Élections législatives grecques de 1952 — Wikipédia

Les élections législatives grecques du élurent les membres du parlement grec[1]. Les partisans du maréchal Aléxandros Papágos, qui constituent le parti Ralliement grec, arrivèrent en tête. Leur leader devint Premier ministre.

Fonctionnement du scrutin[modifier | modifier le code]

Résultats[modifier | modifier le code]

Il y avait 300 sièges à pourvoir. Le parti Ralliement grec arriva en tête avec 247 sièges (49,2 % des voix), devant la coalition entre l'Union nationale progressiste du centre et le Parti libéral (51 sièges, 34,2 % des voix). Aléxandros Papágos devint Premier ministre.

Parti Votes % Sièges +/-
Ralliement grec 783 541 49,2 247 +133
Union nationale progressiste du centre-Parti libéral 544 834 34,2 51 -80
Gauche démocratique unifiée 152 011 9,5 0 -10
Parti du peuple 16 767 1,1 0 -2
Parti agricole et travailliste 10 431 0,7 0 -1
Liste des indépendants 56 679 3,6 2 +2
Parti agricole 691 0,0 0 Nouveau
Indépendants 26 853 1,7 0 0
Votes invalides/blancs 8 365
Total 1 600 172 100 300 +42
Électeurs enregistrés/Taux de participation 2 123 150 75,4
Source : Pantelis, Koutsoubinas, Gerapetritis, 2010

Analyse[modifier | modifier le code]

L'unification de la majorité des forces conservatrices au sein du Ralliement grec et l'affaiblissement du centre ont contribué au succès électoral d'Aléxandros Papágos. Le Parti du peuple de Konstantinos Tsaldaris, principal parti conservateur lors des élections législatives de 1950, n'a recueilli que 1 % des voix.

Lors d'une élection partielle en janvier 1953, Eléni Skoúra devient la première femme députée grecque de l'histoire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Antonis Pantelis, Stephanos Koutsoubinas et George Gerapetritis, « Greece », dans Dieter Nolhen et Philip Stöver (dir.), Elections in Europe : A Data Handbook, Baden-Baden, Nomos, , 2070 p. (ISBN 9783832956097)

Liens externes[modifier | modifier le code]