Émile Trélat — Wikipédia

Émile Trélat est un homme politique français né le à Paris et mort le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Ulysse Trélat, il est architecte (École des beaux-arts) et ingénieur diplômé de l'École centrale des arts et Manufactures en 1840. Il dirige la faïencerie de Rubelles (Seine-et-Marne), puis se tourne vers l'architecture. Élève de Louis-Charles Mary (1791-1870), ingénieur en chef de la Ville de Paris, et admirateur de Viollet-le-Duc, il prône une approche utilitariste de l'architecture civile, sans cependant négliger l'ornementation[1]. Il est professeur de construction civile au Conservatoire national des arts et métiers[2] de 1854 à 1895 et fonde en 1865 l'École spéciale d'architecture. En 1871, il est architecte en chef du département de la Seine. Député de la Seine de 1891 à 1898, sur les bancs radicaux, il s'intéressa aux bâtiments parisiens: reconstruction de l'Opéra-Comique, construction de la gare des Invalides, de la gare d'Orsay... ; la salubrité publique (assainissement des égouts) fut une autre de ses préoccupations[3].

Il est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (22e division).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Valérie Nègre et Jean-Philippe Garric (dir.), Bibliothèques d’atelier : Édition et enseignement de l’architecture, Paris 1785-1871, Paris, Publ. de l’INHA, coll. « Panoramas », , 80 p. (ISBN 9782917902783, DOI 10.4000/books.inha.3183), « Architecture et construction dans les cours de l’École centrale des arts et manufactures (1833-1864) et du Conservatoire national des arts et métiers (1854-1894) »
  2. Frédéric Seitz, « L'enseignement de la construction, de l'architecture et du dessin à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. L'apport d'Emile Trélat et Jules Pillet », Les Cahiers d'histoire du CNAM, nos 2-3,‎ , p. 157
  3. « CTHS - TRÉLAT Emile », sur cths.fr (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Émile Trélat », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes[modifier | modifier le code]