Émilie Guerel — Wikipédia

Émilie Guerel
Illustration.
Émilie Guerel en mai 2017.
Fonctions
Députée française

(5 ans)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 7e du Var
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur Jean-Sébastien Vialatte
Successeur Frédéric Boccaletti
Biographie
Date de naissance (40 ans)
Lieu de naissance Carpentras (Vaucluse, France)
Nationalité Française
Parti politique LREM
Profession Professeur d'anglais

Émilie Guerel, né le à Carpentras, est une professeure d'anglais et femme politique française. Elle est députée de la 7e circonscription du Var sous l'étiquette La République en marche de 2017 à 2022.

Formation et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

En 2004, elle obtient une licence en langue anglaise puis obtient son CAPES d'anglais. Elle enseigne dans des collèges à Saint-Étienne puis à Ollioules[1].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

En 2015, alors qu'elle prépare le concours d'entrée pour Sciences Po, elle découvre les idées d'Emmanuel Macron et y adhère[1].

En , elle crée le comité local La République en marche ! de Sanary-sur-Mer. Elle est également référente des Jeunes avec Macron dans le département du Var[2]. Elle participe à la rédaction du site « Vision Macron » apportant des précisions sur le programme présidentiel d'Emmanuel Macron[3].

Élections législatives de 2017[modifier | modifier le code]

Le , elle est investie par La République en marche ! dans la septième circonscription du Var[4].

À l'issue du premier tour, Émilie Guerel obtient 31,55 % des suffrages exprimés et est opposée au candidat Front national Frédéric Boccaletti au second tour.

Elle est finalement élue députée avec 56,97 % des voix[5].

Controverse[modifier | modifier le code]

Escroquerie à l'assurance maladie[modifier | modifier le code]

En , elle est l'objet d'une plainte déposée par le responsable UDI dans le Var Jean-Pierre Colin pour « escroquerie à l'assurance maladie ». Émilie Guerel aurait fait activement campagne pour La République en marche d' à mai 2017 alors qu'elle était supposée être en arrêt maladie[6].

En réponse à ces accusations, elle a indiqué s'être mise en disponibilité pour faire campagne pendant les élections législatives mais ne dément pas non plus avoir été en arrêt-maladie pendant cette période[6]. Émilie Guerel a également précisé avoir mené des actions de bénévolat depuis son domicile et lors des week-ends. Elle a également dénoncé les « méthodes d'intimidation » de Jean-Pierre Colin, qui serait déçu de ne pas avoir obtenu l'investiture La République en marche[7].

Médias[modifier | modifier le code]

Selon le Nouvel Obs, lors de la création de cet article le à la suite des élections législatives, des « tentatives de censure » et des interventions « visiblement partisanes » ont été enregistrées[8].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Elle est divorcée et mère d'un enfant.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Émilie Guerel sur le site de La République en marche ! », sur legislatives.en-marche.fr (consulté le )
  2. « Législatives : qui est Émilie Guerel, nouvelle députée REM de la 7e circonscription du Var ? », sur francebleu.fr, (consulté le )
  3. « Législatives 2017: qu'est-ce qui fait marcher Emilie Guérel (LREM) ? », sur varmatin.com, (consulté le )
  4. Anne Fuerxer, « Qu'est-ce qui fait marcher Emilie Guérel (LREM) ? », Var Matin,‎ (lire en ligne)
  5. « Var (83) - 7ème circonscription », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  6. a et b « Var : une candidate REM visée par une plainte », sur lepoint.fr, (consulté le )
  7. « Les candidats La République en marche face aux polémiques », sur parismatch.com, (consulté le )
  8. « Wikipédia : coups de gomme avantageux sur les pages de députés », sur Le Nouvel Obs,

Liens externes[modifier | modifier le code]