient. Dans un contexte de forte abstention à 62,3 % au premier tour, en progrès de 21 points par rapport à 2004, chaque camp perd de nombreuses voix. Patrick Mottard perd 1 500 voix, légèrement handicapé par la présence nouvelle d'une candidate communiste, le FN, 300 (peut-être aussi en raison des 200 voix allées au candidat identitaire de Nissa Rebela) et surtout l'UMP, représentée par une conseillère municipale, Catherine Moreau, qui fait perdre 1100 voix à son camp par rapport à 2004, ce qui la prive de second tour au profit du FN. Le candidat frontiste, comme dans le canton de Nice-3, parvient à rallier derrière lui une partie de la droite non représentée au second tour, puisque le parti d'extrême droite progresse de 1000 voix environ par rapport à 2004, alors opposée en triangulaire à l'UMP donc et à Patrick Mottard, qui perd plus de 900 voix, certainement à cause de l'abstention en forte hausse de 23 points.

Résultats [17]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Patrick Mottard* PRG-PS 2 140 31,68 3 905 56,06
Alex Mascagni FN 1 955 28,94 3 061 43,94
Catherine Moreau NC-UMP 1 775 26,28
Roselyne Grac FG PG-NPA 357 5,28
Benoît Loeuillet Nissa Rebela 223 3,30
Thierry Vallier Parti niçois[16] 141 2,09
Didier Burdin DLR 96 1,42
Jean-Pierre Pisoni Communistes 68 1,01
Inscrits 18 296 100,00 18 296 100,00
Abstentions 11 400 62,31 10 855 59,33
Votants 6 896 37,69 7 441 40,67
Blancs et nuls 141 2,04 475 6,38
Exprimés 6 755 97,96 6 966 93,62

*sortant

Canton de Nice-7[modifier | modifier le code]

Les cartes sont totalement rebattues lors de ces élections dans ce canton du nord de Nice. Alors qu'à la faveur d'une cantonale partielle en 2005, Dominique Boy-Mottard, alors au PS, l'avait emporté dans un canton à droite depuis 1982, elle est cette fois éliminée, sous la bannière du PRG, dès le premier tour. Il lui aura manqué 16 voix pour devancer le candidat UMP. Elle ne perd qu'une soixantaine de voix par rapport à 2005 où l'abstention représentait déjà deux tiers des inscrits, abstention encore à 62 %. Il semble qu'elle ait été notamment affaiblie par la nouvelle présence d'un écologiste, Éric Belistan, fort de près de 8 % des voix alors que les communistes maintiennent près de 200 électeurs derrière eux. C'est surtout le FN qui aura tiré son épingle du jeu au premier tour en arrivant en tête avec près de 30 % des voix, retrouvant un niveau assez similaire à 2004, après un résultat décevant en 2005 (même pas 500 voix). Mais ne pouvant compter que sur les voix du candidat identitaire de Nissa Rebela, le candidat FN se fait finalement assez largement battre par l'adjoint au maire UMP de Nice, Bernard Baudin pour gagner plus de 1300 voix entre les deux tours, certainement grâce au "front républicain", ce qui ne lui permet cependant pas de retrouver le niveau de Jean Hanot en 2004, obtenant près de 600 voix de moins, au premier comme au second tour.

Résultats [18]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Thierry Venem FN 1 657 29,71 2 317 45,10
Bernard Baudin UMP-NC 1 484 26,60 2 820 54,90
Dominique Boy-Mottard* PRG-PS 1 468 26,32
Eric Belistan EÉLV-PO
445 7,98
Claude Daumas FG FASE-NPA 188 3,37
Dominique Lescure Nissa Rebela 181 3,24
Claude Senni Parti niçois[16] 155 2,78
Inscrits 14 915 100,00 14 915 100,00
Abstentions 9 245 61,98 9 246 61,99
Votants 5 670 38,02 5 669 38,01
Blancs et nuls 92 1,62 532 9,38
Exprimés 5 578 98,38 5 137 90,62

*sortant

Canton de Nice-8[modifier | modifier le code]

Cette élection est une simple formalité pour Olivier Bettati, conseiller depuis 1994 (où il avait alors battu Christian Estrosi) et conseiller municipal. Ce canton, à droite depuis sa création en 1973, lui accorde largement sa confiance face au FN, avec tout de même plus de 750 voix de moins qu'en 2004. L'extrême droite se stabilise à plus de 1500 voix au second tour mais en perd plus de 300 au premier. On remarque surtout la chute de la gauche dont un candidat écologiste avait réussi à arriver au second tour en 2004. Dans un contexte d'abstention bondissant de 22 points, les écologistes perdent presque 550 voix et les radicaux de gauche près de 300 alors que les communistes se stabilisent avec 300 électeurs. On note aussi la présence du divers droite Hervé Caël qui avait emporté 3 % des voix à la tête d'une liste lors des municipales de Nice en 2008. Il obtient un score trop faible pour inquiéter le sortant.

Résultats [19]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Olivier Bettati* UMP-NC 1 736 36,42 2 832 64,32
Bruno Ligonie FN 1 232 25,85 1 571 35,68
Juliette Chesnel-Le Roux EÉLV-PO-PS 845 17,73
Delphine Girard FG PCF 298 6,25
Hervé Caël DVD 276 5,79
Jean-Christophe Picard PRG-AEI 187 3,92
Éric de Linares Nissa Rebela 129 2,71
Dominique Laporte DLR 63 1,32
Inscrits 12 987 100,00 12 987 100,00
Abstentions 8 151 62,76 8 190 63,06
Votants 4 836 37,24 4 797 36,94
Blancs et nuls 70 1,45 394 8,21
Exprimés 4 766 98,55 4 403 91,79

*sortant

Canton de Nice-10[modifier | modifier le code]

L'abstention grimpant de 21 points de plus, chaque camp se trouve affecté au premier tour du fait qu'à peine plus d'un électeur sur trois se soit déplacé dans ce canton du sud-ouest de Nice. Le camp qui en souffre le moins est l'extrême droite, le FN ne perdant que moins de 200 suffrages, et la nouvelle présence d'un candidat identitaire rattrapant cette perte avec près de 300 voix. Les communistes également se stabilisent à 400 voix à gauche mais la gauche moins radicale représentée cette fois par un socialiste et un écologiste perd environ 650 voix par rapport aux candidats vert et radicale de gauche présents en 2004. Cette perte prive la gauche d'une présence au second tour puisque la droite, affaiblie de 1750 voix de moins qu'en 2004, parvient tout de même à garder une large avance sur eux avec le sortant, l'adjoint au maire de Nice, Bernard Asso. Celui-ci obtient assez aisément un cinquième mandat même si le FN gagne plus de 800 voix tandis que lui en perd près de 1250 avec une abstention qui gagne encore près de 25 points par rapport au second tour de 2004.

Résultats [20]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Philippe Lefevre FN 2 412 33,75 3 171 44,90
Bernard Asso* UMP-NC 2 254 31,45 3 892 55,10
Dario Lutchmayah PS 1 365 19,05
Florence Ciaravola FG Les Alternatifs-NPA 400 5,58
Frédéric Carrez Écologistes 338 4,72
Roxanne Georges Nissa Rebela 275 3,84
Anthony Mitrano DLR 123 1,72
Inscrits 20 919 100,00 20 919 100,00
Abstentions 13 601 65,02 13 264 63,41
Votants 7 318 34,98 7 655 36,59
Blancs et nuls 151 2,06 592 7,73
Exprimés 7 167 97,94 7 063 92,27

*sortant

Canton de Nice-11[modifier | modifier le code]

La fluctuante situation politique de ce canton et l'abstention qui atteint plus de six électeurs sur dix mènent à des élections serrées aux deux tours. En effet, après la réélection d'un socialiste en 2004, décédé en 2007, le canton avait élu Daniel Benchimol de l'UMP dès le premier tour lors de l'élection partielle suivante. Alors qu'en 2007, le FN n'avait atteint qu'un millier de voix, il retrouve cette fois des couleurs en prenant la tête du scrutin avec près d'un tiers des voix au premier tour même s'il n'atteint pas le niveau de 2004 avec près de 400 voix de moins. La droite perd elle 1200 voix par rapport à 2004 mais surtout 3500 voix par rapport à 2007. Daniel Benchimol n'est ainsi pas passé loin de l'élimination, ne devançant que de près d'une centaine de suffrages le candidat socialiste qui ne parvient même pas à atteindre le résultat de 2007, faisant perdre à son camp 400 voix de plus. Au second tour, le "front républicain" censé soutenir le candidat de droite ne se montre pas si efficace puisque Daniel Benchimol n'est réélu qu'avec 250 voix d'avance, perdant presque 700 voix par rapport au candidat de 2004. Quant au FN, déjà présent au second tour en 2004 au cours d'une triangulaire, il progresse de près de 900 voix, malgré une abstention qui gagne 25 % des électeurs de plus qu'en 2004.

Résultats [21]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
William Paris FN 2 425 32,56 3 304 48,20
Daniel Benchimol* UMP-NC 2 020 27,12 3 551 51,80
Claude Giauffret PS - EÉLV 1 924 25,83
Philippe Pellegrini FG PCF-NPA 443 5,95
Marie-Edith Cattet Nissa Rebela 336 4,51
Patrice Benoît DVG 211 2,83
Laurent Bacino Communistes 89 1,19
Inscrits 19 188 100,00 19 188 100,00
Abstentions 11 607 60,49 11 639 60,66
Votants 7 581 39,51 7 549 39,34
Blancs et nuls 133 1,75 694 9,19
Exprimés 7 448 98,25 6 855 90,81

*sortant

Canton de Nice-12[modifier | modifier le code]

Ce canton à l'est de Nice confirme le choix qu'il a fait deux ans auparavant. Près de 1700 électeurs sont ainsi toujours fédérés derrière l'adjoint au maire, Benoît Kandel, un des seuls candidats de l'UMP à Nice pour lesquels l'électorat est resté stable. La même chose ne saurait être dite pour la conseillère municipale socialiste, Frédérique Grégoire-Concas, qui manque sa revanche après avoir perdu ce canton qui était à gauche jusqu'en 2009. Même si elle gagne plus de 300 voix par rapport à 2009, la participation qui gagne 11 points aura raison de sa présence au second tour et surtout le candidat FN. Ce parti, absent en 2009, revient en deuxième position, en perdant presque 300 électeurs par rapport à 2004. Il progresse en revanche de 350 voix au second tour sans parvenir à faire chuter le sortant qui triomphe avec plus de 400 voix supplémentaires par rapport à 2009 avec une abstention toujours forte mais en recul de 8 points par rapport à 2009 (mais 20 points au-dessus de celle de 2004).

Résultats [22]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Benoit Kandel* UMP-NC 1 648 33,33 2 660 57,55
Michel Cotta FN 1 508 30,50 1 962 42,45
Frédérique Grégoire-Concas PS - EÉLV-PCF-PRG 1 140 23,05
Aulde Maisonneuve Nissa Rebela 173 3,50
Pierre Laigle LGM[23] 171 3,46
Yvon Guesnier PG-NPA 129 2,61
Hervé de Surville Entente républicaine 104 2,10
Josiane Vedovati Communistes 72 1,46
Inscrits 12 492 100,00 12 492 100,00
Abstentions 7 418 59,38 7 421 59,41
Votants 5 074 40,62 5 071 40,59
Blancs et nuls 129 2,54 449 8,85
Exprimés 4 945 97,46 4 622 91,15

*sortant

Canton de Nice-14[modifier | modifier le code]

L'un des derniers cantons de gauche de Nice chute. Paul Cuturello n'aura pas réussi à obtenir un troisième mandat pour le PS. Il était notamment opposé au premier tour à l'adjointe au maire UMP, Dominique Estrosi Sassone, et l'ancien maire FN de Nice, son propre prédécesseur au conseil général, Jacques Peyrat. Au premier tour, l'UMP prend la tête en gagnant 600 voix par rapport à 2004, tirant sûrement parti de l'union qui n'était pas présente en 2004 où s'étaient présentés deux candidats divers droite. Le sortant socialiste, lui, souffre de l'abstention gagnant plus de 16 points, en perdant 750 voix environ, tandis que le FN voit ses voix divisées par deux et sa présence au second tour disparaître. Au second tour, le socialiste se fait donc assez largement battre, perdant 1700 voix tandis que l'UMP gagne plus de 800 voix entre les deux tours dans un contexte toujours de forte hausse de l'abstention, 22 points de plus.

Résultats [24]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Dominique Estrosi Sassone UMP -NC 1 800 34,01 2 681 54,45
Paul Cuturello* PS- PCF-EÉLV-MRC-PRG 1 548 29,25 2 243 45,55
Jacques Peyrat Entente Républicaine - FN-Nissa Rebela 1 130 21,35
Max Baeza EXD 653 12,34
Sandrine Bouesnard NPA-PG 102 1,93
Michelle Paulus EXG 60 1,13
Inscrits 13 854 100,00 13 852 100,00
Abstentions 8 433 60,87 8 548 61,71
Votants 5 421 39,13 5 304 38,29
Blancs et nuls 128 2,36 380 7,16
Exprimés 5 293 97,64 4 924 92,84

*sortant

À la suite du recours en annulation de Jacques Peyrat, l'élection est annulée par le tribunal administratif de Nice le , malgré l'avis contraire du rapporteur public[25]. Dominique Estrosi-Sassone fait appel de cette décision devant le Conseil d'État, lequel lui donne finalement raison en confirmant son élection[26].

Canton de Puget-Théniers[modifier | modifier le code]

La droite maintient sa mainmise sur le canton de Puget-Théniers avec la réélection pour un quatrième mandat du maire UMP de Puget-Théniers, Robert Velay. Contrairement à 2004, il se voit imposer un second tour par la candidate Front de Gauche, Nathalie Grilli, qui l'avait déjà affronté lors des municipales de 2008 dans sa commune. Elle peut être l'héritière d'une tradition communiste puisque les communistes avaient dirigé le canton avant M. Velay et détiennent toujours le village de Saint-Antonin. L'abstention en hausse de 8 points, qui reste assez basse par rapport au reste du département, fait perdre à la droite et aux communistes une centaine de voix chacun au premier tour. Ces voix sont peut-être également allées au candidat FN qui malgré un score faible double ses voix de 2004 ou pour la candidate de gauche, au candidat chevènementiste qui n'était pas présent en 2004. Ni le soutien de ce dernier ni la légère baisse de l'abstention n'auront été suffisants pour créer la surprise au second tour où Robert Velay l'emporte assez largement.

Résultats [27]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Robert Velay* UMP-NC 859 48,29 1 052 57,80
Nathalie Grilli FG PG-EÉLV-NPA 523 29,40 768 42,20
Eddy Blondeau FN 227 12,76
Lucien Pons MRC-PS-PRG 145 8,15
Jérôme Guichard Nissa Rebela 25 1,41
Inscrits 2 673 100,00 2 673 100,00
Abstentions 848 31,72 779 29,14
Votants 1 825 68,28 1 894 70,86
Blancs et nuls 46 2,52 74 3,91
Exprimés 1 779 97,48 1 820 96,09

*sortant

Canton de Roquebillière[modifier | modifier le code]

La gauche s'est montrée incapable d'inquiéter le conseiller sortant Gérard Manfredi qui obtient aisément dès le premier tour un second mandat pour l'UMP. Le maire de Roquebillière pouvait cette fois jouir d'une union de la droite derrière sa candidature alors qu'en 2004, quatre candidats de droite s'étaient présentés lors du basculement du canton à droite. Il améliore son score personnel de plus de 650 voix mais à l'échelle de la droite, il en perd plus de 300, sans doute affecté par la hausse de 9 points de l'abstention. À gauche, la candidate communiste rallie plus de 80 électeurs supplémentaires par rapport à 2004 et la nouvelle présence socialiste rallie 250 voix, honorable mais insuffisant donc pour s'opposer efficacement au sortant.

Résultats [28]
Candidats Étiquette Premier tour
Voix %
Gérard Manfredi* UMP-NC 1 337 71,31
Éliane Guigo FG PCF-NPA 286 15,25
Christiane Rasori PS - EÉLV 252 13,44
Inscrits 2 868 100,00
Abstentions 900 31,38
Votants 1 968 68,62
Blancs et nuls 93 4,73
Exprimés 1 875 95,27

*sortant

Canton de Saint-Laurent-du-Var-Cagnes-sur-Mer-Est[modifier | modifier le code]

Le sortant Henri Revel, maire UMP de Saint-Laurent-du-Var, obtient un troisième mandat au conseil général non sans mal. Au premier tour, avec une abstention grimpant de plus de 20 points, Henri Revel perd plus de 2300 voix pour se classer en deuxième position derrière le candidat FN qui fait perdre à son parti plus de 600 voix par rapport à 2004. Derrière le maire du chef-lieu, ses deux principaux opposants municipaux de 2008. Le socialiste Marc Orsatti qui perd plus de 850 voix par rapport aux dernières cantonales et 650 par rapport aux municipales, et ne parvient pas comme en 2004 au second tour. Joseph Ségura perd lui 2000 voix par rapport aux municipales, certainement happées soit par l'abstention, soit par le candidat FN, dont le parti était absent aux municipales de Saint-Laurent. Au second tour, la défiance face à Henri Revel a bien failli avoir eu raison de lui mais il est réélu avec 300 voix d'avance et 1300 de moins qu'en 2004, bien que libéré de la présence de la gauche, tandis que le candidat FN progresse lui de plus de 1500 voix dans un contexte d'abstention atteignant 22 points de plus qu'en 2004.

Résultats [29]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Sébastien Bonnier FN 3 010 28,27 5 124 48,59
Henri Revel* UMP-NC 2 868 26,94 5 421 51,41
Marc Orsatti PS - EÉLV 1 759 16,52
Joseph Segura DVD 1 539 14,45
Danièle Hebert DVD 502 4,71
Patrick Villardry DVD 500 4,70
Antonin Tomasso NPA-FG 367 3,45
Jean-Louis Paulus Communistes 102 0,96
Inscrits 27 153 100,00 27 153 100,00
Abstentions 16 256 59,87 15 625 57,54
Votants 10 897 40,13 11 528 42,46
Blancs et nuls 250 2,29 983 8,53
Exprimés 10 647 97,71 10 545 91,47

*sortant

Canton de Saint-Martin-Vésubie[modifier | modifier le code]

Le président du conseil général et député, Éric Ciotti n'a aucun mal à se faire réélire dans ce canton ancré à droite depuis 1985. Il gagne même une centaine de voix par rapport à l'élection partielle de 2008. Face à lui, à sa gauche, seul un candidat communiste, Pierre Bernasconi, ancien conseiller régional, qui reste stable à l'échelle de la gauche par rapport à 2008 puisque le PS n'a envoyé aucun candidat cette fois. À sa droite, deux candidats d'extrême droite qui font progresser leur camp de 80 voix environ mais toujours avec des scores assez faibles. On peut remarquer une abstention très faible qui est même en recul que ce soit par rapport à 2008 ou à 2004.

Résultats [30]
Candidats Étiquette Premier tour
Voix %
Éric Ciotti* UMP-NC 1 002 76,84
Pierre Bernasconi FG PCF-NPA 166 12,73
Éric Ravasco FN 115 8,82
Guillaume Jannuzzi Nissa Rebela 21 1,61
Inscrits 1 732 100,00
Abstentions 410 23,67
Votants 1 322 76,33
Blancs et nuls 18 1,36
Exprimés 1 304 98,64

*sortant

Canton de Saint-Vallier-de-Thiey[modifier | modifier le code]

Alors qu'un électeur sur deux ne s'est pas déplacé, ce canton est le théâtre d'une âpre compétition entre les trois principaux candidats qui finissent dans un mouchoir de poche au premier tour. Deux candidats de droite, poids lourds locaux, le conseiller sortant depuis 1992 et maire de Saint-Cézaire-sur-Siagne, Maxime Coullet, soutenu par l'UMP, qui est arrivé en tête et le candidat de centre droit, Jean-Marc Delia, maire de Saint-Vallier-de-Thiey. Il élimine de peu le candidat de la gauche, François Deletang, adjoint au maire de Peymeinade qui fait perdre à la gauche 350 voix environ tandis que la gauche plus radicale en perd une centaine. On note une stabilisation du FN à 1500 voix environ qui ne seront cette fois pas suffisantes pour le qualifier pour le second tour. Finalement, celui-ci voit la défaite assez large du sortant au profit de l'indépendant Jean-Marc Delia avec une abstention toujours aussi élevée.

Résultats[31]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Jean-Marc Delia M-NC 1 963 25,89 3 848 56,57
Maxime Coullet* DVD-UMP[32] 2 013 26,55 2 954 43,43
François Deletang DVG EÉLV-PS 1 901 25,07
Marlène Orfila FN 1 492 19,68
Bernadette Bouchard FG Les Alternatifs-NPA 213 2,81
Inscrits 15 827 100,00 15 816 100,00
Abstentions 8 115 51,27 8 422 53,25
Votants 7 712 48,73 7 394 46,75
Blancs et nuls 130 1,69 592 8,01
Exprimés 7 582 98,31 6 802 91,99

*sortant

Canton de Vallauris-Antibes-Ouest[modifier | modifier le code]

Alain Gumiel obtient un second mandat au conseil général pour l'UMP sans grande difficulté. Le maire de Vallauris retrouve au premier tour une autre candidate de droite qui s'était déjà opposée à lui en 2008 à la tête d'une liste aux municipales. Michelle Salucki perd cependant 2000 voix par rapport à ces élections et se classe ainsi largement derrière le candidat socialiste qui rassemble plus de 350 voix de plus que la candidate de 2004 mais baisse de 650 voix si on considère les 1000 voix du candidat écologiste de l'époque dont le parti soutient cette fois le PS. Le PC perd également près de 200 voix et seul le FN engrange une centaine de voix de plus qu'en 2004 et élimine à nouveau la gauche pour le second tour. Une progression similaire pour l'extrême droite est observée au second tour tandis que le sortant UMP est largement victime de l'abstention gagnant une vingtaine de points, perdant plus de 1300 voix au premier tour et même 3500 au second. Cela contribue à réduire l'écart entre droite et extrême droite mais pas suffisamment pour faire chuter Alain Gumiel.

Résultats[33]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Alain Gumiel* UMP-NC 3 403 31,10 5 877 55,90
Hubert de Mesmay FN 3 139 28,69 4 637 44,10
Émeric Lavitola PS - EÉLV 2 359 21,56
Michelle Salucki DVD 1 453 13,28
Suzanne Hugon FG PG-NPA 587 5,37
Inscrits 29 352 100,00 29 352 100,00
Abstentions 18 179 61,93 17 746 60,46
Votants 11 173 38,07 11 606 39,54
Blancs et nuls 232 2,08 1 092 9,41
Exprimés 10 941 97,92 10 514 90,59

*sortant

Canton de Villars-sur-Var[modifier | modifier le code]

Pour prendre la succession de René Gilly, conseiller divers droite depuis 1985, qui ne se représente pas, trois candidats importants se présentent. En premier lieu, le candidat UMP, Roger Ciais, maire depuis 1985 de Touët-sur-Var. Puis, deux candidats de gauche : le maire PG du chef-lieu du canton, Edgar Malausséna et celui qui a fait chuter René Gilly aux municipales de 2008 à La Tour, le divers gauche Pierre Paul Danna, déjà candidat aux cantonales de 2004. Au premier tour, le candidat de droite prend une large avance sur ses opposants sans être élu au premier tour comme lors de la dernière élection de René Gilly en 2004, faisant perdre à la droite près de 400 voix. Vient ensuite le maire de La Tour, Pierre-Paul Danna qui est légèrement en dessous de son résultat de 2004, et le maire de Villars-sur-Var, Edgar Malausséna, en position de se maintenir pour une triangulaire au second tour. Ce dernier se désiste finalement pour donner ses chances à la gauche mais M. Danna rate finalement sa chance en étant largement devancé, Roger Ciais retrouvant les voix que René Gilly avait obtenues dès le premier tour en 2004, dans un contexte de faible abstention, en léger progrès de 6 points.

Résultats[34]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Roger Ciais UMP-NC 752 39,62 1 086 59,54
Pierre-Paul Danna DVG 498 26,24 738 40,46
Edgar Malausséna DVG 375 19,76
François Terrillon FN 244 12,86
Thibault Martin Nissa Rebela 29 1,53
Inscrits 2 799 100,00 2 799 100,00
Abstentions 873 31,19 851 30,40
Votants 1 926 68,81 1 948 69,60
Blancs et nuls 28 1,45 124 6,37
Exprimés 1 898 98,55 1 824 93,63
Bien que qualifié pour le second tour, Edgar Malausséna s'est retiré du scrutin

Canton de Villefranche-sur-Mer[modifier | modifier le code]

La compétition dans ce canton du sud-est du département se déroule à droite. D'une part, le maire de Cap-d'Ail et ancien député, Xavier Beck qui a reçu l'investiture de l'UMP et d'autre part, le sortant, le sénateur-maire de Saint-Jean-Cap-Ferrat, René Vestri, qui se l'est vu refusée, entaché d'affaires de corruption et de blanchiment d'argent. Cette compétition déchire les électeurs de droite légèrement plus nombreux de deux centaines qu'en 2004 et ce dans un contexte de forte hausse de l'abstention. Une abstention qui ne manque pas d'affecter les autres camps éliminés dès le premier tour, le FN perd 600 voix, le PS près de 1000 et les communistes plus de 150. Le second tour, serré, voit finalement la victoire de Xavier Beck avec une abstention haute, toujours en hausse de 17 points, et plus de 250 bulletins blancs et nuls de plus qu'en 2004 .

Résultats[35]
Candidats Étiquette Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Xavier Beck UMP-NC 2 534 33,74 3 646 51,55
René Vestri* UMP dissident 2 181 29,04 3 427 48,45
Christian Patrac FN 1 602 21,33
Monica Grasso-Bessa PS-EÉLV 883 11,76
Colette Mô-Bois FG PCF-NPA 310 4,13
Inscrits 16 932 100,00 16 932 100,00
Abstentions 9 269 54,74 9 250 54,63
Votants 7 663 45,26 7 682 45,37
Blancs et nuls 153 2,00 609 7,93
Exprimés 7 510 98,00 7 073 92,07

*sortant

Recours et élections partielles[modifier | modifier le code]

À la suite de ces élections cantonales un certain nombre de recours en annulation ont été présentés par des candidats battus. Trois ont été validés par le Tribunal administratif. Dans le canton de Nice-7 et dans celui de Levens deux candidates éliminées du premier tour d'une poignée de voix ont contesté la validité de plusieurs votes et votants tandis que dans le canton de Nice-14, l'ex sénateur-maire Jacques Peyrat, qui bénéficiait du soutien du FN, avançait la confusion apportée par un candidat se présentant à tort avec l'étiquette FN. En réponse, les trois vainqueurs UMP firent appel devant le Conseil d’État. Celui invalida les décisions du tribunal administratif dans deux cantons (Nice-7 et Nice-14). Seul le canton de Levens dut revoter en . Le conseiller général UMP sortant fut à nouveau réélu avec pour seule différence, que la candidate de la gauche réussit cette fois à se qualifier pour le second tour.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Conseil des ministres du 6 octobre 2010
  2. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton d'Antibes-Centre
  3. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Cagnes-sur-Mer-Centre
  4. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Coursegoules
  5. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de l'Escarène
  6. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Grasse-Nord
  7. a et b Grasse à Tous est une association politique grassoise regroupant membres du FG et anciens membres du MPF souvent proches de l'ancien maire UDF Hervé de Fontmichel
  8. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Grasse-Sud
  9. Résultats des élections des cantonales de 2011 dans le canton de Guillaumes
  10. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Lantosque
  11. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Levens
  12. a et b Amélie Maurette, « Canton de Levens: l'élection d'Alain Frère annulée », Nice-Matin, .
  13. « De nouvelles élections cantonales les 9 et 16 septembre pour le canton de levens », Nice-Matin, .
  14. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Mandelieu-Cannes-Ouest
  15. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-3
  16. a b et c Liste des candidats du Parti Niçois lors des élections cantonales de 2011
  17. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-5
  18. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-7
  19. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-8
  20. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-10
  21. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-11
  22. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-12
  23. Liste des candidats de la Gauche Moderne lors des élections cantonales de 2011
  24. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Nice-14
  25. « Cantonales : l'élection d'Estrosi-Sassone annulée », Nice-Matin, .
  26. « Canton Nice 14 : Dominique Estrosi-Sassone garde son mandat », Nice-Matin, . Consulté le 2 juin 2012.
  27. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Puget-Théniers
  28. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Roquebillière
  29. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Saint-Laurent-du-Var-Cagnes-sur-Mer-Est
  30. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Saint-Martin-Vésubie
  31. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Saint-Vallier-de-Thiey
  32. Maxime Coullet est divers droite mais bénéficie du soutien de l'UMP (voir Romain Thomas, « Partie serrée dans le haut-pays grassois », Le Petit Niçois,‎ (lire en ligne))
  33. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Vallauris-Antibes-Ouest
  34. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Villars-sur-Var
  35. Résultats des élections cantonales de 2011 dans le canton de Villefranche-sur-Mer

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]