Îles Carolines — Wikipédia

Îles Carolines
Caroline Islands (en)
Carte de localisation des îles Carolines.
Carte de localisation des îles Carolines.
Géographie
Pays Drapeau des Palaos Palaos
Drapeau des États fédérés de Micronésie États fédérés de Micronésie
Localisation Mer des Philippines et océan Pacifique
Coordonnées 7° N, 153° E
Superficie 1 165 km2
Côtes 7 631 km
Nombre d'îles 963
Point culminant Dolohmwar (791 m sur Pohnpei)
Administration
Drapeau des Palaos Palaos
États Aimeliik, Airai, Anguar, Hatohobei, Kayangel, Koror, Melekeok, Ngaraard, Ngarchelong, Ngardmau, Ngaremlengui, Ngatpang, Ngchesar, Ngiwal, Peleliu, Sonsorol

Drapeau des États fédérés de Micronésie États fédérés de Micronésie
États Yap, Chuuk, Pohnpei, Kosrae
Démographie
Population 126 867 hab. (2014)
Densité 108,9 hab./km2
Plus grande ville Weno
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+9 (Palaos)
UTC+10 et +11 (États fédérés de Micronésie)
Géolocalisation sur la carte : Océanie
(Voir situation sur carte : Océanie)
Îles Carolines
Îles Carolines
Archipel des États fédérés de Micronésie - Archipel des Palaos

Les îles Carolines forment un vaste archipel de petites îles réparties dans le sud de la mer des Philippines et dans le sud-ouest de l'océan Pacifique nord, au nord et au nord-est de la Nouvelle-Guinée. L'archipel s'étale d'ouest en est et sur une longueur de 3 552 km, depuis l'île de Hatohobei (Palaos) jusqu'à l'île de Kosrae (États fédérés de Micronésie). Elles comptaient 126 867 habitants en 2014 pour 963 îles, la plupart désertes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Politiquement, l'archipel se subdivise entre les Palaos à l'extrémité ouest de l'archipel et les États fédérés de Micronésie à l'est.

La plupart des 963 îles[1] ont un relief très plat de type atoll.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au milieu de l'année 1525, une tempête emporte les navigateurs portugais Diogo da Rocha et Gomes de Sequeira (en) à l'est des Moluques (via Célèbes) ; ils atteignent plusieurs îles des Carolines et y restent jusqu'au [2]. Les îles Carolines sont redécouvertes le par les explorateurs espagnols Toribio Alonso de Salazar et Diego de Saavedra, apercevant l'île de San Bartolomé ou Taongui. Le , le navigateur Álvaro de Saavedra prend possession au nom du roi d'Espagne des îles d'Uluti, visitant l'archipel en 1542 (Islas Matelotes), 1543, 1545 et Legazpi en 1565. Le Portugais Diego da Rocha les nomme Ilhas Sequeira en 1527. Les explorateurs espagnols les appellent à partir de 1543 les Nouvelles Philippines (Nuevas Filipinas), et finalement l'amiral Francisco Lazeano les nomme Islas Carolinas en l'honneur de Charles II d'Espagne en 1686.

À la suite de la revendication des îles par l'Espagne en 1875, l'Allemagne, qui a occupé les îles Yap dans l'archipel, s'oppose à l'Espagne. Le litige est tranché par un arbitrage du pape Léon XIII en 1885 en faveur de l'Espagne, qui commence à occuper l'archipel en 1886.

En 1899, à la suite de la guerre hispano-américaine, l'Espagne vend les îles pour 25 millions de pesetas à l'Allemagne, qui les intègre à la Nouvelle-Guinée allemande.

Lors de la Première Guerre mondiale, le Japon occupe les îles en 1914 et reçoit un mandat de la Société des Nations (SDN) en 1920 mais ne les rend pas lorsqu'il quitte la SDN en 1935. Après la Seconde Guerre mondiale, les îles deviennent un territoire des États-Unis et obtiennent leur indépendance en 1986 pour les États fédérés de Micronésie, et en 1994 pour les Palaos.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) F. R. Fosberg & Royce L. Oliver, « C. L. Ledermann's collection of flowering plants from the Caroline Islands », in Willdenowia, 20, 1991, p. 257-314 [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Référence[modifier | modifier le code]

  1. (fr) Encyclopédie Encarta - Consulté le
  2. (en) Antonio Galvano, The Discoveries of the World from Their First Original Unto the Year of Our Lord 1555, Kessinger Publishing, (ISBN 0-7661-9022-6, lire en ligne), p. 168.