Épinal — Wikipédia

Épinal
De haut en bas, de gauche à droite : Vue de la Moselle la nuit ; Maison du bailli d'Épinal ; Basilique Saint-Maurice d'Épinal ; Château d'Épinal.
Blason de Épinal
Blason
Épinal
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
(préfecture)
Arrondissement Épinal
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération d'Épinal
Maire
Mandat
Patrick Nardin
2020-2026
Code postal 88000
Code commune 88160
Démographie
Gentilé Spinaliens
Population
municipale
32 285 hab. (2021 en augmentation de 1,09 % par rapport à 2015)
Densité 545 hab./km2
Population
agglomération
61 799 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 28″ nord, 6° 27′ 04″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 492 m
Superficie 59,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Épinal
(ville-centre)
Aire d'attraction Épinal
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Épinal-1 et de Épinal-2
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Épinal
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Épinal
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Épinal
Liens
Site web www.epinal.fr

Épinal Écouter (en lorrain et en vosgien : Pinau ou Pinaud /pi.noː/ ou encore Spinasch) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Préfecture des Vosges, elle se situe au sud de la région historique et culturelle de Lorraine. Épinal est traversée par la Moselle, un affluent du Rhin.

Au recensement de 2021, la commune intra-muros (sans sa banlieue) comptait 32 285 habitants. L'aire urbaine d'Épinal compte en 2018 quant à elle 119 955 habitants et 59 586 emplois en 2017 dans sa zone d'emploi[1]. Il s'agit, de loin, de la première ville vosgienne, et de la quatrième de Lorraine, derrière Metz, Nancy et Thionville ainsi que de la douzième de la région Grand Est.

Épinal est le premier pôle économique et commercial du département et joue donc un rôle majeur à l'échelle régionale dans le cadre du Sillon lorrain. La population de l’unité urbaine d’Épinal a tendance à stagner depuis plusieurs décennies (61 880 habitants en 2019 contre 61 480 en 1968)[2]

Connue d'abord pour son imagerie, fondée en 1796 par Pellerin, la ville l'est également pour son château et sa basilique.

Ses habitants sont appelés les Spinaliens Écouter.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Dans le sud de la Lorraine, à proximité de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse, Épinal bénéficie d’une situation privilégiée au cœur de l’Europe, aux confins de la Banane bleue.

Épinal est située à 320 km à l’est de Paris, 107 km au sud-ouest de Strasbourg (la Capitale régionale), 70 km au sud de Nancy et 81 km au nord-ouest de Mulhouse.

Épinal est traversée par la Moselle. La ville se trouve dans un couloir creusé par cette dernière dans les couches de grès vosgien reposant sur le soubassement granitique du massif des Vosges. Le granite clair porphyroïde affleure au fond de la vallée de la Moselle. La largeur de la vallée est d’environ 750 m.

La ville est entourée de plateaux plus ou moins arrondis avec une pente relativement marquée notamment sur la rive droite. La pente est parfois échancrée par des vallées secondaires comme la rue Saint-Michel et le faubourg d’Ambrail au nord[3]. L’altitude au niveau de la Moselle au centre de la ville est de 324 m. À l’ouest (rive gauche), les plateaux s’élèvent jusqu’à une altitude de 360 à 440 m et pour l’est (rive droite), ils atteignent une altitude de 360 à 470 m. La vallée de la Moselle s’élargit rapidement en aval de la ville.

  • Le cadre est verdoyant, les forêts de résineux et de hêtres des plateaux sont visibles du centre-ville[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Golbey, Hadol, Jeuxey, Renauvoid, Uriménil, Arches, Archettes, Aydoilles, La Baffe, Chantraine, Deyvillers, Dinozé, Dogneville et Dounoux.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Épinal a une altitude minimale de 315 m et maximale de 492 m ; son altitude moyenne est de 404 m tandis que celle de sa mairie est de 330 m[5].

L’ouest du département et ses roches sédimentaires composant le Plateau lorrain, contraste avec l’ancien socle de roches cristallines et gréseuses sur lequel repose la montagne vosgienne à l’Est ; ceci occasionne une multitude de paysages et de reliefs[6].

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Moselle, la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, le ruisseau le Saint-Oger, le ruisseau de l'Etrangleux, le ruisseau des Bolottes, le ruisseau d'Olima, le canal de l'Est (Branche d'Epinal), le ruisseau de Bertramenil, le ruisseau de la Tranchee de Docelles, le ruisseau de la Vierge (ou des 40 Semaines) et le ruisseau de Soba[7],[Carte 1].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[8].

La rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont et se jette dans l'Avière à Chaumousey, alimentant le réservoir de Bouzey, après avoir traversé douze communes[9].

Le ruisseau le Saint-Oger, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de La Baffe et se jette dans la Moselle à Thaon-les-Vosges, après avoir traversé sept communes[10].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 194 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Épinal », sur la commune de Dogneville à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 907,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Statistiques 1991-2020 et records EPINAL (88) - alt : 317m, lat : 48°12'38"N, lon : 6°27'06"E
Records établis sur la période du 01-06-1986 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,9 −0,8 1,2 3,7 7,8 11,3 13,2 12,9 9,3 6,5 2,7 0,2 5,6
Température moyenne (°C) 2 2,9 6,2 9,5 13,5 17,1 19,1 18,9 14,8 10,8 5,9 3 10,3
Température maximale moyenne (°C) 4,9 6,6 11,1 15,3 19,2 22,9 25,1 24,9 20,3 15,2 9,2 5,7 15
Record de froid (°C)
date du record
−18,9
12.01.1987
−17,1
07.02.1991
−17,8
01.03.05
−7,5
08.04.03
−1,6
01.05.1989
0,9
03.06.06
4,4
31.07.15
2,6
30.08.1998
−0,6
29.09.1987
−6,7
30.10.1997
−13,6
23.11.1998
−18,8
24.12.01
−18,9
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
05.01.1999
20,6
27.02.19
24,5
31.03.21
27,6
27.04.1993
31
25.05.09
36,8
18.06.22
39,3
25.07.19
38
09.08.03
32,8
15.09.20
27,9
08.10.23
23,1
08.11.15
17,8
16.12.1989
39,3
2019
Ensoleillement (h) 626 865 1 425 1 775 2 065 2 251 2 377 2 205 1 705 1 128 639 538 17 598
Précipitations (mm) 76,7 65 67,1 61,8 82,1 73,1 71,5 72,6 77,1 88,8 83,1 88,1 907
Source : « Fiche 88136001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,9
−0,9
76,7
 
 
 
6,6
−0,8
65
 
 
 
11,1
1,2
67,1
 
 
 
15,3
3,7
61,8
 
 
 
19,2
7,8
82,1
 
 
 
22,9
11,3
73,1
 
 
 
25,1
13,2
71,5
 
 
 
24,9
12,9
72,6
 
 
 
20,3
9,3
77,1
 
 
 
15,2
6,5
88,8
 
 
 
9,2
2,7
83,1
 
 
 
5,7
0,2
88,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Épinal est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Épinal, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[21] et 61 488 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), zones urbanisées (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), prairies (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Épinal est clairement divisée en deux pôles, de part et d’autre de la Moselle[27]. Rive droite ou quartier historique (hôtel de ville, palais de justice, marché, théâtre, basilique, préfecture, Conseil général, restaurants, cinéma) et rive gauche (commerces, musée, gares) ou nouvelle ville. Chacun de ces deux pôles a pour centre une place importante ; place des Vosges sur la rive droite de la Moselle et place des Quatre-Nations sur la rive gauche.

Quartiers[modifier | modifier le code]

La ville se compose de dix quartiers constitutifs[30].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Située au cœur de l'Europe, le long de la vallée de la moyenne Moselle, Épinal est à la croisée de chemins commerciaux, industriels et touristiques, au carrefour de l'Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg et de la Suisse.

Voies routières[modifier | modifier le code]

La RN 57 dans l'agglomération spinalienne.

Véritablement au cœur du réseau routier départemental, Épinal dispose depuis une quarantaine d'années d'une desserte nord-sud (RN 57 / E23) la situant à 75 km (h 40) de Nancy, 130 km (h 15) de Metz et ouvrant l'accès tant à l'Europe du Nord (A31) qu'à la Franche-Comté, l'Alsace et la Suisse (RN 66).

Dans le sens est-ouest, la ville bénéficie également d'un accès privilégié à l'Ouest vosgien grâce à la RD 166 doublée entre Uxegney et Dompaire. Un projet est porté dans les années 2010 par le Conseil général pour doubler la RD 46 depuis Épinal en direction de l'Alsace et de Saint-Dié-des-Vosges (Y vosgien). En effet, l'évolution du trafic entre Épinal et Rambervillers - passé de 6 180 à 8 160 véhicules par jour (soit une progression de 32 %) entre 1994 et 2004 - fait que le Conseil général des Vosges a choisi de concentrer prioritairement ses moyens sur cette section de l'axe est-ouest. Un nouvel échangeur avec la RN 57 pourrait également voir le jour dans le secteur de La Voivre à Épinal pour raccorder cette nouvelle voie mais la suppression envisagée de l'échangeur actuel de Jeuxey est contestée par la population en raison des nombreux flux locaux dans le secteur, notamment occasionnés par la présence de zones commerciales. D'ailleurs, en octobre 2021, après 1 an de travaux, le nouvel échangeur de Jeuxey dit « à doubles lunettes » réalisé pour fluidifier la circulation entre Épinal et la voie rapide pour se diriger vers Nancy ou vers Remiremont est opérationnel.

La RN 57 sur le secteur de l'agglomération spinalienne sert également de rocade est. Plus de 31 000 véhicules (dont 12,7 % de poids lourds) y circulent quotidiennement (chiffres de 2004).

La RD 166A, quant à elle, supporte le trafic nord. À long terme, est projeté pour l'agglomération un projet de rocade sud ― sud-ouest afin de créer une véritable rocade complète de transit.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Depuis l'arrivée du TGV Est européen le [31], Épinal est désormais au minimum à h 20 min de Paris avec deux allers-retours quotidiens. Parallèlement, dans le cadre d'un partenariat avec les collectivités territoriales, la création d'un pôle d'échanges multimodal pour faciliter les déplacements et les transferts entre les différents modes de transport a vu le jour. De plus, depuis 2008, l’Association pour la liaison de la Lorraine et du Nord franc-comtois au TGV Rhin-Rhône, présidée par le député-maire d'Épinal Michel Heinrich, œuvre pour que le projet d’électrification de la ligne ferroviaire Épinal ― Belfort prenne corps (les liaisons vers la Franche-Comté et le Sud Alsace étant pour l'heure de médiocre qualité). L’électrification de la ligne permettrait de relier le TGV Est au TGV Rhin-Rhône. Cette ouverture du Sud Lorraine offre de nouvelles perspectives pour de nombreux voyageurs et des enjeux économiques et sociaux importants. Le Luxembourg et les villes du Sillon lorrain (Thionville, Metz, Nancy, Épinal) pourraient ainsi être reliées au bassin lyonnais et au Grand Sud ; Épinal serait par exemple à h 56 min de Lyon.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Bus du réseau Imagine.
  • Transports en commun : Le transport en commun urbain est assuré par l'agglomération sous le nom commercial Imagine et est exploité par l'entreprise Kéolis Épinal. Le réseau est constitué de huit lignes qui relient également quelques communes limitrophes à partir du centre-ville spinalien : Golbey, Chantraine, Dinozé, Jeuxey et Thaon-les-Vosges[32]. 7 des 8 lignes de bus du réseau Imagine transitent par un pôle d'échange central situé place des Quatre-Nations. Le réseau Imagine comprend :
    • huit lignes urbaines fonctionnant de h à 20 h 30 tous les jours de la semaine et les week-ends avec une fréquence réduite le dimanche et les jours fériés ;
    • du transport à la demande sur l'ancienne commune de Saint-Laurent ;
    • un service de transport de personnes à mobilité réduite (PMR) appelé Cap'Imagine et effectué à l'aide de plusieurs minibus spécialement aménagés ;
    • un réseau de soirée les jeudi, vendredi et samedi soir jusqu'à minuit.
    • un parking relais P+R à l'entrée Est de la ville, à côté du Centre des congrès ;
    • 250 vélos à assistance électrique en libre service répartis dans 30 stations équipées de bornes de recharge automatique sous le nom commercial Vilvolt.
L'exploitation du réseau Imagine est confiée par l'agglomération à une société privée (Keolis Épinal, filiale de Keolis) dans le cadre d'un contrat de délégation de service public opérationnel depuis le .

Depuis quelques années, tous les bus du réseau, un peu plus d'une trentaine, ainsi que les principaux arrêts sont équipés d'un système d'affichage dynamique en temps réel. La requalification de la place des Quatre-Nations en un pôle d'échanges central pour toutes les lignes du réseau, et exclusivement réservé aux bus et aux piétons est en projet, tout comme la poursuite du développement du réseau dans l'agglomération spinalienne.

Depuis 2020, le réseau Imagine a remplacé tous ses véhicules par de nouveaux bus hybrides, économiques et rejetant moins de CO2.

  • Navette : Une navette entièrement gratuite a été mis en place pour relier, en moins de cinq minutes, le grand parking gratuit du Champ de Mars (2 000 places) au centre-ville. La navette, 100 % électrique, fonctionne du lundi après-midi au samedi, de h 45 à 12 h 30 et de 13 h 45 à 19 h 30, avec une fréquence de dix minutes[33].

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Des pistes cyclables ont été aménagées depuis le début des années 2000 en centre-ville par la ville et la communauté d'agglomération d'Épinal. Le réseau de pistes cyclables est destiné aux trajets domicile-travail et fréquenté avant tout pour le loisir. Une grande piste relie le port au réservoir de Bouzey (13 km)[34]. La ville a également mis en place une agence de location de bicyclettes au port (Vélo Bleu)[35]. La Communauté d'agglomération d'Épinal a notamment installer plusieurs stations de vélos électriques en location courte durée (VilVolt)[36].

Épinal se trouve dans les grands itinéraires Véloroutes et Voies Vertes de France[37] et pourrait aussi s'inscrire dans le programme de l'EuroVelo 6 (EV 6).

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

Dans le cadre des travaux réalisés au port au début des années 2000, un effort tout particulier a été fait à destination des plaisanciers. Ce sont 32 points d'amarrage avec bornes d'eau et d'électricité qui sont en service. Les sanitaires sont à leur disposition à la capitainerie. La fréquentation du port est en hausse constante[38]. Le port d'Épinal est relié à la branche sud du canal de l'Est, aussi dénommée canal des Vosges (depuis 2003)[39].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

L'aéroport d'Épinal-Mirecourt (33 km) accueille une société spécialisée dans les vols d'affaires en France et en Europe. Son activité se répartit entre les vols d'affaires, les vols charters, l'aviation privée et les vols d'entraînement (formation des équipages civils et militaires). Épinal se situe également à une heure de l'aéroport de Metz-Nancy-Lorraine régional et à deux heures des aéroports internationaux de Bâle-Mulhouse-Fribourg et de Luxembourg.

Depuis 1921, Épinal dispose également un petit terrain d'aviation doté d'une piste de 700 mètres en herbe. L'aérodrome est situé juste au nord de l'agglomération, sur la commune de Dogneville. L'aéro-club vosgien est un aéro-club lorrain évoluant sur le site.

Logement[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements de Épinal a été estimé à 19 042 en 2020. Ces logements d'Épinal se composent de 15 932 résidences principales, 372 résidences secondaires ou occasionnelles ainsi que 2 738 logements vacants[40].

Travaux et projets[modifier | modifier le code]

  • Depuis 2004, la municipalité s'est lancée dans un vaste programme de transformation du centre-ville en liaison avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé par la commune en 2000.
Projet de boucle de contournement de l'hyper centre.

D'abord entamés avec la rénovation de la rue des États-Unis et de la rue des Minimes, puis par la construction d'une nouvelle passerelle et de la rénovation complète de l'ancien marché couvert et de ses abords, les travaux ont ensuite visé le réaménagement des places de la ville et de ses rues : place de la Chipotte, place Stein, place Pinau, quais de Contades et Sérot, quais Ferry et Lapicque.

Le secteur de la gare SNCF s'est vu également restructuré.

Les réaménagements se sont donc accompagnés de différentes réflexions, sur les déplacements doux, l’accessibilité à tous des transports en commun, l’offre de stationnement, et enfin sur le schéma de circulation.

Le parking aérien de la Gare (205 places).

Les préconisations du plan de déplacements urbains ont servi de base de travail ; différentes études (comptage de véhicules, identification origine-destination des flux) ont permis de vérifier certaines hypothèses et d’ajuster les propositions.

Concrètement, les axes Victor-Hugo/Dutac, la rue de Nancy et le quai des Bons-Enfants seront mis en double sens et le sens de la rue des Petites-Boucheries sera inversé. Une boucle de contournement du centre-ville sera ainsi constituée pour sortir le transit de l’hypercentre et la place des Quatre-Nations aura une vocation unique de pôle de transports urbains en 2011.

Le centre-ville d'Épinal présente plus de 4 300 places de stationnement sur voirie dont plus des deux tiers sont gratuites. Le stationnement payant est concentré sur l'hypercentre, avec près de 1 400 places. En limitant dans la durée le stationnement dans ces secteurs, l'objectif est d'assurer la rotation des véhicules pour faciliter l'accès de la clientèle aux commerces et services.

La société Q-Park, qui est chargée du stationnement par délégation depuis 2008, a réalisé une rénovation des parkings en ouvrage (Gare, 205 places ; Marché-Couvert, 38 places ; Saint-Nicolas, 410 places) et créé des parkings en enclos : Clemenceau (57 places) et de-Lattre (57 places). De plus, en 2018, est créé un nouveau parking en ouvrage pour compenser la disparition des parkings de places Henry et de l'Âtre.

  • En 2019, les places Edmond-Henry et de l'Âtre situées de part et d'autre de la basilique Saint-Maurice, sont complètement refondées pour en faire une zone de rencontre importante du centre-ville d'Épinal. En 21 mois, les places qui servaient de parkings austères, se sont transformées en véritable zone piétonne. Une fontaine est aménagée autour de la basilique tandis que des jets d’eau rafraîchiront, l’été, les passants entre les terrasses des restaurants. Deux ans plus tard, c'est au tour de la rue Abbé Friesenhauser de faire peau neuve, conférant à la vieille ville une très bonne qualité d'accès.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Un vieux mémoire, cité par Dom Calmet, nous apprend que le château d’Épinal, un des plus anciens de la Gaule Belgique, dominait autrefois une ville du nom de "Chaumont", (Calmonensis, en latin) ; qu'il fut détruit, ainsi que la ville, par les Vandales en 406 ; qu'Albéric ou Ambon les fit rebâtir, l'un et l'autre, en 431 et qu'enfin, en 636, les Barbares les ruinèrent de nouveau de fond en comble.

Par la suite, ce lieu se couvrit de ronces et d'épines, particularité qui lui valut primitivement le nom Spinalium du latin "spina", puis celui d’Espinal, d’Épinaeaux et enfin d’Épinal[41].

En lorrain, et pas seulement en patois de la montagne comme il est souvent écrit, la ville se nomme Pinau (Pi-nô). Nicolas Haillant l'écrit ainsi mais le même écrit aussi que les habitants s'appellent les Pinaudrèyes[42]. Il n'est donc pas inconvenant d'écrire Pinaud, avec un [d] final muet comme dans « Lo grand discours… »[43].

Histoire[modifier | modifier le code]

De la fondation au Xe siècle à l'intégration au duché de Lorraine[modifier | modifier le code]

Tableau de Nicolas Bellot (1626).

La date mythique de fondation d'Épinal serait 983 puisque des célébrations ont eu lieu pour le « Millénaire » en [44]. Cette date a été choisie de manière politique pour marquer un « point de départ »[44] à la suite de l'élection de Philippe Séguin au poste de maire, en mars 1983.

Sur une terre qui appartenait à l'ancienne cité des Leuques, se trouve un promontoire qui surplombe les routes d'eau nord-sud de l'ancienne route de Germanie (voie romaine Metz-Bâle) et un embranchement de la voie Langres-Strasbourg. Thierry Ier évêque de Metz décide de construire dans l'une des manses de la paroisse de Dogneville un château et un monastère. La manse s’appelait la manse de Spinal, la ville recouvrait aussi[45] les terres des manses d'Avrinsart[Note 4], Grennevo[46], Rualménil[47] et Villers[48]. Il dota l’ensemble d’un marché[49]. Le but de Thierry était de protéger le sud de ses possessions qui était attaqué par les pillards bourguignons. À l’époque, la ville de Remiremont était bourguignonne. Il donna au monastère les reliques de saint Goëry qui se trouvaient dans le monastère messin de Saint-Symphorien. Ces reliques furent l’objet de nombreux pèlerinages ce qui permit l’essor économique de la ville.

Des fouilles archéologiques ont confirmé des traces d'une présence humaine au Xe siècle. Un dépotoir a été retrouvé, ainsi que des traces de clôtures et des latrines.

Le monastère ne fut occupé que sous le règne d'Adalbéron II. L’église et le monastère furent consacrés[50] en l’honneur de saint Maurice et de saint Goëry. Le monastère aurait d'abord été occupé par des hommes (chanoines), puis rapidement par des femmes, bénédictines puis chanoinesses, au XIIe siècle.

Grand sceau d’Épinal annexé à une charte du par laquelle les quatre gouverneurs d'Épinal et de Rualmesnil ont confirmé la donation de la ville d'Épinal au roi. Sceau de la ville repris sur une médaille de 1966.

En 1444, la ville d'Épinal fait encore partie du domaine des évêques de Metz. En septembre, des représentants de la ville profitent du passage du roi Charles VII à Nancy pour lui offrir la soumission de la ville et pour lui demander sa protection en retour. L'acte de soumission d’Épinal est daté du [51],[52]. Le roi promet de ne jamais aliéner la cité ; Louis XI cède pourtant la place au maréchal de Bourgogne en 1465[53]. Finalement, Épinal passe sous la tutelle du duc de Lorraine.

L'époque moderne : Épinal au cœur des relations entre la France et la Lorraine[modifier | modifier le code]

Le château d’Épinal au XVIIe siècle. Extrait d’un tableau de Nicolas Bellot représentant la Passion du Christ. L’artiste a symbolisé Jérusalem par le château d’Épinal. Le tableau est exposé dans la basilique Saint-Maurice.

Depuis 1466 Épinal appartient au duché de Lorraine. Celui-ci est indépendant depuis le traité de Nuremberg de 1542. À l’intérieur du duché, la ville bénéficie d’un statut de relative autonomie. Elle est administrée par un collège de quatre notables choisis tous les ans. En 1585, on recense un peu moins de 4 000 habitants[54]. Il y a une importante activité textile parfaitement visible sur le plan peint par Nicolas Bellot en 1626 (tableau original visible au musée de la Cité des images à côté de l’imagerie, reproduction visible au musée du Chapitre). Sur cette peinture on distingue parfaitement le blanchiment sur prés des draps au lieu-dit les Gravots. Il existe également une industrie papetière utilisant les moulins sur le bord de la Moselle (également visible sur le plan Bellot). Le plan montre également le château ainsi que les remparts qui protègent la ville. La ville connaît dans la première partie du siècle une certaine prospérité grâce aux activités industrielles et commerciales. Avec l’avènement de Charles IV duc de Lorraine (début du règne le ), la situation d’Épinal et de toute la Lorraine change. Ce dernier a un caractère belliqueux et inconstant. Malgré une intelligence certaine et de bonnes qualités militaires, il se montre incapable de mener une politique qui sauvegarde les intérêts du duché. Il choisit les Habsbourg contre les Bourbons, ne comprenant pas que la France est en pleine évolution et devient la puissance dominante en Europe. Au même moment Richelieu récent conseiller du roi Louis XIII cherche à affaiblir la maison d’Autriche. La situation s’aggrave quand Charles IV accueille le frère du roi, Gaston d’Orléans alors en disgrâce et qui fuyait Paris. Ce dernier épouse Marguerite de Lorraine à Nancy.

La croix des pestiférés à la Quarante-Semaine. La croix se situe à l’endroit où ont été inhumées les victimes de l’épidémie de peste de 1636.

En 1629, la ville est atteinte par une épidémie extrêmement violente de peste pendant les mois de juillet, août et septembre. En 1632, la Lorraine est atteinte par les armées suédoises qui mènent des incursions meurtrières dans le duché durant la guerre de Trente Ans.

Le , Charles IV reconnait par lettre patente les trente-deux religieuses de l’Annonciade sous la direction de la mère supérieure Seguin (ce couvent se situait sur la place du marché couvert)[55].

En 1633, la ville est attaquée par les troupes françaises du maréchal Caumont de La Force. La ville se rend sans combattre ce qui lui permet de négocier des conditions favorables (proclamation du ).

En 1635, le maréchal de La Force empêche Jean de Werth et la ligue catholique d’occuper Épinal. La ville est assiégée par Charles IV, installé à Rambervillers. La défense de la ville est sous les ordres du colonel Gassion. Charles IV doit se replier en novembre sur Besançon sans prendre la ville.

La ville est touchée par une seconde épidémie de peste en 1636. La mortalité est énorme, à la fin de l’épidémie, il ne reste que 1 000 habitants dans la ville. La ville garde la mémoire de cet épisode. Cette épidémie est appelée l’épidémie des quarante semaines (à cause de sa durée) et un quartier de la ville s’appelle toujours le quartier de la Quarante-Semaine (proche de l’endroit où furent enterrés les malades morts de la peste).

En octobre de cette même année, Charles IV reprend la ville grâce à la complicité d’un conseiller de la ville Denis Bricquel. À la suite de négociations de l’abbesse de Remiremont Catherine, tante de Charles IV, la neutralité de la ville est reconnue par le roi le 24 septembre. Le , Louis XIII et Charles IV signent la paix de Saint-Germain qui ne durera que quatre mois. Le [56], le lieutenant français du Hallier prend le château de la ville au baron d’Urbache. Commence alors une occupation de la ville par les troupes françaises qui dure jusqu’en 1650. Les habitants doivent supporter les frais de cette occupation (logement et nourriture des soldats et des chevaux).

Pendant que la France est affaiblie par la Fronde, les troupes de Charles IV commandées par le colonel Lhuiller reprennent la ville avec l’aide des habitants, le . Malheureusement l’occupation lorraine est aussi lourde que l’occupation française. À la suite de négociations, la ville est de nouveau reconnue neutre par les deux parties. Mais les Français s’arrangent pour faire jouer la neutralité en leur faveur. La municipalité prête allégeance sous la menace au roi de France Louis XIV le à Nancy. Ainsi commence la troisième occupation française qui dure jusqu’au traité de Vincennes en . La ville retourne ensuite dans le giron lorrain.

La ville est ruinée par ces épreuves. Dans une requête datée de 1654 au duc de Lorraine Nicolas François, frère de Charles IV (celui-ci est alors prisonnier en Espagne), le rédacteur mentionne la ville comme étant la plus misérable de la province.

Le château vu de la ville et le pont Clemenceau.

En 1670, les Français prennent la ville de Nancy, Charles IV se réfugie à Épinal. La ville défendue par le Lorrain comte de Tornielle est attaquée par les troupes du maréchal de Créqui. Il s’empare de la ville le 19 septembre et du château le 28 septembre. La ville est condamnée à verser aux Français une somme exorbitante de trente mille francs barrois et doit démolir à ses frais le château et les fortifications. Ces conditions exigées sur ordre du roi étaient destinées à effrayer la Lorraine. Le château est détruit mais les fortifications ne sont détruites que partiellement. Les remparts sont en fait intégrés progressivement à l’habitat. Les portes (porte des Grands-Moulins, porte Saint-Goëry, porte d’Ambrail, porte d’Arches) sont détruites entre 1723 et 1778. La porte du Boudiou n’est détruite qu’au XIXe siècle (un jour avant l’arrivée de Prosper Mérimée qui venait déclarer la porte monument historique). Le montant de la somme d’argent à verser est fortement diminué après la reddition des autres places fortes lorraines. Mais la chute de la ville représente un tournant. Elle cesse d’être une place forte.

La ville se francise progressivement. En 1685, le bailliage est remplacé par le bailliage royal. Le système des quatre gouverneurs disparaît. Le premier maire royal de la ville, François de Bournaq est nommé.

La Révolution et l'Empire[modifier | modifier le code]

En 1790, l’Assemblée constituante demande à l’assemblée départementale des Vosges de choisir entre Mirecourt et Épinal pour désigner le chef-lieu du département. L’assemblée départementale se réunit à Épinal le et choisit par trois cent onze voix contre cent vingt-sept la ville d’Épinal[57]. Mirecourt devient une sous-préfecture.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

1870 : la guerre mais aussi le début d’un nouvel apogée[modifier | modifier le code]

Entrée de la batterie de Sanchey, un des quinze forts datant des années 1880.

Même si Épinal est moins concernée par le conflit que les régions françaises plus au nord, elle fut l'enjeu d'un combat le 12 octobre 1870. Les combats pour défendre la ville ont eu lieu dans les environs à Deyvillers, vers le château de Failloux, au bois de la Voivre et dans la tranchée de Docelles. À l’entrée des soldats par le faubourg Saint-Michel, s’illustre le Spinalien Sébastien Dubois qui, se plaçant un genou à terre avec son fusil au milieu de la rue, abat deux soldats avant d’être lui-même tué. En représailles de la résistance de la ville, les Allemands demandent 500 000 francs or. Cette somme est ramenée à 100 000 francs après négociation. La ville est occupée jusqu’au .

Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la défaite de 1870 est à l’origine d’un formidable développement de la ville. Avec le traité de Francfort, la ville d’Épinal comme la presque totalité du département des Vosges reste française. Commence alors un très fort développement basé sur l’immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuient l’annexion allemande. Ces industriels sont à l’origine de l’industrie textile dans les Vosges. Épinal prenant la place de Mulhouse, passé en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le développement est également provoqué par la position frontalière de la ville qui devient une des quatre places fortes[58] avec Verdun, Toul et Belfort du système de défense Séré de Rivières.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les anciens tramways d'Épinal, place des Vosges (carte postale éditée par Paul Testart).
La rue Léopold-Bourg.

Au début du XXe siècle, la ville dispose d'un réseau urbain de tramways, ce qui peut paraître étonnant au regard de sa population. Il disparaît avec la Première Guerre mondiale.

La Première guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , tandis que les régiments du 21e corps d'armée quittent la place vers la frontière des Vosges à la suite du 149e régiment d'infanterie, on évacue la ville et notamment les « bouches inutiles ». Le l'évacuation terminée 14 000 Spinaliens sur 26 000 civils ont quitté la ville où l'on prépare la défense[59]. Épinal n'a pas connu l’épreuve du feu et sera bombardé par des zeppelins ou de rares avions ennemis mais assura la liaison avec le rideau de la Haute Moselle[60].

La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[61].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La place des Quatre-Nations lors de la libération de la ville par les Alliés en 1944.

En juin 1940, pour protéger la retraite des troupes françaises le génie fait sauter les arches centrales du magnifique viaduc de la Taverne à Dinozé. Le , les Allemands vont à leur tour bombarder le viaduc de Bertraménil au cours de leur offensive de manière à couper tout lien ferroviaire aux troupes françaises dans ce secteur.

Le fort de Longchamp situé au nord d’Épinal, qui est le fort le plus puissant de la place, combat quatre jours en juin 1940 avec un effectif très réduit. Il tirera près de 300 obus de 155 mm et 400 de 75 mm. Les bombardements qu’il subit ne font aucun dégât majeur mais cinq soldats périssent dans le fort pendant les combats (trois Allemands et deux Français). Il sera complètement démoli en 1943-1944.

La libération d'Épinal commence les 22 et par un duel d'artillerie particulièrement tragique pour la ville dont le centre est durement éprouvé.

Auparavant, débarquée en Normandie, la 3e armée américaine commandée par le général Patton a libéré le nord de la région d'Épinal. La 2e DB commandée par le général Leclerc forme alors l'aile droite de la 3e armée américaine. Elle libère Dompaire et avance sur Épinal par le nord et l'ouest (Chaumousey, Les Forges, Chantraine).

Débarquée en Provence, la 1re armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, monte en parallèle avec la 7e armée américaine et libère la région sud d'Épinal après avoir pris Toulon, Marseille, Lyon

Le mémorial américain du Quéquement.

Ainsi, les forces alliées ont décidé de prendre la ville d'Épinal en tenaille, en particulier grâce aux renseignements communiqués par les réseaux de résistance locale.

Très vite, l'ennemi est chassé de l'usine où il était replié dans l'actuel quartier du port, et les Alliés prennent le dessus sur des Allemands manquant de munitions.

Le , vers 17 h 30, le premier char américain de la 7e armée américaine commandée par le général Patch entre par le sud dans la ville d'Épinal sous les acclamations de la population : la victoire s'annonce enfin[62].

Les habitants vivent alors la fin de l'époque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville.

Épinal est libérée, mais la ville est sinistrée. Son centre est détruit, le quartier de la gare totalement rasé après les séries de bombardements visant à chasser l'ennemi. L'hôpital, le lycée, la prison…, toutes les installations, la plupart des ponts, des écoles et l'église, un nombre considérable de logements sont entièrement ou partiellement détruits.

Au cours de la lutte, l’explosion des ponts est si forte que tous les immeubles et les magasins bordant les rives de la Moselle ont à souffrir. La ville compte ses morts au milieu des gravats.

Durant l’hiver 1947-1948, une forte crue de la Moselle accroît encore les dégâts.

Le cimetière américain d'Épinal, d'une superficie d'environ 22 hectares, est construit sur le site libéré le par la 45e division d'infanterie américaine. Le Mémorial est composé d'une chapelle et d'un musée ainsi que d'une cour d'honneur.

La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme de bronze[63].

Cinq habitants ont par ailleurs été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[64] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy :

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune voisine de Saint-Laurent a été rattachée à Épinal en 1964[65],[66].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Épinal du département des Vosges. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription des Vosges.

Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton d'Épinal, année où celui-ci est scindé entre les cantons de[66] :

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais scindée entre les cantons d'Épinal-1, qui contient la partie de la commune d’Épinal située sur la rive gauche de la Moselle et 7 communes entières, et d'Épinal-2, qui contient le surplus de la ville et huit autres communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Epinal était membre de la Communauté de communes d'Épinal-Golbey, créée en 1999 et qui regroupait ces deux communes. Le , celle-ci se transforme en communauté d'agglomération sous le nom de Communauté d'agglomération d'Épinal-Golbey.

Conformément au schéma approuvé par la commission départementale de coopération intercommunale le 23 décembre 2011, cette communauté d'agglomération fusionne avec :

pour former une nouvelle structure intercommunale, à laquelle se joignent huit communes issues de la communauté de communes de la Moyenne Moselle et trois communes demeurées isolées, Uzemain, Dounoux et Villoncourt.

Cette nouvelle intercommunalité créée le sous le nom de communauté d'agglomération d'Épinal, a la ville comme siège.

D'autres communes l'ont rejointe depuis.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

La municipalité est classée à droite depuis 1983 et l'élection de Philippe Séguin face à l'ancien maire socialiste Pierre Blanck, puis avec le passage de Michel Heinrich (1997-2020).

Le maire actuel est Patrick Nardin (ex-LR[67]), élu en 2020, reprenant le flambeau laissé par Michel Heinrich.

Lors du 2e tour de l'élection présidentielle de 2017 à Épinal, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place avec 71,46% des voix. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 28,54% des voix. Au 1er tour, Emmanuel Macron était déjà arrivé à la première place (24,45% des votes) dans la commune d'Épinal.

On décompte 5,9% de votes blancs parmi les votants[68].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal actuel est composé de 32 conseillers de la majorité Les Républicains ; l'opposition quant à elle comprend trois socialistes, trois frontistes et un Front de gauche[69].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 Henry Najean   avocat
1944 1945 Léon Schwab   docteur en droit
1945 1947 Alfred Thinesse MRP médecin
1947 1959 Charles Guthmüller RPF-RS député des Vosges (1951-1955, 1958-1962)
1959 mars 1977 André Argant MRP, CD puis CDS professeur
mars 1977 mars 1983 Pierre Blanck PS fonctionnaire des Postes
conseiller général du canton d'Épinal-Est (1973-1985)
mars 1983 9 novembre 1997[70] Philippe Séguin RPR député des Vosges (1978-2002)
conseiller régional de Lorraine (1979-1986)
ministre (1986-1988)
président de l'Assemblée Nationale (1993-1997)
démissionnaire
9 novembre 1997 4 juillet 2020 Michel Heinrich RPR puis
UMPLR
Pharmacien
Député des Vosges (2002 → 2017)
Président de la CA d'Épinal (2013 →)
Réélu pour le mandat 2014-2020[71],[72]
4 juillet 2020 En cours Patrick Nardin ex-LR Directeur bancaire

Budget et fiscalité 2022[modifier | modifier le code]

En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[73] :

  • total des produits de fonctionnement : 56 488 000 , soit 1 676  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 52 462 000 , soit 1 556  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 17 186 000 , soit 510  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 19 866 000 , soit 589  par habitant ;
  • endettement : 5 628 000 , soit 1 662  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 18,81 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 49,18 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,30 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville d'Épinal est jumelée avec :

Labels[modifier | modifier le code]

Épinal est labellisée « 4 fleurs » et bénéficie depuis 1988 de la plus haute distinction du concours des Villes et Villages fleuris. Par ailleurs, en matière de matière de développement durable, elle a reçu en novembre 2014 du label CAP Cit'Ergie, déclinaison française du label européen Energie Award visant à honorer les efforts énergétiques déployés pour restreindre le réchauffement climatique.[source secondaire souhaitée]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[76],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 32 285 habitants[Note 6], en augmentation de 1,09 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
6 6887 3217 9057 9419 0709 52610 01211 48511 076
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
11 95711 87011 84714 89416 44520 93223 22326 52528 080
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
29 05830 04228 35226 84927 35027 70823 39528 68830 313
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
36 85639 60437 81836 73235 79434 01432 73431 55832 285
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[77].)
Histogramme de l'évolution démographique

La démographie d’Épinal a toujours été intimement liée à l’industrie du textile, industrie longtemps dominante dans la région. Le tableau présenté ci-dessous permet de distinguer plusieurs périodes marquantes. Si la ville a gagné plus de 10 000 habitants entre 1870 et 1890, c’est pour plusieurs raisons. D’une part, l’essor de l’industrie textile y a joué un rôle important, mais ici, c’est surtout la position géographique d’Épinal qui a été l’élément prédominant. En 1871, Épinal devint une ville proche de la nouvelle frontière d’Alsace-Lorraine et accueillit à ce titre une très importante garnison (14 000 hommes en 1914) qui en fit l’une des quatre grandes places fortes de l’Est[58]. Durant cette période, les alsaciens ayant opté pour conserver leur nationalité française s’y installèrent et alimentèrent la prospérité économique. L’industrie cotonnière profita ainsi dans la vallée de la Moselle de la main-d’œuvre importante et des circonstances politico-militaires.

Les autres fluctuations démographiques s’expliquent par l’exode rural et, à partir des années 1980, par le déclin prononcé de l’industrie textile.

Toutefois, la baisse récente de la population à Épinal est à relativiser. En effet, territorialement, le dernier recensement[Lequel ?] confirme la poursuite d’une tendance de fond : la périurbanisation. La population de l'agglomération spinalienne augmente depuis 1999. Autour d’Épinal, les communes les plus emblématiques de ce phénomène sont La Baffe, Darnieulles, Golbey, Les Forges, Fontenay, Longchamp, Uxegney et Sanchey, ainsi que Hadol, Pouxeux et Raon-aux-Bois en direction de Remiremont. Par essence, ces communes de périphérie constituent l'aire urbaine d'Épinal. Elles affirment leur vocation résidentielle en enregistrant une accélération du rythme des constructions neuves et en envoyant chaque jour 25 % à 50 % de leurs actifs travailler dans l’agglomération spinalienne. Au regard de la bonne tenue des naissances et de la hausse du nombre de constructions neuves dans ces communes, cette situation semble traduire l’installation pérenne de jeunes couples avec enfants.

L'agglomération spinalienne compte aujourd'hui 116 700 habitants.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 15 541 hommes pour 16 682 femmes, soit un taux de 51,77 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,31 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[78]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,3 
6,4 
75-89 ans
11,7 
15,3 
60-74 ans
16,6 
17,7 
45-59 ans
19,6 
17,0 
30-44 ans
15,6 
25,2 
15-29 ans
19,0 
17,6 
0-14 ans
15,2 
Pyramide des âges du département des Vosges en 2020 en pourcentage[79]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
75-89 ans
11,5 
20,2 
60-74 ans
20,6 
21,4 
45-59 ans
20,5 
16,9 
30-44 ans
16,2 
15,9 
15-29 ans
13,8 
16,8 
0-14 ans
15,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Avec 2 800 étudiants en 2019, Épinal est la troisième ville universitaire en Lorraine[80]. Épinal compte plusieurs établissements que ce soit dans les écoles primaires et maternelles, collèges, lycées et dans l'enseignement supérieur tels que :

Établissements d'enseignements[81] :

Écoles maternelles et primaires[modifier | modifier le code]

  • École maternelle et primaire d’Ambrail
  • École maternelle du Château
  • École maternelle et primaire du 149e R.I.
  • École primaire du Centre
  • École maternelle et primaire du Champbeauvert
  • École maternelle Charles-Perrault
  • Groupe scolaire Émile-Durkheim
  • École maternelle des Épinettes
  • École maternelle Eugène-Rossignol
  • École maternelle Guilgot
  • École maternelle et primaire Jean-Macé
  • École maternelle et primaire de la Loge-Blanche
  • École maternelle et primaire Louis-Pergaud
  • École maternelle Luc-Escande
  • École primaire Maurice-Ravel
  • École maternelle et primaire Paul-Émile-Victor
  • École maternelle Robert-Lang
  • École primaire Gaston-Rimey
  • École maternelle et primaire de Saint-Laurent
  • École primaire du Saut-le-Cerf
  • École maternelle et primaire Victor-Hugo
  • École maternelle et primaire Saint-Goëry (privée)

Collèges[modifier | modifier le code]

Lycées[modifier | modifier le code]

Ensemble scolaire[modifier | modifier le code]

  • Ensemble scolaire Notre-Dame/Saint Joseph, regroupant en 2019 le collège privé Notre-Dame, le lycée privé d’enseignement général et technologique Saint-Joseph et le lycée professionnel hôtelier Notre-Dame depuis 2005[82].

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

  • ENSTIB : École nationale supérieure des technologies et industries du bois (université de Lorraine)
  • CESS d’Épinal : Antenne de la faculté des sciences et technologies et de la faculté du sport de Nancy (université de Lorraine)
  • CEJE : centre d’études juridiques d’Épinal (antenne de la faculté de droit, sciences économiques et gestion de l’université de Lorraine)
  • Institut universitaire de technologie d'Épinal - Hubert-Curien
    • Département génie industriel et maintenance
    • Département qualité logistique industrielle et organisation (QLIO)
    • Département techniques de commercialisation
  • ESAL-Epinal : École supérieure d’art de Lorraine site d’Épinal
  • Espé de Lorraine, (université de Lorraine) - Formation des professeurs des écoles de l'enseignement public.
  • Classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI, MP) du lycée Claude-Gellée
  • IFSI : Institut de formation en soins infirmiers.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Concert sur la place des Vosges.

Manifestations et festivals[modifier | modifier le code]

La ville d’Épinal - cité des images et des contes de fées, disait-on autrefois -, développe une politique culturelle. Elle possède une école supérieure d’art, un conservatoire à rayonnement départemental (le Conservatoire Gautier-d'Épinal), un musée de l’Image, une galerie d’exposition artistique, etc[84]. Dans le cadre d’un syndicat intercommunal, elle a donné naissance à Scènes Vosges qui propose désormais des manifestations dans trois lieux : le théâtre, l’auditorium de la Louvière et la Rotonde, un lieu à Thaon-les-Vosges. Une Scène de musiques actuelles (Smac) existe dans les communes de Thaon-les-Vosges et Épinal.

Plusieurs manifestations organisées par la Ville rassemblent chaque année des milliers de personnes.

  • Les Imaginales :

Le Festival des mondes imaginaires qui a lieu chaque année quatre jours en mai depuis 2002 rassemble une centaine d’auteurs, illustrateurs, scientifiques de haut niveau, critiques, etc. Consacré à la fantasy, la science-fiction, au roman historique, au fantastique, aux contes et légendes, il cherche à décloisonner les genres. Plusieurs prix littéraires (les Prix Imaginales) y sont décernés.

  • Portes ouvertes de l'Imagerie, week-end de Pâques ou de la Toussaint.
  • Rues & Cies, le deuxième week-end de juin. Théâtre de rue.
  • La fête des Images : lancé en 2015 à l'occasion des journées du Patrimoine, troisième week end de septembre. Projection de film à travers des images diffusé sur les monuments de la ville (Place des Vosges, Place de l'Âtre, Musée du chapitre…). Un parcours permet de découvrir la ville à travers ces films[85].
  • Fête de la biodiversité, en juin : au parc du château d'Epinal.
  • Les Larmes du rire, dix jours en octobre. Théâtre burlesque.
  • Les Cybériades : lancé en 2001, à l’initiative du conseil des jeunes, il s’agit d’un tournoi de jeux vidéo sur console et sur PC.
  • Fête de l’internet : depuis 2002, la Ville d’Épinal participe à la fête de l’internet. Créée en 1997, cette fête a pour but de sensibiliser les Français à l’utilisation des nouvelles technologies et Internet en particulier[86].
  • Jeux & Cies, au mois de mars. Festival sur le thème du jeu.
  • Zinc Grenadine, au mois d'avril. Festival consacré à la littérature destinée à la jeunesse.
  • GéNériQ, festival des tumultes musicaux, en novembre. Depuis 2007.
  • The Spin Festival, festival musical, en avril ou mai.
  • L’été des artistes : depuis 2003, cette manifestation réunit, place des Vosges, chaque samedi de juillet et d’août, et au parc du Château chaque mercredi de juillet et août, des artistes et artisans d’art[87]. La manifestation se déroule autour d’un chapiteau, où des graveurs contemporains renommés exécutent en public des démonstrations autour de l’art pictural : Joêl Roche (Prix de Rome), Jean-Pierre Lécuyer, Dominique Lecomte, Gérard Bretin, etc.
  • Festiconv SeNyu, au mois de mars, depuis 2013. Festival consacré à la culture Japonaise.
  • Les Défis du bois, au mois de mai. Compétition estudiantine autour du thème du bois.
  • Farmer City, décembre : Le centre-ville se transforme en ferme géante.

Salons et congrès[modifier | modifier le code]

Les salons et congrès se déroulent majoritairement au Centre des Congrès d'Epinal.

  • Salon Habitat & Bois, 5 jours en septembre. Festival autour du thème du bois et de l'habitation (380 exposants). Le plus gros salon organisé à Épinal avec près de 55 000 visiteurs chaque année venus de tout le Grand Est.
  • Salon Planète et énergies, au mois de février. Salon consacré à la thématique des économies d'énergie (180 exposants). Unique dans le Grand Est.
  • Salon des antiquaires et de la brocante, au mois de février. (70 exposants)
  • Salon du véhicule d'occasion : avril. Plus de 300 véhicules exposés sur 5 000 m2.
  • Salon de l'auto, début novembre.
  • Salon Vitalité et bien être : février. Les visiteurs peuvent y découvrir un panorama complet des médecines douces et des nouvelles méthodes de santé au naturel.
  • Salon Green Expo : Mars. Ce salon « vert » est l’endroit idéal pour chouchouter son jardin, son balcon, sa terrasse.
  • Salon de la Gourmandise et des arts de la table, en novembre. (Plus de 120 exposants)
  • Salon du petit élevage : novembre. Il réunit les plus beaux spécimens de la basse-cour des Vosges.
  • Salon des pêcheurs, en novembre à l'Espace Cours.
  • Salon du tatouage "Epinal tattoo show".
  • Salon "Vosges trotter" : avril. Il assemble les acteurs du voyage et de l’évasion du tourisme vosgien.
  • Salon du vin bio : Mars. Il rassemble des exposants venus de toute la France présentant une centaine de références.
  • Salon de la bière "Spinabeer" : Une dizaine de brasseurs présentent leurs breuvages.

Manifestations Culturelles[modifier | modifier le code]

La vie associative culturelle propose également des manifestations. Par exemple :

  • Floréal musical d’Épinal : depuis plus de vingt ans, le Floréal musical d’Épinal donne rendez-vous chaque printemps aux mélomanes. C’est un festival éclectique, festif, parcourant tous les répertoires et toutes les époques de la musique classique, avec des incursions dans les musiques traditionnelles et l’improvisation.
  • Festival Rues et Cies : festival de rues burlesque rassemblant une vingtaine de compagnie professionnelles ou amateurs durant 3 jours mi-juin.
  • Les Négociales, challenge national du commerce, en mars.
  • Concours international de piano d'Épinal : en mars les années impaires.
  • Concours artistique d'Épinal : en mars et avril, sur cinq week-ends, chaque année. Concours associatif réalisé depuis 1953, en partenariat notamment avec le conservatoire Gautier-d'Épinal, mettant en compétition de nombreux candidats sur nombre d'instruments musicaux, ainsi qu'en chant lyrique.
  • Conservatoire Gautier-d'Épinal : le conservatoire spinalien propose un certain nombre de concerts, de divers styles de musiques, des étudiants ou des professeurs, tout au long de l'année. Soit dans l'auditorium du conservatoire, soit sur diverses autres scènes (théâtre municipal ou auditorium de la Louvière).
  • Concerts classiques d'Épinal : série de concerts classiques, de septembre à mars, organisés par une association.
  • Cafés-jazz et Cafés-chansons : série de concerts musicaux, le plus souvent de jazz, proposés de septembre à avril par l'association Lavoir entendu, généralement au lavoir-théâtre Georges-Brassens, et parfois au Théâtre municipal.
  • Tréteaux de Léo : festival de théâtre organisé par le centre Léo-Lagrange, sis quartier du Saut-le-Cerf
  • Amis du théâtre populaire : association théâtrale diffusant des pièces de théâtre tout au long de l'année.
  • Cercle d'art lyrique d'Épinal : association de diffusion de représentations d'opéra.
  • Université de la culture permanente : conférence d'un universitaire pour tous publics, sur des thèmes variés (politique, histoire, philosophie, sociologie, économie, sciences, arts, droit, géographie…), chaque jeudi hors vacances scolaires de septembre à juin, à la salle de spectacles du plateau de la Justice.

Fêtes traditionnelles[modifier | modifier le code]

Marché de Noël d'Épinal.

Des fêtes traditionnelles et populaires ponctuent également le calendrier spinalien :

  • Les Champs golots : le samedi des Rameaux, cette fête populaire marque la fin de l’hiver. Pour symboliser le dégel des ruisseaux, un bassin est créé dans la rue devant l’hôtel de Ville et les enfants y font naviguer des bateaux de leur fabrication, tout illuminés.
  • La fête foraine de la Saint-Maurice se tient tous les ans au Champ de Mars, durant trois semaines, à cheval sur les mois de septembre et d’octobre. (109 manèges et attractions)
  • Le Village de Noël : du 1er au , depuis 1999, au centre-ville. Bien sûr, il y a une quarantaine de chalets emplis de cadeaux à offrir ou à s’offrir, de mets de fêtes et de tant d’autres choses… Mais il y a aussi des animations, une grande exposition sous chapiteau, des promenades en calèche, des sculpteurs sur glace ; un calendrier de Noël géant (créé par un artiste différent chaque année) s’affiche chaque jour sur la façade de l’hôtel de ville, une patinoire s'installe Place des Vosges[88].
  • Saint-Nicolas : sans aucun doute, la plus populaire des fêtes spinaliennes[89]. Chaque premier samedi de décembre, un grand cortège de chars est organisé dans les rues de la cité. Le « saint patron » des enfants se voit précédé par des dizaines de chars décorés et animés par diverses organisations locales. Traditionnellement, le père Fouettard clôt le défilé. Après deux tours dans la ville, les spectateurs se dirigent vers les quais de la Moselle et sur les ponts pour écouter le discours de saint Nicolas, le voir « s’envoler dans le ciel » et admirer un feu d’artifice[90].

La ville d’Épinal est représentée internationalement lors de divers festivals folkloriques depuis 1959 par un groupe folklorique municipal nommé Les Pinaudrés.

Santé[modifier | modifier le code]

Carte de l'hôpital avec les aménagements successifs.

La ville possède des hospices mentionnés depuis l'an 1000. L'hôpital Saint-Maurice est le principal site hospitalier de la ville entre 1629 et 1967. Il ferme en 1968.

Un nouveau centre hospitalier est construit dans les années 1960 sur les hauteurs de la ville, à la ZUP du plateau de la Justice. Il prend le nom de Jean Monnet en 1991 et connait plusieurs modernisations et de nombreux agrandissements entre les années 1970 et 2010. Cet hôpital est frappé dans les années 2000 par l'affaire des surirradiés en raison d'une mauvaise utilisation de la radiothérapie sur des patients atteints de cancer.

Dès 2003 est étudiée la construction d'un nouvel hôpital. Après la fusion administrative le du CH Jean-Monnet d'Épinal et du CHI de Golbey, les travaux vont s'étaler de 2014 et 2021. Un temps appelé NHE pour nouvel hôpital d'Épinal, il est dédié à Émile Durkheim et ouvre ses portes le . L'ancien site est désaffecté et doit être démoli à l'exception du pavillon Robert-Schumann, toujours actif.

Le nouveau site est plus spacieux pour une grande capacité d'accueil et possède un matériel connecté y compris les lits de réanimation et des robots de manutention. Le tout nouveau CH Émile-Durkheim d'Epinal était très attendu par l'ensemble des Vosgiens puisque dimensionné pour un bassin de 265 000 habitants.

Sports[modifier | modifier le code]

Il existe des dizaines de clubs et d’associations sportives à Épinal[91]. Voici les principaux :

  • ICE (Image club d’Épinal) : Hockey sur glace Patinoire de Poissompré
  • SAS (Stade athlétique spinalien) : Football (National 2), (qui se distingue notamment en battant l'Olympique lyonnais en 32e de finale de la coupe de France en 2013), Volley-ball (Championnat de France National 1 Masculin)
  • GET Vosges : Basket-ball (Nationale 1)
  • Première compagnie d'archers d'Épinal : tir à l'arc
  • Club de patinage sur glace d'Épinal : danse sur glace
  • GESN (Golbey Épinal Saint-Nabord) : canoë-kayak
  • ESS Épinal : athlétisme
  • JSP : Jeunes sapeurs-pompiers
  • CNE : Cercle des nageurs d’Épinal
  • Épinal Handball (Championnat de France National 2 masculin)
  • ASPTT Épinal natation
  • Golf club des Images d’Épinal : golf
  • Aviron-club d’Épinal : aviron
  • Route d’Archettes : cyclisme
  • Véloce club Spinalien : cyclisme
  • Les Enfants du roc : escalade
  • Société d’escrime spinalienne : escrime
  • Société hippique d’Épinal
  • Judo-club spinalien, Les Amis de Georges, Judo Bushido club : judo
  • Moto-club Spinalien, Moto-club des Images : moto-cross, motocyclisme
  • Club vosgien d’Épinal : randonnée pédestre
  • RAEG (Rugby Athlétique Épinal Golbey) : rugby
  • Cercle de voile d’Épinal : voile
  • Taekwondo Épinal club
  • Tennis-club Spinalien
  • Top spinalien pongiste : tennis de table
  • Galaxy gym : boxe thaï et boxe américaine
  • Samouraï gym : remise en forme, musculation, gym, squash, sauna, karaté, self défense
  • Pop'Fly d'Épinal : softball et baseball
  • CBE Club de badminton d'Épinal : badminton
  • LPE La pétanque d'Épinal : pétanque
  • Aïkido club Épinal : aïkido
  • Les Pinaudrés (groupe folklorique)
  • Temps Danses 88 : chorégraphies, hip-hop, salsa et bachata
  • Les Scorpions Roller hockey

Manifestations sportives[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Le bulletin d'information municipal, Vivre à Épinal, a commencé en octobre 1983, à la suite de l'élection de Philippe Séguin[92].

Vosges Matin est le seul journal quotidien de presse écrite, depuis la fusion en janvier 2009 de L'Est Républicain et de La Liberté de l'Est. Mais l'on notera que l'hebdomadaire départemental L'Écho des Vosges, très connu sur le secteur de Gérardmer, publie depuis avril 2009, l'hebdomadaire L'Écho des Vosges édition Vallée de la Moselle. 100% Vosges, créé en 2009, est un hebdomadaire vosgien de la presse gratuite d'information, dont le siège se trouve à Épinal.

Radio[modifier | modifier le code]

L'émetteur du Bois de la Vierge. Tour haubanée de 100 m de haut.

Concernant la radio, Épinal est couverte par certaines radios locales :

  • 91.9 NRJ Vosges : programme local vosgien d'NRJ réalisé depuis Remiremont[93].
  • 94.6 Magnum la radio : radio locale du sud de la Lorraine émettant aussi dans la Haute-Marne. Ses studios sont situés à Contrexéville.
  • 100.0 France Bleu Sud Lorraine : radio locale publique de Nancy émettant dans la partie sud de la Lorraine. Il existe un studio local au 2 rue de la Chipotte (à l'angle de la rue de Verdun)[94].
  • 107.3 Radio Cristal : radio associative basée à Epinal qui émet aussi à Gérardmer sur 92.7 FM[95].
  • Web radio : BLE Radio, la radio du Groupe BLE Lorraine, radio associative généraliste qui s’intéresse à la Lorraine et à son actualité[96].

D'autres radios nationales sont diffusées à Épinal :

Télévision[modifier | modifier le code]

La chaîne de télévision départementale Vosges TV[97] diffuse ses émissions sur Épinal et le département des Vosges. Régulièrement, l'émission « Place Publique » expose la vie locale du bassin spinalien. C'est également le cas lors du journal local.

Vosges TV est lancée en mai 1990 sous le nom «Images Plus», c'est une chaîne de télévision de proximité qui diffuse actuellement sur le câble de l'agglomération d'Épinal où elle dessert 10 communes et, depuis mai 2009, dans les Vosges sur la TNT par voie hertzienne, sur le LCN 31.

Vosges TV permet donc à une majorité de Vosgiens de recevoir leur télévision de proximité par le câble ou par voie hertzienne. Cette couverture est complétée par la diffusion des programmes en direct sur le site internet de la chaîne qui permet également de revoir les programmes de la semaine.

France 3 Lorraine, la chaîne locale publique de Nancy, relate l'info locale de la région lors de ses décrochages régionaux pendant les JT de France 3. Un bureau permanent « France 3 Vosges » est disponible au 2 rue de la Chipotte où se trouvent aussi les locaux de Vosges TV et le bureau local de France Bleu Sud Lorraine.

France 3 Lorraine et Vosges TV sont émises depuis le site de diffusion du Bois de la Vierge[98] (photo ci-dessus). Celui du Plateau de Malzéville à Nancy couvre pratiquement les trois quarts de la ville[99].

Internet[modifier | modifier le code]

Depuis 2007, Épinal s'est vu décerner, la note maximale de cinq @ par l'Association Villes Internet. En 2010, la commune d'Épinal a été une nouvelle fois récompensée, pour la 5e année consécutive, par le label « Ville Internet 5 @ »[100].

Numericable déploie au début des années 2010 le très haut débit internet pour les foyers de l'agglomération spinalienne[101]. Dans le cadre d’un accord entre le syndicat intercommunal Câblimages et Numericable, le réseau câblé d'Épinal et de trois communes voisines (Golbey, Chantraine et Dogneville) est rénové en fibre optique 100 Mb/s, permettant aux habitants de bénéficier, dès le 2e semestre 2010, des offres de Numericable. 6 millions d’euros d’investissement sont pris en charge par Numericable et le Syndicat intercommunal Câblimages pour ces travaux.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Pour l'année 2019 (revenus de 2018), les habitants d'Épinal gagnaient en moyenne 2 036  par mois pour un foyer fiscal, soit des revenus de 24 432  par an.

En 2019 il y avait 19 297 foyers sur la commune d'Épinal, dont 8 601 foyers imposables (soit 45 %).

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 670 [102].

Emploi[modifier | modifier le code]

Avec plus de 60 000 emplois comptabilisés sur son territoire[103], soit près de quatre emplois vosgiens sur dix, la zone d'emploi d'Épinal est de loin le principal fournisseur d'emplois du département.

Au cours de la période 1999-2005, elle a fait preuve d'une plus grande attractivité que durant la décennie 1990. Elle bénéficie d'un apport important d'actifs provenant essentiellement des autres zones d'emploi vosgiennes. Ce surplus d'actifs est majoritairement féminin. L'arrivée de main-d'œuvre correspond à une croissance de l'emploi supérieure à la moyenne régionale, alors que la population active reste atone.

Si, en effet, certains secteurs traditionnels comme l'agriculture, l'habillement-cuir ou le textile, ont reculé, les services ont largement compensé ce déclin. Les services opérationnels (sélection et fourniture de personnel, enquêtes et sécurité, activités de nettoyage, assainissement, voirie et gestion des déchets ainsi que divers autres services fournis aux entreprises), ont à eux seuls généré 1 500 emplois, soit près de la moitié de la hausse de l'emploi.

Épinal, chef-lieu du département, et son agglomération offrent 36 000 emplois, dont près de 2 600 emplois de cadres et professions intellectuelles supérieures, soit 30 % de ceux proposés dans l'ensemble du département. Le tiers de ces emplois sont occupés par des personnes ne résidant pas dans l'agglomération. Plus généralement, cette dernière attire en particulier les actifs des cantons environnants. Ainsi, 65 % des actifs résidant dans le canton de Châtel-sur-Moselle, 30 % et 34 % de ceux de Dompaire et Xertigny travaillent dans l'agglomération spinalienne.

Son attractivité s'étend aussi dans les cantons de Bains-les-Bains et Charmes où un actif sur cinq effectue quotidiennement le trajet pour travailler à Épinal et son agglomération, et à un degré moindre dans ceux de Darney, Rambervillers et Remiremont où cette proportion s'élève à un sur huit[104]. Enfin, la Meurthe-et-Moselle, et majoritairement l'agglomération nancéienne, capte 13 % des actifs du canton limitrophe de Charmes, situé sur l'axe Nancy―Épinal.

Épinal n’est donc pas à proprement parler une ville industrielle. Ce sont en fait, pour la majorité, les communes avoisinantes qui abritent les principales industries, et notamment les villes de Golbey et Thaon-les-Vosges. Sur la première se situe entre autres, la plus importante usine européenne de papier journal (Norske Skog), une usine de climatisation (Trane) et une usine Michelin. Sur la seconde se situe une usine de turbo pour voitures (Honeywell Turbo Technologies). L’économie d’Épinal est avant tout une économie fondée sur le secteur tertiaire, ce qui en fait la métropole sud de la Lorraine.

Épinal se proclame « Capitale mondiale du bois[105] » et de l’Image dite « d'Épinal ».

Épinal est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Vosges. Elle gère l’aéroport d'Épinal-Mirecourt.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La ville centre possède plusieurs zones commerciales, dont :

La rue Léopold-Bourg.
  • le centre-ville qui comporte plusieurs librairies, bars, restaurants, hôtels, magasins. Le centre-ville possède également une galerie marchande (Galerie Saint-Nicolas[106]) avec des magasins comme Monoprix et un marché couvert ;
  • la ZAC du Saut-le-Cerf comporte plus d'une trentaine de magasins ;
  • la ZAC des Terres Saint-Jean (inaugurée en 2009) comporte elle aussi plus d'une trentaine de magasins ;
  • la ZAC de la Roche où sont principalement implantés des concessionnaires automobiles. Sur la zone de la Roche se trouve également le Centre des Congrès qui accueille animations et salons tout au long de l'année.

La ville d'Épinal possède également une zone d'activité, La Voivre, où on retrouve une importante clinique privée, des bureaux d'expert comptable, des entreprises destinées aux professionnels, des industries… La ville d'Épinal a aussi un quartier où l'on trouve beaucoup de bureaux d'avocat, d'architectes, de banquiers, de syndics de copropriétés et des PME…

Le quartier gare au centre ville avec le Quai Alpha est un incubateur de startups inauguré en 2018. Le siège de la communauté d'agglomération y est également présent.

Épinal est également une « Ville de France »[107] référencée pour son commerce local.

La zone commerciale du Saut-le-Cerf.

L'agglomération spinalienne dispose encore d'autres magasins et zones commerciales dans sa périphérie, notamment dans :

  • la commune de Jeuxey où se trouve l'hypermarché Carrefour et sa galerie commerciale, ainsi que des magasins. Le centre commercial Carrefour (anciennement Rond Point et Euromarché) a été inauguré au début en 1983. Il est considéré comme un « hypermarché régional » de par sa taille et son affluence[108] ; Il comprend également une galerie commerciale avec une trentaine de boutiques.
  • Chavelot où se trouvent principalement des concessionnaires automobiles et des magasins ;
  • à Golbey, la ZAC de la Pétrolerie[109], comporte un hypermarché Leclerc et sa galerie marchande ainsi que des enseignes ;
  • à Jeuxey, la zone intitulée « A Salet » où sont déjà implantés des enseignes.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La tour chinoise, sépia de Charles Pensée issue d'un album de dessins représentant le château d’Épinal conservé à la bmi d'Épinal (LV 120 P/R) et accessible en ligne.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Le Pinau (l'enfant à l'épine) éponyme orne l'une des fontaines de la ville.

C'est une folie construite en 1892 par l'architecte Jean Marie Boussard pour une riche industrielle, Madame Leclerc-Morel. La maison et le péristyle sont imités des villas hellénistiques du Sud de l'Italie romaine. Sa propriétaire étant ruinée, la propriété inachevée fut achetée par la ville en 1902. L'ensemble est entouré d'une roseraie de style jardin à la française d'une superficie de 3 000 m2 et offre une collection de quelque 500 variétés de rosiers. Elle abrite aujourd'hui le centre du pôle images de la ville (Supermouche, The Picture Factory).

Elle est construite en 1809 par Hogart, conducteur des Ponts et Chaussées. Elle reliait l'immeuble du receveur général des Finances des Vosges à son jardin privé : le parc du château[114],[115].

En outre, la ville d'Épinal compte cinq orgues dans les édifices religieux et un dans l'école de musique[120] :

  • l'orgue de 1905 d'Henri Didier, dans l'église Saint-Antoine-de-Padoue[121] ;
  • l'orgue de 1960 de Curt Scwenkedel, dans l'église Notre-Dame-au-Cierge[122] ;
  • le grand orgue de 1828 de Jean-Baptiste Gavot et l'orgue de chœur de 1891 d'Henri Didier, dans la basilique Saint-Maurice[123],[124];
  • l'orgue de 1874 des frères Wetze, dans l'église réformée[125].
  • l'orgue Haerpfer (1970) et Garnier (2005) de l'école de musique[126].
    Panorama d’Épinal depuis les ruines du château.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Édifices catholiques[modifier | modifier le code]

Basilique Saint-Maurice
  • L’église Notre-Dame-au-Cierge (Avenue De Lattre de Tassigny) a été construite initialement en 1900 et achevée en 1939 sous l'impulsion d'Evrard, curé de Notre-Dame de 1920 à 1953, l'église Notre-Dame-au-Cierge a été détruite par les bombardements des 11 et 23 mai 1944 sur la ville d’Épinal. Elle est reconstruite en 1958, selon une conception résolument moderne avec Jean Crouzillard pour architecte qui fait appel pour le décor à deux artistes reconnus, Gabriel Loire pour les verrières, notamment celle du chœur d’une superficie de 180 m2 qui retrace la vie de la Vierge Marie et Léon Leyritz pour la réalisation de la porte centrale en émail cloisonné sur cuivre sur le thème du Christ rayonnant sur le monde. En outre, l'église abrite la statue de Notre-Dame-au-Cierge qui, selon la tradition, est arrivée à Épinal sur les flots de la Moselle en crue le 25 octobre 1778, lors du « déluge de la Saint-Crépin ». L'église fait partie des trois édifices lorrains retenus par le ministère de la Culture pour recevoir le label XXe siècle. Elle est classée monument historique par arrêté du [127].
  • L’église Saint-Laurent (Départementale 434) rue de la 7e Armée : la première pierre de l'édifice est posée en juin 1868 par Louis-Marie Caverot, évêque de Saint-Dié, alors que le village de Saint-Laurent n'est pas encore rattaché à Épinal. La nouvelle église construite dans le style néo-gothique est consacrée le 22 septembre 1869 en conservant le vocable de Saint-Laurent alors que la relique du saint martyr est transférée de la chapelle du Vieux-Saint-Laurent en la nouvelle église en 1883. La tour a été construite en 1892. La première cloche (800 kg, fonderie de Robécourt) a été installée en 1870, les deuxième et troisième (1310 et 690 kg) proviennent des ateliers Drouot d’Arras. Elle a conservé la totalité de son décor originel. Une remarquable chapelle est aménagée à droite de l'entrée après la Première Guerre mondiale en souvenir des soldats de la paroisse morts pour la France.
  • L’église Sainte-Maria-Goretti (quartier de la Vierge et de la Quarante-Semaine) (rue Jules Meline) : la première pierre de l'église a été posée le 30 juin 1956 en la fête de Notre-Dame-de-la-Consolation par Henri Brault, évêque de Saint-Dié. La construction s'opère sur des plans des architectes Deschler et Crouzillard sous l'impulsion de l'abbé Villaume. Dès 1959, la première messe est célébrée en l'église tandis que les travaux durent encore plusieurs années. Les cloches sonnent en 1964. L'église est consacrée sous le vocable de Sainte-Maria Goretti le 30 octobre 1966 par Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié. En 1971, la statue de "Notre-Dame de Consolation", venue de la basilique Saint-Maurice revient près du lieu de ses origines. Le grand vitrail du chœur représentant l'Arbre de Vie est dû au maître verrier Gabriel Loire.
  • L’église Saint-Antoine-de-Padoue (quartier du Champ-du-Pin) (rue Armand Colle) : la première pierre est posée le 11 juillet 1897 au cœur des nouveaux quartiers industriels qui se développent après la guerre de 1870 avec l'afflux des réfugiés alsaciens[128]. C'est un édifice de style romano-byzantin construit par l'architecte Lanternier de Nancy et l'entrepreneur spinalien Hiessler. La première messe est célébrée en mars 1898 mais l'église reste longtemps inachevée : son clocher n'est érigé qu'après 1950. Elle a conservé son décor d'origine, notamment les fresques achevées en 1902 qui représentent saint Antoine parlant aux poissons dans le transept droit et, dans le transept gauche, la vision de sainte Bernadette à la grotte de Lourdes. Le décor est complet avec un grand autel surmonté d’une statue du Sacré-Cœur ouvrant largement les bras à la population de ce quartier ouvrier d’Épinal. Enfin, dans le transept gauche, on peut admirer le vitrail de Notre-Dame des Usines offert par les ouvriers des établissements Boeringer et Steinbach en juillet 1901.
  • L’église de la Sainte-Famille (quartier du Saut-le-Cerf) (rue du Couarail) a été construite entre 1955 et 1958 sur les plans de l'architecte Jacquot et sous l'impulsion de l'abbé Sinteff[129], premier curé de la paroisse, qui se fit récupérateur de ferrailles, de bois ou de livres pour financer la construction de l'église. De nombreuses familles du quartier ont aidé à sa construction ce qui explique le vocable sous lequel la paroisse a été créée. L'autel en grès de Bourgogne a été consacré en 1969 par Jean Vilnet.
  • L’église Saint-Paul (place d'Avrinsart) a été construite en même temps que le quartier du plateau de la Justice, les premiers projets de l'église datant de 1962. Sa naissance est due aux efforts de l'abbé Paul Nicolas, qui se transforme en forain pour financer le projet. L'édifice est construit à partir de 1970 sur un plan triangulaire avec un plafond en bois qui monte depuis le chœur jusqu'à une flèche qui culmine à 20 mètres de hauteur. Elle est l'œuvre de l'architecte Igor Ivanoff. Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié, y célèbre la première messe le 22 avril 1972. Par leur forme, l'église et le centre paroissial Saint-Paul sont parfaitement intégrés à l'architecture de la place d'Avrinsart, place centrale du quartier du plateau de la Justice.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Consolation (dite chapelle de la Quarante-Semaine) a été construite en 1909-1910 grâce à une souscription des paroissiens de Saint-Maurice et des habitants du quartier en raison de l'éloignement de l'église Saint-Maurice. Elle rappelle par sa présence une première chapelle construite à proximité en 1658 qui, avant la Révolution, abritait un pèlerinage très actif à Notre-Dame-de-Consolation dont la statuette avait été découverte dans le tronc d'un chêne par des bûcherons vers 1650. Cette chapelle fut démolie pendant le Révolution. La statuette fut alors placée dans l'église Saint-Maurice puis dans la nouvelle église Sainte-Maria-Goretti du quartier de la Vierge en 1971.
  • La chapelle Saint-Michel (intersection rue Émile Zola-faubourg de Poissompré)[130] a été fondée sur la colline dite Mont-le-Duc le 18 mars 1479 par un riche bourgeois d'Épinal, René Morlot[131], la chapelle Saint-Michel devient un ermitage à partir du XVIe siècle et abrite un chapelain jusqu'à la Révolution. Après sa vente comme bien national, plusieurs propriétaires se succèdent jusqu'à ce que l'abbé Brenier, curé de la paroisse Saint-Maurice l'achète en 1876 et la fasse restaurer. Son intérêt artistique tient dans son architecture gothique et dans ses fresques des XVe et XVIe siècles qui représentent le Jugement dernier, saint Pierre et saint Michel ainsi que les symboles des quatre évangélistes (un ange, un lion, un taureau et un aigle). Elle constitue un remarquable témoignage de l'art religieux du XVe siècle à Épinal. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du [132].
  • La chapelle du Vieux-Saint-Laurent (rue Haute) est d’origine inconnue. Elle a peut-être été construite à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle à l'emplacement d’une autre église. L’autel du XVIIIe siècle en bois doré est classé monument historique depuis 1960. Il est construit sur un autel en grès datant du XVIe siècle. En 1752, elle a reçu une relique de saint Laurent. Cette dernière se trouve maintenant dans l’église paroissiale.
  • La chapelle de l'institution Notre-Dame (rue des Jardiniers) (actuellement ensemble scolaire Notre-Dame-Saint-Joseph) : d'une forme originale, sa première pierre a été posée en 1957. Elle est consacrée en 1961 sous le vocable de la Bienheureuse Alix Le Clerc, fondatrice de l'ordre des chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame.
  • La chapelle du lycée Saint-Joseph (rue des Soupirs).
  • La chapelle des Frères Franciscains actuellement, inspection académique (rue Antoine Hurault).

Autres Églises chrétiennes[modifier | modifier le code]

  • L'Église évangélique (rue de Lorraine).
  • L'Église adventiste du Septième Jour (rue Roland Thiéry).
  • Salle du Royaume (rue Léon Valentin).

Édifices juifs[modifier | modifier le code]

  • La synagogue (rue Charlet) date de 1863, détruite en 1940, reconstruite en 1952 ; le culte est toujours célébré dans une nouvelle synagogue de style moderne[133].

Édifices protestants[modifier | modifier le code]

  • Le temple protestant (rue de la Préfecture) a été inauguré le sur les plans de l’architecte Risler, situé 28 rue de la Préfecture[134], et son orgue de 1874 des frères Wetze[135],[136].

Monuments aux morts et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Monument aux morts.

Les monuments aux morts et lieux de mémoire de la ville[138],[139],[140],[141] :

  • Monuments commémorant les morts des deux guerres mondiales[142],[143],[144],[145] ;
  • Monuments aux morts[146],[147] ;
  • Monument à la mémoire des harkis morts pour la France[148],[149] ;
  • Monument aux morts rapatrié de Mostaganem[150],[151] ;
  • Monument commémoratif des Israélites vosgiens[152],[153] ;
  • Monument du Prix de la souffrance des Vosges pour la Liberté[154] ;
  • Monument aux Vosgiens morts en Afrique du Nord[155],[156] ;
  • Monument commémoratif départemental, guerre d'Indochine[157] ;
  • Monument des Fusillés Vosgien[158] ;
  • Aux morts du 152 et 352es RI[159] ;
  • Aux Vosgiens victimes en 1870-71[160],[161] ;
  • Voir aussi :

Musées et galeries d'art[modifier | modifier le code]

Cinéma et salle de spectacles[modifier | modifier le code]

  • Cinépalace, multiplexe 8 salles inauguré en 2011 en lieu et place de celui de la Rue des États-Unis.

Ce multiplexe situé rue Saint-Michel à proximité de la BMI et de la Patinoire, offre 1 600 places de cinéma à travers ces 8 salles.

  • La souris Verte, salle de spectacle et de concert, a été inaugurée en 2014 à la place de l'ancien cinéma rue des États-Unis.

Elle se compose de 2 salles de 150 et 500 places debout, 4 studios et un espace de convivialité.

Bibliothèques et médiathèques[modifier | modifier le code]

La Maison romaine.
  • La Bibliothèque multimédia intercommunale, qui remplace la précédente installée dans la Maison romaine (1892), copie d’une maison de Pompéi (villa pompéienne), est faubourg Saint-Michel, à la place des anciens locaux de la compagnie de bus de la STAHV. Au centre se trouve la salle des boiseries de l'abbaye de Moyenmoutier. Le fonds ancien recèle des livres exceptionnels consultables sur demande, comme l'Évangéliaire pourpre, mais aussi un des deux plus vieux livres connus (un livre se définissant comme un recueil de pages de même taille, reliées et contenues dans une couverture) : il s’agit du Glossaire d'Épinal[180], décrit comme le premier dictionnaire latino-anglais de l’histoire (734)[181].
  • La médiathèque départementale (anciennement bibliothèque départementale de prêt) des Vosges, gérée par le conseil général des Vosges, se trouve dans la zone d'activité économique de La Voivre.
  • Bibliothèque de la maison diocésaine : la maison diocésaine d'Épinal, située rue De-Lattre-de-Tassigny, comporte une bibliothèque, composée d'ouvrages centrés sur la religion, l'histoire des religions et la théologie, qu'il est possible d'emprunter.
  • Bibliothèque du centre Léo-Lagrange.
  • La Bibliothèque pour tous, bibliothèque associative située rue Saint-Goëry.

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Épinal contient plusieurs espaces verts[182]. La ville a d’ailleurs reçu le diplôme de Lauréat International des Villes les plus fleuries et arbore aujourd’hui encore quatre fleurs sur les panneaux d’entrées de ville.

  • Le parc du Cours[183] : grand parc public le long de la Moselle, créé au début du siècle. Trente corbeilles y sont plantées chaque année, en mosaïculture.
  • La roseraie de la Maison Romaine : étonnante et magnifique reproduction d’une maison de Pompéi, construite en 1905 par la veuve d’un riche industriel qui se ruina dans cette aventure. Cette maison, devenue bibliothèque, est entourée d’une belle roseraie : plus de 500 espèces différentes y sont plantées.
  • Le parc du château : parc animalier de 23 ha situé autour des ruines du château.
  • Le jardin médiéval reconstitué au pied du château et la vigne qui nous rappelle que jadis, on faisait du vin à Épinal.
  • Le port d’Épinal : trois hectares de verdure en centre-ville.
  • L'Île sous la Gosse : petit parc boisé situé entre le port d'Épinal et Golbey.
  • Le jardin des Cinq-Sens près de la maison de retraite.
  • Ville fleurie : quatre fleurs et mention Grand Prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[184].

Les images d’Épinal[modifier | modifier le code]

Image d’Épinal : Napoléon sur son lit de mort.

L’imagerie d’Épinal a été fondée en 1796 par Jean-Charles Pellerin où furent imprimées les premières images d’Épinal en série.
Des batailles napoléoniennes aux contes pour enfants en passant par des devinettes, l’Imagerie était au XIXe siècle ce que sont aujourd’hui les journaux ou les magazines. Elle a d’ailleurs joué un rôle prépondérant dans la propagande du temps du Premier Empire.

L’imagerie a grandement participé à l’essor de la cité et lui a offert une réputation de dimension nationale et internationale. Aujourd’hui, l’Imagerie continue à fabriquer des images comme par le passé. Sept artistes différents et complémentaires créent les images nouvelles sur des thèmes aussi variés que le Piano, l’Équipe de France, championne du Monde de Football ou encore Cyrano de Bergerac.

Les bâtiments et les machines que renferme l'Imagerie Pellerin sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [185].

Épinal au cinéma[modifier | modifier le code]

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Unités ayant tenu garnison à Épinal :

Le 7e régiment de tirailleurs algériens-1962-1964-devient 170 RI en 1964.

Sous l'impulsion de Philippe Séguin, le 170e RI est rebaptisé pour donner naissance au 1er régiment de tirailleurs en 1994. Il tient garnison au Quartier Varaigne.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sportifs célèbres[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

  1. « D’argent, à une tour de sable à trois créneaux, au contour de laquelle est écrit : SCEL DES QUATRE GOUVERNEMENTS DE LA VILLE D’ÉPINAL. »
    (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884) - « armes de la ville avant la domination française »
  2. « De gueules, à la tour crénelée et tourellée (donjonnée) d'argent, maçonnée de sable. »
    Armorial des Villes, Bourg et Villages de la Lorraine, du Barrois et des 3 évêchés, de 1868, de Constant LAPAIX, graveur héraldiste d’après un manuscrit œuvre de Claude CHARLES (O 1661 + 1747) peintre du duc Léopold et héraut d’armes de lorraine et du Barrois.
  3. Les armes actuelles sont « de gueules à la tour crénelée de quatre pièces d’argent, maçonnée et ajourée de sable, accostée de deux fleurs de lys d’or. »
    La composition et le blasonnement ci-dessus ont été réalisés par Robert LOUIS (O 1902 + 1965), artiste héraldiste de renommée internationale. La ville d’Épinal utilise de fait ces armoiries depuis l’année 1957.

Logotype[modifier | modifier le code]

Logotype de la ville jusqu'en 2009.
Logotype de la ville.

Le logotype actuel se compose de la lettre E accompagnée de son accent, première lettre du mot Épinal, formant visuellement un cercle symbolisant la notion de ville-centre, chef-lieu de département[188].

Blason populaire[modifier | modifier le code]

Les habitants étaient appelés « les Pinaudréyes » (Pi-nô-dreille) et les Pinaudrères ; toutefois, Nicolas Haillant fait remarquer que ce gentilé lorrain est prononcé « avec une pointe d'ironie »[42].

Outre leur gentilé dialectal, les habitants de la ville étaient surnommés « les gens d'Épinal » ce qui sous-entendait du dédain de leur part vis-à-vis des autres vosgiens ; Jean Vartier fait remarquer que ce « titre » est cependant moins prestigieux que ceux des villes en aval : « les Messieurs » de Charmes et « les Seigneurs » de Châtel-sur-Moselle[189]. Le sobriquet des Spinaliens a été repris en 1891 comme titre d'un roman historique qui se déroule à Épinal, dans la première moitié du XVe siècle[190].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Dominique Armand, « Épinal situation et site » in Épinal du château à la préfecture, Annales de l'Est, société d’émulation des Vosges p. 13-16. 3e trimestre 2000
  • Jean Bossu, Chronique des rues d'Epinal (3 volumes), Jeune Chambre Economique d'Épinal, avril 1984
  • Michel Bur, Le château d’Épinal XIIIe et XIVe siècles, Comité des travaux historiques scientifiques, 2002 (ISBN 2-7355-0500-6)
  • Robert Javelet, Épinal, Images de mille ans d’histoire, Presses des établissements Braun et cie Mulhouse, 1972 (Pas d’ISBN)
  • Philipe Kuchler, « L’origine de la ville d’Épinal d’après les fouilles archéologiques du palais de justice (VIIIe-XIIIe) » in Journées d’études vosgiennes, Épinal du château à la préfecture, Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges, p. 27-433e trimestre 2000
  • Michel Pernod, « Épinal au XVIIIe siècle, le premier apogée de la ville et les malheurs de la guerre » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 67 à 80. 3e trimestre 2000
  • Albert Ronsin, « Imprimeurs et libraires à Épinal du XVIe au XVIIIe siècle » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. 3e trimestre 2000
  • Rémy Thiriet, « Épinal sous la IIIe république » in Épinal du château à la préfecture. Annales de l’Est, société d’émulation des Vosges page 81 à 102. 3e trimestre 2000
  • François Weymuller, Histoire d’Épinal des origines à nos jours, Éditions Horvath, 1985 (ISBN 2-7171-0340-6)

Autres[modifier | modifier le code]

  • Jeanne Cressanges, Je vous écris d'Épinal, Metz, Serge Domini éd., 2009.
  • Michel Guidat, Bernard Hestin : Saint-Laurent, du terroir à la cité – Éditions Sapin d’or – Dépôt légal 3e trimestre 1989 (pas d’ISBN)
  • René Fetet : la chapelle Notre-Dame de consolation, la Quarante semaine Épinal, 1910-2000, 90 ans d’histoire – 2000. Publié à compte d’auteur (pas d’ISBN)
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Pages 447 - 448 : Épinal
  • Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 650
    Présentation de l’orgue de la maison Gonzalès à Epinal
  • Inventaires des 7 orgues d'Épinal
  • Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, CNRS Editions Inventaire général, (ISBN 2-271-05154-1)
    Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Epinal. Musée départemental des Vosges, pages 125; et 130 (vitraux disparus)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. signifiant lieu essarté où se gardait les troupeaux, se situant rive droite sur le plateau au nord-est en un lieu où existe toujours le toponyme Le Vrinsart.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Épinal » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Insee, « Unité urbaine 2020 d’Épinal » Accès libre, (consulté le ).
  3. Geneviève Dietrich, « Forêts communales et communautés rurales dans le département des Vosges », Revue Géographique de l'Est, vol. 16, no 1,‎ , p. 41–61 (DOI 10.3406/rgest.1976.1337, lire en ligne, consulté le ).
  4. « À ne pas manquer (site naturel, point de vue) », sur Épinal Tourisme, (consulté le ).
  5. « Plan Épinal - Plan, carte et relief de Épinal 88000 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  6. « Les sites d’intérêt géologique des Vosges », sur espacesnaturels.vosges.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale d'Épinal », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
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  9. Sandre, « la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey ».
  10. Sandre, « le ruisseau le Saint-Oger ».
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Épinal et Dogneville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Épinal », sur la commune de Dogneville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Épinal », sur la commune de Dogneville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  18. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  38. Le bassin mosellan voit également son trafic fluvial augmenter en 2021.
  39. « DTNE : Direction territoriale Nord-Est VNF », sur nordest.vnf.fr (consulté le ).
  40. Évolution du nombre de logements par catégorie en historique de 1968 à 2020.
  41. Patrimoine archéologique urbain. Épinal, l'histoire en image.
  42. a et b Nicolas Haillant, Essai sur un patois vosgien, Épinal, Collot imrpimeur, rue du Boudiou, , 638 p., p. 451.
  43. anonyme, Fonds Louis-Joseph Buffet, Épinal, archives départementales des Vosges, , 67 p. (lire en ligne), p. 48-49.
  44. a et b « Manifestations : le Millénaire », Vivre à Épinal,‎ , p. 24-25.
  45. B. Houot, Fondation et origines de la ville d'Épinal, Bulletin de la Société Lorraine des Études Locales, 1976.
  46. mot formé de greva (grève) et vau (vallée), situé au sud sur la rive droite, une rue de Grennevo à Épinal; A. Fournier, Topographie ancienne du département des Vosges, Épinal, 1892, p. 70.
  47. La manse sur le ruisseau?, île ayant donné naissance au second quartier de la ville.
  48. faisant partie d'Uxegnéville (P. Marinchal, Dictionnaire topographique du département des Vosges, Paris, 1941.) ou bien rive droite au sortir de la ville sur l'axe Bâle/Metz (B. Houot, op. cit.).
  49. Diplôme de Otton III du Saint-Empire confirmant la création de l'Abbaye Saint-Vincent de Metz et d'un marché à Épinal daté du 20 juin 983 ; Monumenta Germanicae Historica, scriptores, IV, p. 481, Documents Rares ou Inédits de l'Histoire des Vosges, T I, p. 10-12 ; Archives Départementales de Meurthe & Moselle, B 673 Épinal I no 145 (copie sur papier du XVe siècle).
  50. cf. article sur Basilique Saint-Maurice d'Épinal.
  51. Louis Félicien J. Caignart de Saulcy, Jean François Huguenin, Relation du siège de Metz en 1444, par Charles VII et René d'Anjou, 1835.
  52. Selon une autre source le (Medieval Institute Library).
  53. Michel Bur, Le château d'Épinal. XIIIe siècle-XVIe siècle, Comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, 2002, p. 22.
  54. Marie-José Laperche-Fournel, La population du duché de Lorraine de 1580 à 1720, Nancy, 1985.
  55. Annales de la Société d’émulation du département des Vosges.
  56. Joseph d'Hassonville, Histoire de la réunion de la Lorraine à la France, Michel Lévy Frères, (présentation en ligne).
  57. Jean-Paul Rothiot, « La Révolution et l'Empire, le tournant décisif pour Epinal », Annales de l'Est - Société d'émulation des Vosges, 2000, p. 145.
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