Éric Bonneval — Wikipédia

Éric Bonneval

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Fiche d'identité
Naissance (60 ans)
Toulouse (France)
Taille 1,80 m
Poste centre
Carrière en junior
PériodeÉquipe 
TOEC
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1982-1992
1992-1993
1993-1996
1996-1997
Stade toulousain
Racing club de France
US Colomiers
Stade toulousain
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1984-1988 France 18 (32)

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 14 janvier 2011.

Éric Bonneval (né le à Toulouse) est un joueur français de rugby à XV, trois-quarts centre (ou ailier gauche) du Stade toulousain, de 1,80 m pour 83 kg[1],[2]. Il est aujourd'hui consultant sportif sur la chaîne BeIn Sports et intervient dans l'émission Rugby Pack.

Biographie[modifier | modifier le code]

Éric Bonneval est le fils d'un ancien pilier du TOEC, et débuta également dans ce même club toulousain où il eut comme entraîneurs Philippe Barrère (ancien trois-quarts centre du Stade toulousain et vice-champion de France de première division en 1980 contre l'A.S. Béziers) et Robert Garbajosa (ancien seconde ligne de Blagnac, Graulhet, Saint-Girons, Agen, Castres et Cahors entre autres ; et père de l'ancien trois-quarts international de Toulouse Xavier Garbajosa)[3].

Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela, entraîneurs d'Éric Bonneval de 1983 à 1989.

En 1982, il arrive au Stade toulousain. Le , au Parc des Princes, il dispute sa première finale du championnat de France face à Toulon. Il n'a pas encore vingt-deux ans et la pression est énorme : le Stade toulousain n'a pas été sacré depuis 1947. À la 50e, il récupère un dégagement manqué de l'arrière toulonnais Gilles Fargues et inscrit l'essai. Trois minutes plus tard, c'est une chandelle de son partenaire Philippe Rougé-Thomas qu'il attrape, pour lancer Denis Charvet à l'essai. Pendant la prolongation, Bonneval aplatira à nouveau après un relai de Serge Gabernet pour lancer les hostilités. Toulouse remporte finalement le Bouclier de Brennus[3].

Lors de la finale du championnat de France 1986, il inscrit le seul de la finale contre Agen à la dernière minute de la rencontre. Toulouse gagne pour la deuxième année consécutive le Brennus[3].

Lors du Tournoi 1987, où la France réussit le Grand Chelem, il réussit cinq essais, un contre le pays de Galles et l'Angleterre et trois contre l'Écosse. Il égalise alors le record français du nombre d'essais marqué par un Français lors d'une édition du tournoi, alors détenu par Patrick Estève depuis 1983. Émile Ntamack réalise la même performance en 1999, puis Philippe Bernat-Salles fait de même en 2001[4].

1987 marque à la fois sa meilleure et sa pire saison. Il marque onze essais en championnat et, surtout, son association au centre avec Denis Charvet (une idée de Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela) est arrivée à pleine maturité[3]. Mais dès le premier match de la première édition de la Coupe du monde, le à Auckland contre le Zimbabwe, il est touché au genou. Sa coupe du monde 1987 aura duré 20 minutes. Il est tout de même sacré vice-champion du monde. Il ne jouera plus qu'une fois en équipe de France, en contre l'Angleterre, portant son bilan définitif à 18 sélections, et traînera des blessures à répétition qui l'empêcheront de retrouver véritablement toutes ses capacités[3].

Il est de nouveau sacré champion de France avec le Stade toulousain en 1989 même s'il n'est pas entré en jeu lors de la finale. En 1991, il dispute sa dernière finale en rentrant, à la 59e minute, en remplacement de Pierre Bondouy, mais pour une défaite 14-19 face à Bègles-Bordeaux[3].

Le , il est sélectionné avec les Barbarians français pour jouer contre les Fidji à Bordeaux. Les Baa-Baas s'inclinent 16 à 31[5].

Le , il est invité pour jouer avec les Barbarians français contre le XV du Président pour le Centenaire du rugby à Grenoble. Les Baa-Baas s'imposent 92 à 34[6].

Il forma un trio d'attaque détonant avec Denis Charvet et Didier Codorniou au Stade. S'il jouait au centre de l'attaque pour son club, c'est en fait à l'aile qu'il exprima ses talents pour le XV de France.

Après une bonne saison 1990-1991, il quitte Toulouse pour retrouver son ami Denis Charvet au Racing club de France, de 1992 à 1993, puis à l'US Colomiers, de 1993 à 1996 avant de revenir finir sa carrière où il l'avait commencée, au Stade toulousain. Il prend sa retraite sportive à 33 ans[3].

En 1993, il dispute la première édition de la Coupe du monde de rugby à sept.

Il a été consultant sportif sur Sport+, Canal+Sport et Rugby+ de 2000 à 2013, et depuis 2013, consultant rugby à XV sur la chaîne beIN Sports, intervenant notamment dans l'émission Rugby Pack.

Il est également employé par la GMF depuis une vingtaine d'années[3]. Il a deux fils, Hugo, né en 1990, arrière international au Stade français puis au Rugby club toulonnais et Arthur, né en 1995, ailier au Stade toulousain.

Carrière[modifier | modifier le code]

Clubs successifs[modifier | modifier le code]

Statistiques[modifier | modifier le code]

Tournoi des Cinq Nations[modifier | modifier le code]

Détails du parcours d'Éric Bonneval dans le Tournoi des Cinq Nations.
Édition Rang Résultats France Résultats Bonneval Matchs Bonneval
Cinq Nations 1985 2 2 v, 2 n, 0 d 1 v, 0 n, 0 d 1/4
Cinq Nations 1986 1 3 v, 0 n, 1 d 2 v, 0 n, 0 d 2/4
Cinq Nations 1987 1 4 v, 0 n, 0 d 4 v, 0 n, 0 d 4/4
Cinq Nations 1988 1 3 v, 0 n, 1 d 1 v, 0 n, 0 d 1/4

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a Grand Chelem.

Coupe du monde[modifier | modifier le code]

Détails du parcours d'Éric Bonneval en Coupe du monde
Édition Rang Résultats France Résultats Bonneval Matchs Bonneval
Nouvelle-Zélande et Australie 1987 Finaliste 4 v, 1 n, 1 d 1 v, 0 n, 0 d 1/6

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.

Palmarès[modifier | modifier le code]

En sélection
En club (avec le Stade toulousain)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Stade Toulousain-Bayonne : comme dans une cour de récréation 2008 "Le TOEC, c’est l’université populaire du rugby. Celle qui a vu défiler dans ses rangs des jeunes pousses appelées Jean Pierre Rives, Élie Cester, Éric Bonneval ou Richard Astres."
  2. [1]30 mars 2013 "Louis Armary (46 sélections de 1987 à 1995), Éric Bonneval (18 sélections de 1984 à 1988)"
  3. a b c d e f g et h Gérard Schaller, Jeu de mains, jeu de toulousains, Hugo Sport, .
  4. (en) « Five/Six Nations : total tries scored », sur espnscrum.com (consulté le ).
  5. « Barbarian Rugby Club vs Fidji », sur www.barbarianrugbyclub.com, Barbarians français (consulté le )
  6. « BARBARIANS VS XV du Président 92 - 34 », sur barbarianrugbyclub.fr

Liens externes[modifier | modifier le code]