Éric V (roi de Danemark) — Wikipédia

Éric V
Fonction
Roi du Danemark
-
Biographie
Naissance
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
Finderup (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Erik 5. KlippingVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Fratrie
Matilda (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Agnès de Brandebourg (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Éric VI de Danemark
Richiza (d)
Christophe II
Marthe de Danemark
Valdemar Eriksson (d)
Katherina Eriksdottir (d)
Elizabeth Eriksdottir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Erik V Klipping surnommé Glipping (c'est-à-dire le Louche) (né à Lolland 1249 - mort à Finderup près de Viborg le ) fut roi du Danemark de 1259 à 1286.

Biographie[modifier | modifier le code]

Monnaie d'Erik V Klipping.

Éric V, né en 1249 dans l'île de Lolland, est le fils aîné de Christophe Ier de Danemark et de Marguerite, fille du duc Sambor II de Pomérélie.

Dès 1253, il reçoit l'hommage des états comme héritier présomptif de la couronne. Il devient roi à la mort de son père le mais n’est couronné qu'à la fin de l’année du fait des difficultés avec Jacob Erlandsen, archevêque de Lund de 1253 à 1274.

Pendant la régence, sa mère Marguerite Sambiria doit combattre le prince Jaromar de Rügen qui ravage l'île de Seeland et détruit près de Nestved une armée de paysans le avant d'être tué en Scanie.

Le duc Éric Ier de Schleswig, qui était l'allié de l'envahisseur, remporte une victoire à Lohede près de Schleswig le et fait prisonnier le roi et la régente. Si cette dernière recouvre sa liberté rapidement, le roi reste captif jusqu’en 1264. Il est libéré par le Margrave Jean Ier de Brandebourg contre la promesse d'épouser sa fille Agnès sans dot ! Fort de cet appui, il peut alors confisquer provisoirement le fief de Schleswig.

En 1273, le long différend qui avait opposé la monarchie à l'église se termine par un accord avec l'archevêque Jacob Erlandsen, qui reçoit une indemnité de 15 000 marks. L'interdit d'ailleurs peu rigoureux qui frappait le royaume depuis 17 ans est levé.

Erik peut alors se tourner vers la politique étrangère. Il lutte en Norvège contre le roi Magnus VI de Norvège qui réclame le paiement de la dot de sa femme Ingeborg, fille d'Éric IV de Danemark Plovpenning. Il intervient également dans le royaume de Suède dans la lutte entre le roi Valdemar Ier de Suède et son frère la duc Magnus.En 1268 et 1270 deux escadres danoises font voiles vers l'Estonie afin de renforcer Tallinn contre les attaques des russes et des lituaniens[1]

En 1282, le roi doit signer pour la première fois une constitution qui prévoit que le « Danhof », assemblée des états, se réunisse à Nyborg en Fionie tous les ans pendant les premiers jours du carême pour traiter les affaires du royaume. Il se fait également de nombreux ennemis dont le connétable Stig Andersen et le comte Jacob de Halland septentrional. Une dizaine de nobles le surprennent à Finderup près de Viborg dans une grange où il se reposait des fatigues de la chasse et le tuent dans la nuit du 21 au . Au matin, on retrouve son corps frappé de 56 blessures. Le roi est inhumé dans la cathédrale de Viborg.

Union et descendance[modifier | modifier le code]

Erik V avait donc épousé à Schleswig le Agnès de Brandebourg, née en 1257 et morte le . Après le meurtre de son époux, la reine se remaria en avec Gérard II de Holstein-Plön, comte de Holstein-Plön.
Au moins sept enfants sont nés de son union avec Erik V[2] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Érik Christiansen Les Croisades Nordiques 1100-1525 Alerion, Paris 1996 (ISBN 2910963047) p. 185.
  2. (de) Europäische Stammtafeln Vittorio Klostermann, Gmbh, Francfort-sur-le-Main, 2004 (ISBN 3465032926), Die Könige von Dänemark 1157-1412 Volume III Tafel 100.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]