Élections législatives danoises de 1901 — Wikipédia

Élections législatives danoises de 1901
114 sièges du Folketing
(majorité absolue : 58 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 404 271
Votants 228 576
56,54 %
Parti Venstre de la réforme – Johan Henrik Deuntzer
Voix 96 481
42,87 %
Sièges obtenus 76
Højre – ?
Voix 54 103
24,04 %
Sièges obtenus 8
Parti social-démocrate – Peter Christian Knudsen
Voix 38 398
17,06 %
Sièges obtenus 14
Parti Venstre modéré – ?
Voix 26 993
11,99 %
Sièges obtenus 16
Premier ministre du Danemark
Sortant Élu
Hannibal Sehested
Højre
Johan Henrik Deuntzer
Venstre

Les élections législatives danoises de 1901 ont lieu le afin d'élire les membres du Folketing.

Contexte[modifier | modifier le code]

Il s'agit du premier scrutin à avoir lieu à bulletin secret au Danemark. Bien que largement minoritaire dans la législature sortante, le parti conservateur Højre du Premier ministre Hannibal Sehested est alors au pouvoir grâce au soutien du roi Christian IX[1].

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives danoises de 1901[2]
Parti Voix % Sièges +/-
Parti Venstre de la réforme 96 481 42,87 76 en augmentation 13
Højre 54 103 24,04 8 en diminution 8
Parti social-démocrate 38 398 17,06 14 en augmentation 2
Parti Venstre modéré 26 993 11,99 16 en diminution 7
Autres partis 9 091 4,04 0 en stagnation
Votes valides 225 066 98,46
Votes blancs et nuls 3 510 1,54
Total 228 576 100 114 en stagnation
Abstentions 175 695 43,46
Inscrits / participation 404 271 56,54

Conséquences[modifier | modifier le code]

Parti en tête par municipalité

L'Højre subit une sévère défaite lors de ces élections, qui sont suivies d'importantes manifestations en juin dans la capitale Copenhague en réaction à la tentative de maintien de Sehested par le roi. Appuyée par les manifestations populaires, la large victoire du parti de gauche réformiste Venstre permet à son chef Johan Henrik Deuntzer de remplacer Sehested le 24 juillet 1901[1].

Le scrutin marque ainsi le passage du pays au régime parlementaire et du dualisme au monisme, le Premier ministre étant depuis responsable devant le seul parlement[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Astrid E.Helle, Histoire du Danemark, HATIER, (ISBN 2-218-03846-3)
  2. Thomas T Mackie & Richard Rose (1991) The International Almanac of Electoral History, Macmillan, pp92–94