Élections législatives papou-néo-guinéennes de 2022 — Wikipédia

Élections législatives papou-néo-guinéennes de 2022
au
James Marape – Pangu Pati
Sièges obtenus 40 en augmentation 29
Peter O'Neill – Congrès national populaire
Sièges obtenus 16 en diminution 14
William Duma – Parti des ressources unies
Sièges obtenus 11 en augmentation 1
Patrick Pruaitch – Parti de l'alliance nationale
Sièges obtenus 6 en diminution 9
Carte
Premier ministre
Sortant Élu
James Marape
Pangu Pati
James Marape
Pangu Pati

Les élections législatives papou-néo-guinéennes de 2022 ont lieu de façon échelonnée du 4 au [1] afin de renouveler pour cinq ans les membres du Parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Elles aboutissent à la reconduction par les députés de James Marape à la fonction de Premier ministre, à la tête d'une très large coalition.

Contexte[modifier | modifier le code]

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est une démocratie multipartite et une monarchie parlementaire. C'est un royaume du Commonwealth : un État indépendant reconnaissant symboliquement la reine Élisabeth II comme chef de l'État. Le Parlement, unicaméral, est élu au suffrage universel. Il existe une multitude de partis politiques. Les gouvernements se constituent ainsi en coalitions. À l'issue des élections de 2017, vingt-et-un partis sont représentés au Parlement, mais seuls trois (le Congrès national populaire, le Parti de l'alliance nationale et le Pangu Pati) ont plus de dix sièges. Les députés changent fréquemment de parti et de camp en cours de législature.

Durant la législature 2017-2022, Peter O'Neill, chef du parti Congrès national populaire et Premier ministre depuis 2011, a perdu en 2019 la confiance d'une partie de sa majorité parlementaire, menant à la composition d'un nouveau gouvernement mené par James Marape, du Pangu Pati. Patrick Pruaitch, du Parti de l'alliance nationale, est le chef de l'opposition parlementaire à partir de [2],[3]. Durant la campagne, le Pangu Pati et le Parti de l'alliance nationale s'engagent toutefois à gouverner ensemble à l'issue des élections[4].

La population de la province de Bougainville a voté en 2019 en faveur de son indépendance vis-à-vis de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Cette indépendance n'étant toutefois pas encore effective, les citoyens de la province participent aux élections nationales de 2022.

Système politique et électoral[modifier | modifier le code]

Le Parlement national est composé de 118 sièges pourvus pour cinq ans au vote à second tour instantané dans autant de circonscriptions électorales uninominales. Dans chacune d'elles, les électeurs classent trois candidats par ordre de préférence. Est alors élu le candidat qui recueille la majorité absolue des premières préférences. À défaut, le candidat arrivé en dernier est éliminé, et les secondes préférences de ses électeurs sont répartis aux autres candidats. L'opération est répétée jusqu'à ce qu'un candidat obtienne de manière cumulée la majorité absolue. L'électeur est tenu de choisir ni plus ni moins que trois candidats, et les classer par ordre de préférence sur son bulletin de vote : ceux comportant moins ou plus de trois préférences sont considérés invalides[5],[6]. S'il n'y a que trois candidats dans sa circonscription, il doit en classer au moins deux. S'il n'y a que deux candidats, il doit indiquer au moins celui qui a sa préférence[7],[8].

Sur les 118 sièges, 96 sont pourvus dans des circonscriptions « ordinaires » couvrant le pays, tandis que les 22 sièges restants le sont dans des circonscriptions provinciales qui recouvrent les premières en suivant les limites des 22 provinces. Dans ces dernières, le vainqueur devient également le gouverneur de la province concernée[5]. Les candidats doivent avoir au moins 25 ans, et avoir résidés dans leur circonscription depuis au moins deux ans au moment de l'élection, ou bien au moins cinq ans au cours de leur vie.

Le nombre de sièges ordinaires varie en fonction de la population du pays. Il était ainsi de 89 sièges en 2017, contre 96 en 2022[6]. Le Parlement peut en outre nommer jusqu'à trois membres supplémentaires par un vote favorable à la majorité qualifiée des deux tiers des députés élus. Cette disposition est cependant rarement mise en application.

À la suite des élections, les nouveaux députés renouvellent leurs confiance dans le Premier ministre sortant, ou bien choisissent un nouveau Premier ministre.

Campagne[modifier | modifier le code]

La période de vote, échelonnée du 2 au 22 juillet, est précédée d'une campagne officielle du 12 mai au 2 juillet, au cours de laquelle s'affrontent 3 619 candidats - un record[9],[6],[10],[11].

Quatre partis présentent au moins cinquante candidats chacun, leurs chefs respectifs étant perçus comme les principaux candidats au poste de Premier ministre. Le parti Congrès national populaire de Peter O'Neill présente quatre-vingt-quinze candidats ; le Pangu Pati de James Marape, soixante-quinze ; l'Alliance nationale de Patrick Pruaitch, cinquante-neuf ; et le Parti de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Belden Namah, cinquante[12].

Comme les précédentes, ces élections sont entachées de violences. Au moins trente personnes sont tuées dans des actes de « violence liée aux élections » durant la campagne, avant l'ouverture du scrutin[11].

Déroulement[modifier | modifier le code]

L'utilisation de listes électorales non-mises à jour dans certains bureaux de vote prive de nombreuses personnes du droit de voter, et est dénoncée par un éditorial du journal Post-Courier[13]. La mission d'observation déployée par le Commonwealth des Nations constate que dans certains bureaux de vote, ce sont près de la moitié des électeurs qui n'apparaissent pas sur les listes électorales et ne peuvent donc pas voter[14].

Dès la première semaine du scrutin, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant apparemment des cas de fraude électorale (falsification de bulletins, bourrages d'urnes, enfants autorisés à voter), dont au moins un cas se déroulant en présence d'une police complaisante. Le 8 juillet, le scrutin est suspendu dans le District de la capitale nationale en raison de graves problèmes d'organisation. Le journaliste papou-néo-guinéen Scott Waide estime ce même jour que ce sont les élections législatives les plus mal organisées qu'il ait vues en vingt-quatre ans de carrière[15]. La mission d'observation du Commonwealth constate de multiples cas de corruption électorale[14].

À la mi-juillet, cinquante urnes sont dérobées après le vote dans la circonscription de Lagiap, dans la province d'Enga dans les Hautes-Terres[16]. Des électeurs en colère brûlent alors une école et plusieurs autres bâtiments[17]. Les violences font plusieurs dizaines de morts et quelque 3 000 personnes déplacées, dont certaines ont été victimes de violences sexuelles. Des routes, des ponts, des écoles et des centres médicaux ont été endommagés ou détruits[18].

Le 24 juillet, des personnes affirmant que leur candidat a été victime de fraudes électorales s'attaquent au couteau et à la machette à des partisans d'un autre candidat et à des passants de manière aléatoire dans les rues de Port Moresby, la capitale, faisant au moins deux blessés[19],[20]. Le gouvernement déploie la Force de Défense de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans la capitale et y instaure un couvre-feu[21].

L'ONU recense plus de 15 000 personnes déplacées par les violences autour des élections dans les provinces de Hela, des Hautes-Terres méridionales et d'Enga, toutes trois dans la région des Hautes-Terres - particulièrement à ou autour de Laiagam (en), Porgera (en), Kompiam (en), Margarima (en) et Nipa (en)[22]. Fin septembre, le nombre de personnes déplacées est estimé à 90 000, et l'ONU estime à 25 000 le nombre d'enfants encore empêchés de ce fait d'aller à l'école[23].

Résultats[modifier | modifier le code]

Pour les trois circonscriptions où les résultats ne sont pas encore connus en date du 22 août, ils sont espérés pour le 26 août[24].

Résultats par parti[modifier | modifier le code]

Les résultats définitifs sont les suivants[25],[26],[27],[28],[29]. Ils incluent la réélection post-mortem d'un candidat du Parti de l'alliance nationale, William Nakin, mort pendant le scrutin.

Dans la circonscription de Lagaip (en), celle du ministre du Travail et de l'Emploi Tomait Kapili et où se trouve la mine d'or de Porgera, dans les Hautes-Terres, les autorités ne peuvent que constater l'impossibilité de procéder au dépouillement, une cinquantaine d'urnes ayant été dérobées. La Commission électorale annonce donc l'annulation de l'élection dans cette circonscription, et la tenue à venir d'une élection partielle[30]. Dans les circonscriptions de Kabwum et de Markham, toutes deux dans la province de Morobe, de nombreux bulletins sont brûlés par des personnes en colère après les élections, et qui incendient également des écoles et un hôpital. Les résultats sont déclarés, tardivement à la mi-août, à partir des bulletins restants[31],[32]. La destruction par un incendie criminel de plus de 135 000 bulletins à Mendi complique également le décompte des voix pour le poste de gouverneur de la province des Hautes-Terres méridionales. Très tardivement, le 25 août, la Commission électorale attribue ce poste au sortant William Powi, à partir des bulletins disponibles[33]. Le dernier résultat à être annoncé est celui du gouverneur (et donc député) du District de la capitale nationale, le 2 septembre[34].

Les députés changent fréquemment de parti en cours de législature. Pour cette raison, la colonne « +/- (2017) » indique l'évolution du nombre de sièges par parti par rapport aux résultats des élections législatives de 2017, tandis que la colonne « +/- (2022) » indique l'évolution du nombre de sièges par parti par rapport à la situation au Parlement à la fin de la législature 2017-2022.

Le tableau indique le nombre de députés élus sous telle ou telle étiquette, ou avec aucune. Des députés peuvent toutefois changer d'allégeance peu de temps après leur entrée au Parlement. C'est le cas de Maino Pano, élu député sans étiquette de la circonscription de Kagua-Erave et qui rejoint le Parti social-démocrate dès le 11 août. Le tableau ci-dessous indique donc quatre sièges pour ce parti, qui dispose néanmoins de cinq députés dès le début de la législature[35].

Résultats des élections législatives papou-néo-guinéennes de 2022[36]
Parti Dirigeant[37] Voix[a] % +/- Sièges +/-
(2017)
+/-
(2022)
Pangu Pati James Marape 40 en augmentation 31 en augmentation 10
Congrès national populaire Peter O'Neill 16 en diminution 14 en augmentation 1
Parti des ressources unies William Duma 11 en augmentation 1 en augmentation 3
Parti de l'alliance nationale Patrick Pruaitch
(battu ; remplacé par Allan Bird)
6 en diminution 9 en diminution 5
Parti populaire William Tongamp
(battu ; remplacé par Lino Tom)[38]
4 en augmentation 2 en diminution 1
Parti pour le peuple d'abord Richard Maru 4 en augmentation 4 en augmentation 3
Parti de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Belden Namah 3 en diminution 2 en augmentation 2
Parti social-démocrate Powes Parkop 4 en augmentation 2 en augmentation 2
Parti travailliste unifié incertain
(Sam Basil est mort en mai.)
3 en augmentation 3 en diminution 6
Parti national Kerenga Kua 2 en diminution 1 en stagnation
Parti pour l'avancée de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Muglua Dilu 2 en augmentation 2 en augmentation 2
Parti libéral John Pundari 2 en augmentation 2 en diminution 1
Parti du triomphe, du patrimoine et de l'empouvoirement Don Polye 1 en diminution 3 en stagnation
Parti du progrès populaire Julius Chan 1 en diminution 4 en diminution 3
Parti travailliste populaire Luther Wenge 1 en diminution 1 en stagnation
Parti pour notre développement Puka Temu 1 en stagnation en diminution 2
Autres partis (1 siège chacun)[b 1] n/a 7 en diminution 3 en diminution 6
Candidats indépendants n/a 9 en diminution 5 en augmentation 3
Pas de résultat
(élection annulée)
n/a 1
Suffrages exprimés -
Votes blancs et nuls -
Total - 100 118 en augmentation 7
Abstention -
Inscrits/Participation -

Résultats individuels significatifs[modifier | modifier le code]

Le Premier ministre James Marape et son vice-Premier ministre John Rosso sont aisément réélus : Le premier obtient 66,8 % des voix dès le premier décompte dans sa circonscription de Tari[39], et le second 50,09 % des voix au premier décompte dans sa circonscription de Lae[40].

Le Chef de l'opposition parlementaire, Patrick Pruaitch (chef du Parti de l'alliance nationale), est battu dans sa circonscription d'Aitape-Lumi qu'il représente au Parlement depuis 2002. Le candidat du Congrès national populaire, Anderson Mise, remporte ce siège[41]. Peter O'Neill (chef du Congrès national populaire), autre grande figure de l'opposition et ancien Premier ministre, est quant à lui réélu dans sa circonscription d'Ialibu-Pangia[42].

Le ministre de l'Agriculture John Simon (Pangu Pati) est battu dans sa circonscription de Maprik, au 26e tour de décompte des suffrages, par le candidat du Congrès national populaire, Gabriel Kapris, ancien ministre du Commerce et des Industries[43]. Les autres ministres battus dans leurs circonscriptions respectives sont Pogio Giombo Ghate (Pangu Pati), le ministre de l'Environnement ; Johnson Duke Ibo (Parti du progrès populaire), le ministre des Mines ; Wesley Raminai (Pangu Pati), le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, des Sciences et des Technologies ; Michael Nali (sans étiquette), le ministre des Travaux publics ; William Onglo (Parti des ressources unies), le ministre de la Police ; et Westly Nukundj (Parti libéral), le ministre des Relations avec les provinces[26],[44].

L'ancien Premier ministre Sir Julius Chan (Parti du progrès populaire) est réélu gouverneur et député de la province de Nouvelle-Irlande, dès le premier décompte avec 54,7 % des voix[45]. Il entame ainsi son neuvième mandat de député, faisant de lui le parlementaire qui siège depuis le plus longtemps : Les deux autres députés vétérans sont Peter Ipatas et John Pundari, qui commencent chacun leur sixième mandat[37]. Décrit comme « le dernier des pères fondateurs de la Papouasie-Nouvelle-Guinée », ayant été parlementaire et ministre des Finances dans le gouvernement autonome du début des années 1970 juste avant l'indépendance du pays[46], Julius Chan est aussi, à 82 ans, le doyen d'âge du Parlement[47]. Un autre ancien Premier ministre, Paias Wingti (Mouvement démocrate populaire), perd quant à lui son poste de gouverneur et député de la province des Hautes-Terres occidentales[48].

Alors que le Parlement ne comptait aucune femme députée durant la législature 2017-2022, il en compte deux pour la législature qui s'ouvre en 2022. L'économiste Rufina Peter (Congrès national populaire) est élue députée et gouverneur de le Province centrale ; le gouverneur sortant battu, Robert Agarobe (Pangu Pati), la félicite[48]. Et Kessy Sawang (Parti pour le peuple d'abord) remporte la circonscription de la Côte de Rai[49].

Allan Marat (Parti libéral mélanésien), figure de la lutte contre la corruption, député depuis 2002 et ancien vice-Premier ministre et procureur général, est battu en étant devancé de seulement trois voix dans sa circonscription de Rabaul. Il obtient, au 7e décompte, 5 189 voix (49,99 %), contre 5 192 (50,01 %) pour son adversaire Graham Rumet du Pangu Pati. C'est le résultat le plus serré de l'histoire des élections législatives en Papouasie-Nouvelle-Guinée[50],[51].

Michael Marum (en), ancien sélectionneur de l'équipe de Papouasie-Nouvelle-Guinée de rugby à XIII et candidat sans étiquette, est élu gouverneur et député de la province de Nouvelle-Bretagne orientale, au 21e tour de décompte des voix[52],[53].

William Nakin, député de Bougainville-nord pour le Parti de l'alliance nationale, est réélu port-mortem, étant décédé le 12 juillet durant le scrutin[25].

Liste des élus par parti[modifier | modifier le code]

Pangu Pati (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
James Marape Tari-Pori Hela oui chef du parti ; Premier ministre sortant et reconduit
Mannaseh Makiba Margarima Hela oui
John Rosso Lae Morobe oui vice-Premier ministre sortant et reconduit
Philip Undialu (gouverneur) Hela oui
Graham Rumet Rabaul Nouvelle-Bretagne orientale non
Daniel Tindipu Hulia-Komo Hela non
Ian Ling-Stuckey Kavieng Nouvelle-Irlande oui ministre sortant et reconduit du Trésor public
Timothy Masiu Bougainville-sud Bougainville oui ministre sortant des Communications et des Technologies de l'information
Rainbo Paita Finschhafen Morobe oui ministre sortant de la Planification nationale
Jimmy Maladina Esa'ala Baie de Milne non
Joe Sungi Nuku Sepik occidental oui
Solan Mirisim Telefomin Sepik occidental oui ministre sortant de la Foresterie
Job Pomat Manus Manus oui président du Parlement sortant et reconduit
Charlie Benjamin (gouverneur) Manus oui
Peter Tsiamalili (gouverneur) Bougainville oui
Isi Henry Leonard Samarai-Murua Baie de Milne oui ministre sortant du Tourisme, des Arts et de la Culture
Pila Niningi Imbonggu Hautes-Terres méridionales oui ministre sortant des Relations avec les provinces
Aiye Humai Tambua Goroka Hautes-Terres orientales oui
Kobby Bomareo Tewae-Siasi Morobe oui
Francis Maneke Nakanai (nouvelle) Hautes-Terres occidentales non
Sasindran Muthuvel (gouverneur) Nouvelle-Bretagne occidentale oui
Miki Kaeok Wapenamanda Enga non
John Boito Obura-Wanenara Hautes-Terres orientales non
Henry Jones Amuli Sohe Oro oui
Saki Soloma Okapa Hautes-Terres orientales oui
Casmiro Aia Goilala Centrale non
Sekie Agisa Fly-sud Ouest oui ministre sortant des Services pénitenciers
Robert Naguni Bogia Madang oui
Sir Ano Pala Rigo Centrale non
Thomas Opa Kerema Golfe non
Chris Haiveta (gouverneur) Golfe oui
Jacob Maki Mul-Baiyer Hautes-Terres occidentales non
Win Daki Tambul Neyblyer Hautes-Terres occidentales oui ministre sortant de la Défense
Jimmy Uguro Usino Bundi Madang oui ministre sortant de l'Éducation
Taboi Yoto (gouverneur) Ouest oui
John Kaupa Moresby nord-est District de la capitale nationale oui
Lohia Samuel Moresby nord-ouest District de la capitale nationale oui
John Boito Obura-Wonenara Hautes-Terres orientales non
Soroi Eoe Kikori Golfe oui ministre sortant et reconduit des Affaires étrangères et du Commerce extérieur
William Powi (gouverneur) Hautes-Terres méridionales oui

Congrès national populaire (opposition)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Peter O'Neill Ialibu-Pangia Hautes-Terres méridionales oui chef du parti ; ancien Premier ministre
Elias Kapavore Pomio Nouvelle-Bretagne orientale oui vice-chef du parti
Joseph Lelang Kandrian-Gloucester Nouvelle-Bretagne occidentale oui élu chef de l'opposition parlementaire
Douglas Tomuriesa Kiriwian-Goodenough Baie de Milne oui élu vice-chef de l'opposition
Gabriel Kapris Maprik Sepik oriental non Meurt le .
Ereman Tobaining Jnr Kokopo Nouvelle-Bretagne orientale non
Johnson Wapunai Ambuti-Drekikeir Sepik occidental oui
David Arore Ijivitari Oro non
Anderson Mise Aitape-Lumi Sepik occidental non
Ricky Morris Alotau Baie de Milne non
Gordon Wesley (gouverneur) Baie de Milne non
Robert Atiyafa Henganofi Hautes-Terres orientales oui
Steven Pim Dei Hautes-Terres occidentales non Meurt le .
Rufina Peter (gouverneure) Centrale non
Simon Sia (gouverneur) Hautes-Terres orientales non
Patrick Basa Kabwum Morobe oui

Parti des ressources unies (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
William Duma Mount Hagen Hautes-Terres occidentales oui chef du parti ; ministre sortant et reconduit des Entreprises publiques
William Bando Koroba-lac Kopiago Hela non
Jason Peter Golfe de Huon Morobe non
Jelta Wong Gazelle Nouvelle-Bretagne orientale oui ministre sortant de la Santé
Bras Mek Gorosahu Daulo Hautes-Terres orientales non
Simon Kilepa Lufa Hautes-Terres orientales non
Kevin Isifu Wewak Sepik oriental oui Meurt le . Le parti perd ce siège au profit du candidat du Parti social-démocrate, Stanley Samban, lors de l'élection partielle.
Wai Rapa (gouverneur) Hautes-Terres occidentales non
Joe Kuli Anglimp-sud Waghi Jiwaka oui
Simon Kaiwi (gouverneur) Jiwaka non
Ekime Mek Gorosahu Daulo Hautes-Terres orientales non
Alexander Suguman Orme Sumkar Madang non

Parti de l'alliance nationale (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Walter Schnaubelt Namatanai Nouvelle-Irlande oui
Allan Bird (gouverneur) Sepik oriental oui élu chef du parti
Salio Waipo Angoram Sepik oriental oui
Peter Name Isoaimo Kairuku (nouvelle) Centrale oui (dans une autre circonscription)
William Nakin Bougainville-nord Bougainville oui réélection posthume L'Alliance nationale perd ce siège au profit de la candidate du Pangu Pati Francesca Semoso, lors de l'élection partielle.
Tony Wouwou (gouverneur) Sepik occidental oui

Parti populaire (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Sir Peter Ipatas (gouverneur) Enga oui fondateur du parti
Lino Tom Wabag Enga oui ministre sortant des Pêcheries. élu chef du parti après les élections
Freddie Reu Kumai Talasea Nouvelle-Bretagne occidentale non
Wake Goi Jimi Jiwaka oui ministre sortant du Développement local, de la Jeunesse et des Cultes

Parti social-démocrate (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Justin Tkatchenko Moresby-sud District de la capitale nationale oui ministre sortant du Logement et du Développement urbain
Simon Dumarinu Bougainville-centre Bougainville non
Billy Joseph Nipa-Kutubu Hautes-Terres méridionales non
Powes Parkop (gouverneur) District de la capitale nationale oui chef du parti

Parti pour le peuple d'abord (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Richard Maru Yangoru-Saussia Sepik oriental oui
Theo Pelgen Nawaeb Morobe non
Kessy Sawang Côte de Rai Madang non
Ramsey Pariwa (gouverneur) Madang non

Parti travailliste unifié (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Sam Basil Junior Bulolo Morobe non siège tenu par son père Sam Basil jusqu'à sa mort peu avant l'élection
Raphael Tonpi Mendi-Minhu Hautes-Terres méridionales non
Koni Iguan Markham Morobe oui

Parti de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Belden Namah Vanimo-Green Sepik occidental oui chef du parti
Agena Gamai Delta Fly (nouvelle) Ouest non
Lucas Dawa Dekena Gumine Chimbu non

Parti national (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Kerenga Kua Sinasina-Yongamugl Chimbu oui chef du parti ; ministre sortant du Pétrole
Francis Yori Alua Karimui-Nomane Chimbu non

Parti pour l'avancée de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Muguwa Dilu Kundiawa Gembogl Chimbu non
Francis Siune Kerowagi Chimbu non

Parti libéral (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Sir John Pundari Kompian-Ambum Enga oui ministre sortant des Finances et du Développement rural
Noah Kool (gouverneur) Chimbu non

Parti du triomphe, du patrimoine et de l'empouvoirement (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Don Polye Kandep Enga oui

Parti du progrès populaire (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Sir Julius Chan (gouverneur) Nouvelle-Irlande oui ancien Premier ministre

Parti travailliste populaire (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Luther Wenge (gouverneur) Morobe non

Parti pour notre développement (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Sir Puka Temu Abau Centrale oui

Parti de réforme populaire (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
James Donald Fly-nord Ouest oui

Parti de la destinée de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Marsh Narewec Wau-Waria (nouvelle) Morobe non

Alliance mélanésienne (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Joseph Yopyyopy Wasera-Gawi Sepik oriental oui

Parti des Verts de Papouasie-Nouvelle-Guinée (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Richard Masere Popondetta (nouvelle) Oro oui (dans une autre circonscription)

Mouvement populaire pour le changement (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Gary Juffa (gouverneur) Oro oui

Parti de la nouvelle génération (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Keith Iduhu Hiri Koiari (nouvelle) Centrale non

Parti de l'allégeance (majorité parlementaire)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Bryan Kramer Madang Madang oui ministre sortant de l'Immigration. Destitué le pour outrage à la justice.

Indépendants (sans étiquette)

Nom[25] Circonscription Province Sortant ? Remarques Changements ultérieurs
Maso Karipe Pogera-Paiela (nouvelle) Enga non Devient membre du Pangu Pati. Meurt le .
Kinoka Feo Unggai-Bena Hautes-Terres orientales non
Solen Loifa Menyamya Morobe non
Benjamin Mul Waghi-nord Jiwaka non
Michael Marum (gouverneur) Nouvelle-Bretagne orientale non
William Hagahuno Kainantu Hautes-Terres orientales non
Maina Pano Kagua-Erave Hautes-Terres méridionales non Rejoint le Parti social-démocrate après son élection.
Maso Hewabi Fly-centre Ouest non
James Nomane Chuave Chimbu non
Kansol Kamdara Ramu-centre Madang non

Circonscription pour laquelle les résultats ne sont pas encore connus

Formation du gouvernement[modifier | modifier le code]

Le 9 août, Job Pomat (Pangu Pati) est réélu président du Parlement, sans opposition[54]. Il préside ensuite à l'élection du Premier ministre. Les résultats des élections n'étant pas complets, il n'y a que quatre-vingt-dix-neuf députés présents. Le président ne vote pas, et l'ancien Premier ministre Peter O'Neill quitte la chambre, refusant de prendre part au scrutin. Seul candidat, James Marape est réélu Premier ministre avec quatre-vingt-dix-sept voix pour et aucune contre[55]. En vue de son gouvernement, il a forgé un accord de coalition rassemblant dix-sept partis (dont les principaux sont son Pangu Pati et le Parti des ressources unies de William Duma) et des députés indépendants[56].

Les partis de la majorité parlementaire incluent également le Parti de la Papouasie-Nouvelle-Guinée (de Belden Namah), le Parti de l'alliance nationale (d'Allan Bird), le Parti travailliste populaire, le Parti du progrès populaire, le Parti des Verts, le Parti de la Nouvelle génération, le Parti du triomphe, du patrimoine et de l'empouvoirement, le Mouvement populaire pour le changement, le Parti social-démocrate, le Parti travailliste unifié, le Parti populaire, le Parti de réforme populaire, le Parti de l'alliance mélanésienne, le Parti pour le peuple d'abord, et le Parti de l'allégeance[57],[58],[56],[59],[60],[61].

Le 11 août, James Marape nomme un gouvernement provisoire de cinq membres, se donnant le temps de réfléchir à l'attribution des autres ministères aux membres de la coalition[62].

Le 12 août, le parti Congrès national populaire choisit Joseph Lelang comme chef de l'opposition parlementaire[63],[64]. Ce parti forme seul l'opposition parlementaire, les autres partis rejoignant la majorité parlementaire[37]. Initialement composée donc de seize députés, l'opposition parlementaire n'en compte plus que neuf en décembre 2022, plusieurs députés d'opposition ayant rejoint la majorité[65].

Changements ultérieurs[modifier | modifier le code]

William Nakin, député de Bougainville-nord pour le Parti de l'alliance nationale, meurt le 12 juillet 2022 durant les élections et est déclaré réélu après sa mort. Une élection partielle devait avoir lieu du 3 au 16 juin 2023 dans sa circonscription, mais est retardée faute de moyens financiers pour sa tenue[66],[67]. Elle se tient finalement du 2 au 6 octobre[68], et est remportée par la candidate du Pangu Pati, Francesca Semoso[69].

Le dépouillement n'ayant pas pu avoir lieu dans la circonscription de Lagaip en raison du vol d'urnes, une élection partielle devait se tenir dans cette circonscription du 3 au 16 juin 2023 également[30],[67]. Retardée pour des raisons financières et prévue du 20 au 27 octobre[70], elle est retardée à nouveau pour permettre aux étudiants citoyens de cette circonscription de passer leurs examens sans avoir à penser aussi au scrutin[71].

Kevin Isifu, député de Wewak pour le Parti des ressources unies, meurt d'un cancer le 13 septembre 2022[72]. L'élection partielle devait se tenir elle aussi du 3 au 16 juin 2023[67], mais est retardée faute de moyens financiers et se tient du 3 au 9 octobre[73]. Elle est remportée par Stanley Samban du Parti social-démocrate[74].

Le 24 mai 2023, Bryan Kramer, député de Madang pour le Parti de l'allégeance, est démis de ses fonctions de député par le gouverneur général Sir Bob Dadae le 24 mai 2023. Ceci fait suite à sa condamnation pour outrage à la justice pour avoir posté un message sur Facebook sous-entendant un conflit d'intérêts chez le président de la Cour suprême Sir Gibbs Salika (en), et pour avoir affirmé sur Facebook que Peter O'Neill avait demandé à Sir Gibbs d'accepter un document frauduleux pour échapper à des poursuites pour corruption. Bryan Kramer avait également été déclaré coupable d'avoir obtenu du Parlement l'adoption d'une loi créant une Autorité publique pour le développement du district de Madang, que les juges considèrent comme ayant un fonctionnement opaque[75],[76].

Gabriel Kapris, député de Maprik pour le parti Congrès national populaire, meurt d'une crise cardiaque le [77].

Steven Pim, député de Dei pour le Congrès national populaire et ministre fantôme du Pétrole et de l'Énergie, meurt d'une crise cardiaque le [78].

Maso Karipe, député de Porgera-Paiela pour le Pangu Pati (élu initialement sans étiquette), meurt à l'issue d'une longue maladie[79].

Le 24 novembre 2023, l'élection de Henry Amuli (Pangu Pati) comme député de Sohe est annulée par la Cour suprême car des électeurs ont été corrompus par son directeur de campagne avec son accord. Il perd de ce fait également son rôle de ministre du Commerce[80].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Premières préférences
  1. Parti de réforme populaire ; Parti de la destinée de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Parti des Verts de Papouasie-Nouvelle-Guinée ; Alliance mélanésienne ; Mouvement populaire pour le changement ; Parti de la nouvelle génération ; Parti de l'allégeance

Références[modifier | modifier le code]

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  74. (en) "Wewak's new MP", The National, 18 octobre 2023
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  76. (en) "PNG Parliament Confirms Dismissal Of Madang MP Bryan Kramer", PNG Facts, 9 juin 2023
  77. (en) "East Sepik MP Kapris dies from heart attack", The Post-Courier, 14 août 2023
  78. (en) "PNG Member of Parliament Steven Pim passes on", Papua New Guinea Today, 24 septembre 2023
  79. (en) "Fourth MP dies", The National, 9 novembre 2023
  80. (en) "By-election for Sohe", The National, 27 novembre 2023

Voir aussi[modifier | modifier le code]