Élisabeth de Wurtemberg (1933-2022) — Wikipédia

Élisabeth de Wurtemberg
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Biographie
Titulature Duchesse de Wurtemberg
Princesse des Deux-Siciles
Dynastie Maison de Wurtemberg
Nom de naissance Elisabeth Maria Margarethe Alix Helene Rosa Philippine Christine Josepha Therese vom Kinde Jesu Herzogin von Württemberg
Naissance
Stuttgart (Allemagne)
Décès (à 88 ans)
Bristol (Royaume-Uni)
Sépulture Crypte de l'église Saint-Michel du château d'Altshausen
Père Philippe Albert de Wurtemberg
Mère Rose-Marie de Habsbourg-Toscane
Conjoint Antoine de Bourbon-Siciles
Enfants François de Bourbon-Siciles
Marie-Caroline de Bourbon-Siciles
Janvier de Bourbon-Siciles
Marie‑Annonciade de Bourbon‑Siciles
Religion Catholicisme

Description de l'image Coat of Arms of the Kingdom of Württemberg 1817-1921.svg.

Élisabeth de Wurtemberg (en allemand : Elisabeth Herzogin von Württemberg), duchesse de Wurtemberg puis par mariage princesse des Deux-Siciles, née le à Stuttgart en Allemagne et morte le à Bristol au Royaume-Uni, est un membre de la maison de Wurtemberg puis de la maison de Bourbon-Siciles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élisabeth de Wurtemberg (Elisabeth Maria Margarethe Alix Helene Rosa Philippine Christine Josepha Therese vom Kinde Jesu Herzogin von Württemberg), naît le à Stuttgart, en Allemagne. Elle est la fille du duc Philippe Albert de Wurtemberg, chef de la maison de Wurtemberg, et de l'archiduchesse Rose-Marie de Habsbourg-Toscane[1]. Elle est baptisée le , tenue par sa tante paternelle la duchesse Margarethe de Wurtemberg[2].

Par son père, elle est la petite-fille du duc Albert de Wurtemberg, dernier prince héritier de Wurtemberg, et de l'archiduchesse Marguerite de Habsbourg-Lorraine ; par sa mère, elle est la petite-fille de l'archiduc Pierre-Ferdinand de Habsbourg-Toscane, grand-duc de Toscane, et de la princesse Marie-Christine de Bourbon-Siciles. Sa sœur cadette, la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, se marie en 1957 avec Henri d'Orléans, héritier du trône de France (dont elle divorce en 1984), et son frère, le duc Charles de Wurtemberg, est, de 1975 à 2022, prétendant au trône de Wurtemberg[3].

Après l'arrivée au pouvoir d'Hitler en Allemagne, sa famille est contrainte de quitter Stuttgart en 1934 pour s'installer dans la banlieue de Berlin en raison de l'hostilité des dirigeants nazis à l'égard des anciennes dynasties allemandes[4].

Élisabeth de Wurtemberg meurt à Bristol au Royaume-Uni, où elle résidait chez sa fille cadette depuis son veuvage, des suites d'une longue maladie, le , à l'âge de 88 ans[5],[6],[7]. Elle est inhumée le suivant dans la crypte de l'église Saint-Michel du château d'Altshausen, résidence de la maison de Wurtemberg[7].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Le , elle épouse civilement le prince Antoine de Bourbon-Siciles (1929-2019)[1], fils du prince Gabriel de Bourbon-Siciles et de sa première épouse, la princesse Malgorzata Izabella Czartoryska[8]. Le mariage religieux a lieu le lendemain en la chapelle du château d'Altshausen, propriété des ducs de Wurtemberg en Allemagne[2].

Le couple a quatre enfants et sept petits-enfants[8],[9],[10] :

  • le prince François de Bourbon-Siciles (es) (né le à Ravensbourg), qui épouse, le à Genève (Suisse), la comtesse Alexandra de Schönborn-Wiesentheid (née le à Zurich), fille du comte Franz-Clemens de Schönborn-Wiesentheid et de la princesse Tatjana Konstantinovna Gorchakov, d'où postérité : le prince Antoine de Bourbon-Siciles (es) (né le à Genève) et la princesse Dorothée de Bourbon-Siciles (née le à Zurich) ;
  • la princesse Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (née le à Friedrichshafen), qui épouse, le à Tübingen, le Dr Andreas Baumbach (né le à Tübingen), d'où postérité : Philipp Baumbach (1996), Alexander Baumbach (1998) et Constantin Baumbach (2000) ;
  • le prince Janvier de Bourbon-Siciles (né le à Ravensbourg), resté célibataire ;
  • la princesse Marie‑Annonciade de Bourbon‑Siciles (née le à Friedrichshafen), qui épouse, le à la cathédrale Saint-Henri d'Helsinki (Finlande), le comte Carl Fredrik Creutz (né le ), fils du comte Carl Johan Lennart Creutz (1946) et de Kristina Maria Kemner (1948), d'où postérité : la comtesse Sophie Creutz (2007) et la comtesse Charlotte Creutz (2011).

Distinction[modifier | modifier le code]

Titulature[modifier | modifier le code]

  •  : Son Altesse Royale la duchesse Élisabeth de Wurtemberg ;
  •  : Son Altesse Royale la princesse Élisabeth de Bourbon-Siciles.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Kingdom of Wurttemberg – House of Württemberg », sur almanachdegotha.org (consulté le ).
  2. a et b da Rocha Carneiro 2000, p. 101.
  3. Énache 1999, p. 690-691.
  4. (de) Genealogisches Handbuch des Adels : Fürstlich Hauser Band XVI, Limburg an der Lahn, , 624 p. (ISBN 978-3-7980-0824-3), p. 179-180.
  5. « Décès de la duchesse Elisabeth de Wurtemberg, princesse Antoine de Bourbon-Deux-Siciles (1933-2022) », sur noblesseetroyautes.com (consulté le ).
  6. « Thiron-Gardais : la princesse Diane de France attendue samedi chez Stéphane Bern ne vient plus », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
  7. a et b (de) « Schwester des Herzogs von Württemberg im Alter vom 88 Jahren Verstorben », sur pressreader.com, (consulté le ).
  8. a et b (en) « Kingdom of the Two Sicilies – House of Bourbon », sur almanachdegotha.org (consulté le ).
  9. (en) Paul Theroff, « Two Sicilies », sur angelfire.com (consulté le ).
  10. (en) « Descendants of King Louis Philippe I of the French », sur heinbruins.nl (consulté le ).
  11. « S.A.R. la Princesse Elisabetta de Bourbon des Deux Siciles », sur realcasadiborbone.it (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN 978-2-908003-17-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]