Élections législatives fidjiennes de 2018 — Wikipédia

Élections législatives fidjiennes de 2018
Les 51 sièges du Parlement
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Corps électoral et résultats
Inscrits 634 120
Votants 458 532
71,65 % en diminution 13
Blancs et nuls 4 197
Fidji d'abord – Frank Bainimarama
Voix 227 241
50,02 %
en diminution 9,2
Sièges obtenus 27 en diminution 5
Parti libéral social-démocrate – Sitiveni Rabuka
Voix 181 072
39,85 %
en augmentation 11,7
Sièges obtenus 21 en augmentation 6
Parti de la fédération nationale – Biman Prasad
Voix 33 515
7,38 %
en augmentation 1,9
Sièges obtenus 3 en stagnation
Représentation du Parlement
Diagramme
Premier ministre
Sortant Élu
Frank Bainimarama
Fidji d'abord
Frank Bainimarama
Fidji d'abord

Des élections législatives ont lieu aux Fidji le [1] afin d'élire l'ensemble des cinquante-et-un membres du Parlement, le corps législatif monocaméral, pour un nouveau mandat de quatre ans.

Le parti Fidji d'abord du Premier ministre Frank Bainimarama conserve sa majorité absolue des sièges. Malgré un net recul par rapport au scrutin précédent et à ce qu'annonçaient les sondages, il réunit seul plus de la moitié des suffrages. Bainimarama entame son nouveau mandat de Premier ministre le [2].

Histoire récente[modifier | modifier le code]

En , le contre-amiral Frank Bainimarama prend le pouvoir par un coup d'État, renversant le gouvernement nationaliste autochtone du Premier ministre Laisenia Qarase. Il accuse ce dernier d'aggraver les tensions dans le pays en menant une politique qui privilégie systématiquement les intérêts de la majorité ethnique autochtone, aux dépens des autres citoyens. Voreqe Bainimarama gouverne alors comme dictateur pendant près de huit ans, malgré les pressions internationales à son encontre. Durant cette période, il établit une égalité des droits entre tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance ethnique, et promeut un sentiment d'appartenance nationale commune. Il fait inscrire cette égalité des droits dans une nouvelle Constitution. Il rétablit des institutions démocratiques via les élections de septembre 2014, qu'il remporte[3],[4].

Partis politiques et candidats[modifier | modifier le code]

Le parti Fidji d'abord dispose d'une majorité absolue des sièges dans le Parlement sortant. Fondé par Frank Bainimarama en amont des élections de 2014, il est relativement libéral sur le plan économique, mais a également mis en œuvre une politique de développement des infrastructures en zones rurales, d'éducation gratuite et de subventions aux petites entreprises, qui a accru sa popularité[5]. Le parti présente sa liste de candidats en . Les ministres sortants y figurent presque tous en position éligible. Le ministre de la Défense, Ratu Inoke Kubuabola, et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Laisenia Tuitubou, ne se représentent pas. Rosy Akbar, ministre de la Santé, ne figure qu'en 41e place sur la liste des candidats du parti[6],[7].

Le principal parti d'opposition est le Parti libéral social-démocrate (Sodelpa), qui malgré son nom est un parti conservateur et social-libéral. Il rassemble les nationalistes autochtones partisans du gouvernement déchu de Laisenia Qarase, et souhaite toujours promouvoir les intérêts spécifiques de la majorité autochtone de la population. Il souhaite également instaurer le christianisme comme religion d'État, tandis que la Constitution introduite par le gouvernement Bainimarama en 2013 fait des Fidji un État laïc. Le chef du Sodelpa est Sitiveni Rabuka, anciennement auteur de deux coups d'État militaires en 1987 pour instituer une suprématie politique autochtone. Rabuka n'étant pas député au Parlement sortant, la fonction de chef de l'opposition parlementaire y est exercée par Ro Teimumu Kepa, l'une des plus hautes personnalités de l'aristocratie autochtone. Inculpé pour fraude électorale car accusé d'avoir présenté une fausse déclaration de patrimoine, Rabuka est reconnu non coupable par la justice le , ce qui lui permet de poursuivre sa campagne électorale[8]. La Commission indépendante contre la corruption interjette un appel, rejeté par la Haute Cour le , deux jours avant le scrutin. Le droit de Sitiveni Rabuka à se présenter à l'élection est ainsi confirmé[9].

Seul autre parti représenté au Parlement sortant, le Parti de la fédération nationale, dirigé par le député Biman Prasad, représente historiquement les intérêts de la communauté rurale indo-fidjienne.

Parmi les partis n'ayant pas de représentation au Parlement sortant, les deux principaux sont le Parti travailliste, social-démocrate et multi-ethnique, et le Parti démocrate populaire, parti politique syndicaliste issu d'une scission dans le Parti travailliste. En , le Parti démocrate populaire annonce son alliance avec le parti conservateur Sodelpa en vue de ces élections. Le PDP ne présentera de candidats que sous l'étiquette du Sodelpa, qui de son côté défendra certains des idéaux du PDP[10]. Le Parti travailliste annonce en que son chef de file pour ces élections sera Aman Ravindra Singh[11]. Le Parti fidjien unifié pour la liberté, qui avait obtenu 0,2 % des voix en 2014 avant de devenir le parti Alliance pour la liberté, renonce à présenter des candidats sous sa propre étiquette pour le scrutin de 2018. À la suite d'un accord avec le Parti travailliste, des membres de l'Alliance pour la liberté quittent leur formation politique et rejoignent le Parti travailliste, se présentant à l'élection sous cette étiquette[12].

Forces en présences[modifier | modifier le code]

Principales forces politiques
Parti
Nom en anglais
Idéologie Dirigeant Résultat en 2014
Fidji d'abord
FijiFirst
Centre à centre droit
Social-libéralisme, anti-communautarisme
Frank Bainimarama 59,17 % des voix
32 députés
Parti libéral social-démocrate
Social Democratic Liberal Party
Droite
Nationalisme ethnique, nationalisme chrétien, économie sociale de marché
Sitiveni Rabuka 28,18 % des voix
15 députés
Parti de la fédération nationale
National Federation Party
Centre à centre gauche
Social-démocratie, intérêts des Indiens des Fidji
Biman Prasad 5,46 % des voix
3 députés
Parti travailliste fidjien
Fiji Labour Party
Centre gauche
Social-démocratie
Aman Ravindra Singh 2,35 % des voix
0 députés
Parti de l'unité des Fidji
Savenaca Narube Nouveau
Parti de l'espoir
Tupou Draunidalo Nouveau

Système politique et électoral[modifier | modifier le code]

Les Fidji sont une république parlementaire et une démocratie multipartite dotée d'un parlement monocaméral.

Le Parlement des Fidji est composé de 55 sièges pourvus pour quatre ans au scrutin proportionnel plurinominal avec vote préférentiel et seuil électoral de 5 % dans une circonscription électorale unique couvrant l'ensemble du pays[13].

Le scrutin se déroule sous la forme d'un unique vote préférentiel. Chaque électeur vote pour un seul candidat parmi ceux présentés par les partis en lice ou ceux se présentant sans étiquette, et chaque voix reçue par un candidat est également comptabilisée comme une voix pour le parti dont il est membre. Après décompte de l'ensemble des voix réunies par les partis et candidats indépendants en lice, les cinquante-et-un sièges à pourvoir sont répartis à la proportionnelle selon la méthode d'Hondt entre ceux ayant franchi le seuil électoral de 5 % du total des suffrages exprimés. Les sièges obtenus par chaque parti sont alors alloués à leurs candidats dans l'ordre du nombre de votes préférentiels obtenus par chaque candidat individuellement[13],[14].

Le droit de vote s'acquiert à l'âge de 18 ans, et voter n'est pas obligatoire[13]. Le nombre de sièges du parlement est régulièrement ajusté pour suivre l'évolution démographique du pays. Il était ainsi de 50 en 2014, contre 51 en 2018.

Après les élections, la nouvelle assemblée procède à l'élection du président du Parlement. En application de l'article 93 de la Constitution, si un parti dispose d'une majorité absolue des sièges au Parlement, le chef de ce parti devient Premier ministre, à condition d'avoir lui-même été élu député. Si aucun parti n'a de majorité claire, le Parlement procède à l'élection d'un Premier ministre parmi ses membres. En vertu du principe de gouvernement responsable, le Parlement peut démettre le Premier ministre de ses fonctions à tout moment[15].

Campagne électorale[modifier | modifier le code]

Le parti Fidji d'abord organise des réunions de campagne festives et met l'accent sur la préservation de la stabilité, de l'égalité des droits civiques et de la poursuite de la croissance économique durant la prochaine législature. Il accuse le Sodelpa d'être un parti raciste focalisé sur les intérêts de la majorité autochtone de la population. Le Sodelpa, lui, se présente comme un parti ouvert et à l'écoute des préoccupations de tous les Fidjiens. Le Parti de la fédération nationale fait campagne sur la promesse d'un accroissement du salaire minimum, d'une abrogation des taxes sur les produits alimentaires de première nécessité, et d'un meilleur revenu pour les travailleurs ruraux de l'industrie de la cane à sucre[16].

La campagne s'arrête 48 heures avant le vote. Le jour du scrutin est marqué par de fortes pluies, et des avertissements de risque d'inondations. Dans vingt-six bureaux de vote, la tenue des élections est reportée en raison d'inondations. En conséquence, la commission électorale maintient l'interdiction faite aux médias de relayer toute campagne électorale, jusqu'à ce que les citoyens affectés aient pu voter[17],[18]. Ceux-ci votent le [19].

Sondages[modifier | modifier le code]

Un sondage publié par le journal Fiji Sun fin indique 56 % d'intentions de vote pour Fidji d'abord, 23 % pour le Sodelpa, 2 % pour le Parti de la fédération nationale, et 2 % également pour le Parti travailliste. 59 % des sondés souhaitent voir Voreqe Bainimarama rester Premier ministre, tandis que 14 % souhaiteraient voir Ro Teimumu Kepa lui succéder, et 13 % Sitiveni Rabuka[20].

Un sondage publié par ce même journal un an plus tard, en , indique 60 % d'intentions de vote pour Fidji d'abord, 26 % pour le Sodelpa, 6 % pour le Parti de la fédération nationale, et 4 % pour le Parti travailliste. 62 % des sondés souhaitent voir Voreqe Bainimarama rester Premier ministre, tandis que 13 % souhaiteraient voir Sitiveni Rabuka lui succéder, 11 % Ro Teimumu Kepa, 9 % Biman Prasad et 2 % le travailliste Aman Singh[21].

Un sondage fin indique que 68 % des sondés souhaitent voir Voreqe Bainimarama rester Premier ministre, 24 % lui préfèrent Sitiveni Rabuka, 5 % Biman Prasad, et moins de 0,5 % Aman Ravindra-Singh. Voreqe Bainimarama serait soutenu par 53 % des électeurs autochtones (39 % lui préférant Sitiveni Rabuka) et par 93 % des électeurs indo-fidjiens[22].

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des législatives fidjiennes de 2018[23]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Fidji d'abord 227 241 50,02 en diminution 9,15 27 en diminution 5
Parti libéral social-démocrate 181 072 39,85 en augmentation 11,67 21 en augmentation 6
Parti de la fédération nationale 33 515 7,38 en augmentation 1,92 3 en stagnation
Parti de l'unité des Fidji 6 896 1,52 Nv 0 Nv
Parti de l'espoir 2 811 0,62 Nv 0 Nv
Parti travailliste fidjien 2 800 0,62 en diminution 1,73 0 en stagnation
Votes valides 454 335 99,08
Votes invalides 4 197 0,92
Total 458 532 100 51 en augmentation 1
Abstentions 179 785 28,35
Inscrits / participation 634 120 71,65
Représentation selon l'axe gauche/droite :
3 27 21
PFN FA SODELPA

Analyse[modifier | modifier le code]

Le parti Fidji d'abord obtient un peu plus de 50,0 % des voix et conserve ainsi une courte majorité absolue des sièges au Parlement, soit 27 sièges. Le Sodelpa et le PFN demeurent les deux seuls autres partis représentés au corps législatif, avec respectivement 39,9 % et 7,4 % des voix. Aucun autre parti n'approche le quorum de 5 %, le Parti travailliste glissant à la sixième et dernière place avec seulement 0,6 % des voix[23],[24],[25].

Députés élus[modifier | modifier le code]

Sans surprise, les candidats qui recueillent le plus de voix sont Frank Bainimarama (36,9 % de tous les suffrages) ; Sitiveni Rabuka (17,0 %) ; le ministre de la Justice et bras droit de Bainimarama, Aiyaz Sayed-Khaiyum (3,8 %), et Biman Prasad (2,7 %). En cinquième place, Lynda Tabuya, ancienne cheffe du Parti démocrate populaire mais se présentant cette fois sous l'étiquette du Sodelpa, obtient 1,9 % de tous les suffrages[23].

Bien que le Parti de la fédération nationale soit traditionnellement perçu comme un parti indo-fidjien, deux de ses trois élus sont autochtones[26].

Députés élus par parti[23]
Fidji d'abord SODELPA PFN
Frank Bainimarama
Aiyaz Sayed-Khaiyum
Alipate Nagata
Parveen Kumar Bala
Vijay Nath
Mahendra Reddy
Premila Kumar
Joseph Nand
Viam Pillay
Inia Seruiratu
Mereseini Vuniwaqa
Sanjay Kirpal
Osea Naiqamu
Alvick Maharaj
George Vegnathan
Semi Koroilavesau
Jone Usamate
Rohit Sharma
Ashneel Sudhakar
Ifereimi Waqainabete
Selai Adimaitoga
Rosy Akbar
Jale Sigarara
Vijendra Prakash
Veena Bhatnagar
Alexander O'Connor
Salik Govind
Sitiveni Rabuka
Lynda Tabuya
Ro Teimumu Kepa
Mosese Bulitavu
Niko Nawaikula
Ratu Atonio Lalabalavu
Anare Jale
Peceli Vosanibola
Viliame Gavoka
Jese Saukuru
Simione Rasova
Ratu Suliano Matanitobua
Mitieli Bulanauca
Ro Filipe Tuisawau
Inosi Kuridrani
Mikaele Leawere
Aseri Radrodro
Salote Radrodro
Adi Litia Qionibaravi
Ratu Naiqama Lalabalavu
Tevita Navurelevu
Dr Biman Prasad
Pio Tikoduadua
Lenora Qereqeretabua

Conséquences[modifier | modifier le code]

Frank Bainimarama demeure Premier ministre. Son nouveau gouvernement prête serment le [27]. Jiko Luveni est réélue présidente du Parlement le , et Sitiveni Rabuka est élu chef de l'opposition parlementaire[28]. Moins d'un mois plus tard toutefois, le , Jiko Luveni meurt subitement « après une courte maladie »[29]. Ratu Epeli Nailatikau, ancien président de la République, lui succède comme président du Parlement[30].

Changements ultérieurs[modifier | modifier le code]

Le député Ashneel Sudhakar (Fidji d'abord), accusé de harcèlement sexuel et limogé de son poste de ministre des Terres, démissionne du Parlement le . Faiyaz Koya (en), prochain dans la liste du parti, lui succède comme député[31].

Le , Sitiveni Rabuka démissionne du Parlement peu après avoir cédé son poste de chef du parti Sodelpa et de chef de l'opposition parlementaire. Le même jour, le député Vijendra Prakash (Fidji d'abord) démissionne lui aussi du Parlement, étant accusé d'avoir menti pour obtenir des fonds publics à son usage personnel. Tanya Waqanika (Sodelpa) et Virendra Lal (Fidji d'abord), prochains sur les listes de leurs partis respectifs, les remplacent comme députés[32],[33],[34]. Les députés du Sodelpa élisent Ratu Naiqama Lalabalavu, l'un des grands chefs coutumiers du pays, à la fonction de chef de l'opposition parlementaire[35].

Le , Mereseini Vuniwaqa (en), députée du parti Fidji d'abord et ministre en exercice des Femmes, des Enfants et de la Lutte contre la pauvreté, démissionne du parti et donc du Parlement, sans indiquer de raison. Elle s'était opposée à un projet de loi controversé sur la régulation de l'usage des terres autochtones, et était devenue proche de Varinava Tiko, personnalité nationaliste autochtone hostile au gouvernement[36]. Sachida Nand, prochain sur la liste du parti, lui succède comme député[37].

Le 7 janvier 2022, Lynda Tabuya, députée du Sodelpa, démissionne du parti et donc également du Parlement, pour devenir membre du parti Alliance populaire créé par Sitiveni Rabuka[38]. À moins d'un an des prochaines élections législatives, il semble que son siège soit resté vacant.

Le , Niko Nawaikula (en), député du Sodelpa, est reconnu coupable de détournement de fonds publics par la Haute Cour et condamné à trois ans de prison, dont un an avec sursis. Il perd son siège de député[39].

Le 6 septembre 2022, Salote Radrodro (en), députée du Sodelpa, est reconnue coupable de corruption par la Haute Cour[40]. Condamnée à deux ans et demi de prison, elle perd son siège de députée[41].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Fiji election date confirmed », Radio New Zealand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) « Frank Bainimarama sworn in as Fiji PM », sur Radio New Zealand, .
  3. Agence France-Presse, « Fidji: élections dans un archipel coutumier des putschs », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Agence France-Presse, « L'ex-putschiste Bainimarama favori des élections fidjiennes », Tahiti Infos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) « Corking the genie », The Economist,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (en) « FijiFirst announces 51 party provisional candidates », Fiji Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Fiji's ruling party announces candidates for 2018 elections », sur Xinhua, (consulté le ).
  8. (en) « Campaign continues after Rabuka found not guilty », sur Radio New Zealand, .
  9. (en) « 'Great, and getting better': Rabuka free to contest Fiji election on Wednesday », sur Stuff.co.nz, .
  10. (en) « Fiji opposition merger "practical" », Radio New Zealand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) « Labour Names Leader For Polls », sur Fiji Sun, (consulté le ).
  12. (en) « Fiji Labour Party and Freedom Alliance Party signs (sic) partnership agreement for next month’s General Elections », sur Fiji Village, .
  13. a b et c « IPU PARLINE database: FIDJI (Parliament), Système électoral », sur Union interparlementaire (consulté le ).
  14. (sv) « Electoral system for national legislature - Fiji », sur www.idea.int (consulté le ).
  15. (en) « Constitution des Fidji », sur fiji.gov.fj.
  16. (en) « Campaigning heats up for Fiji election », sur Radio New Zealand, .
  17. (en) « Voters brave heavy rain in Fiji », sur Radio New Zealand, .
  18. (en) « Voting suspended at 26 polling stations in Fiji due to weather », sur Radio New Zealand, .
  19. (en) « 2018 General Election: Polling for 22 stations successful », sur The Fiji Times, .
  20. (en) « Bainimarama: the people's choice so far », sur Fiji Sun, .
  21. (en) « Analysis: It’s A Two-Party Race, Opinion Polls Indicate », sur Fiji Sun, (consulté le ).
  22. (en) « Bainimarama preferred PM », FijiTimes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. a b c et d (en) « FEO concludes results entry, FijiFirst to remain in power », sur Fiji Broadcasting Corporation, .
  24. « Frank Bainimarama remporte de peu les législatives à Fidji », sur Nouvelle-Calédonie 1re, .
  25. « Fidji : le premier ministre sortant remporte les législatives », sur Le Figaro, .
  26. (en) « ANALYSIS: Future Looks Grim For Fiji Labour Party », sur The Fiji Sun, .
  27. (en) « Cabinet ministers sworn-in », sur Fiji Times, .
  28. (en) « Confirmed parliamentary appointments », Fiji Sun, (consulté le ).
  29. (en) « Speaker to Parliament Dr Jiko Luveni passes away », sur FijiTimes, (consulté le ).
  30. (en) "Ratu Epeli Nailatikau elected as Speaker of Fiji parliament", Radio New Zealand, 11 février 2019
  31. (en) "Sudhakar resigns from FijiFirst, out of Parliament", Fiji Broadcasting Corporation, 16 mars 2020
  32. (en) "Government MP Vijendra Prakash resigns over FICAC charges", Fiji Broadcasting Corporation, 7 décembre 2020
  33. (en) "Fiji's opposition leader Sitiveni Rabuka resigns as member of Parliament", Radio New Zealand, 7 décembre 2020
  34. (en) "New MPs enter parliament", Fiji Broadcasting Corporation, 9 décembre 2020
  35. (en) "High chief elected Fiji's new Opposition Leader", Radio New Zealand, 9 décembre 2020
  36. (en) "Why Did Mereseini Vuniwaqa Unexpectedly Resign?", Fiji Sun, 15 août 2021
  37. (en) "Nand awarded seat in Fijian Parliament following Minister Vuniwaqa’s resignation", Fiji Times, 13 août 2021
  38. (en) "Tabuya quits Fiji's Sodelpa, joins Rabuka's party", Radio New Zealand, 8 janvier 2022
  39. (en) "Former SODELPA Parliamentarian And Lawyer Niko Nawaikula Will Spend 24 Months In Prison", The Fiji Sun, 20 mai 2022
  40. (en) "Fiji politician Salote Radrodro found guilty of corruption-related offences", The Fiji Times, 6 septembre 2022
  41. (en) "Former MP jailed for corruption", Radio New Zealand, 23 septembre 2022

Liens externes[modifier | modifier le code]