Étienne Ier d'Aligre — Wikipédia

Étienne Ier d'Aligre, né en 1559 à Chartres, et mort le à Pontgouin, est un homme d'État français du XVIIe siècle, qui remplit différentes fonctions importantes sous Louis XIII.

Biographie[modifier | modifier le code]

Reçu président au siège présidial de Chartres, il prête serment au parlement de Paris le , puis devient conseiller au Grand Conseil et intendant de la maison de Charles de Bourbon, comte de Soissons, qui le nomme tuteur honoraire de son fils, Louis. Henri IV le nomme président au parlement de Bretagne[1].

Sous Louis XIII, il est conseiller ordinaire dans ses Conseils d'État et de finances[1].

Le , il est commis à l'office de garde des sceaux de France, et le 3 octobre, après la mort de Nicolas Brûlart de Sillery, Louis XIII le nomme chancelier de France, mais à la suite d'intrigues, il doit rendre les sceaux le [2].

Décès[modifier | modifier le code]

Statue dans l'église Saint-Germain-l'Auxerrois

Dès 1626[3], par ordre de sa Majesté, il est exilé sur sa terre de la Rivière, à Pontgouin, dans le Perche. Il y finit ses jours, laissant la réputation d'être l'un des magistrats les plus intègres de son siècle, mais un ministre faible et timide. Il meurt le dans sa maison (terre et maison de campagne des évêques de Chartres, futur château de La Rivière[4]) à Pontgouin, à l'âge de 75 ans[1].

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Raoul Haligre, sieur de Chonvilliers, et de Jeanne Lambert[1].

Il épouse Marie Élisabeth Le Chapelier (sœur de la mère d'Élisabeth Turpin, femme de Michel Le Tellier[4]), dont il eut[5] :

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Les armes de la famille d'Aligre se blasonnent ainsi :

« burelé d'or et d'azur de dix pièces ; au chef d'azur chargé de trois soleils d'or »[6].

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]