1664 en littérature — Wikipédia

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Cet article présente les faits marquants de l'année 1664 en littérature.

Événements[modifier | modifier le code]

• Brouille de Bussy-Rabutin avec M^me de La Baume au sujet du manuscrit de l'Histoire amoureuse des Gaules, dont elle a diffusé des copies. Le 23 mai, le roi se plaint à Fontainebleau à Le Tellier des moqueries de Bussy envers des personnes qu'il aime^[1]. Le 27 juin, le bruit court que vont être publiées en Hollande des Annales amoureuses de France, mettant en cause des membres de la famille royale (lettre du lieutenant de police La Reynie)^[2]. Rassuré par Saint-Aignan, le roi fait confiance à Bussy et lui fait demander ses Maximes d'amour. Il veut les lire en tête-à-tête avec Mademoiselle de La Vallière^[3].
• Fondation à Mantoue de la Gazzetta di Mantova, un journal italien
• Parution en Hongrie du journal en langue allemande La gazette de Presbourg.

Essais[modifier | modifier le code]

• 27 octobre : achevé d'imprimer des Réflexions ou sentences et maximes morales, de La Rochefoucauld, à Paris, chez Barbin. Il y en a plusieurs tirages, avec de légères variantes (317 maximes). On en compte six éditions de 1665 à 1678.

• Bibliothèque française de Charles Sorel.

Romans[modifier | modifier le code]

• Voyage au Levant de Jean de Thévenot.

• 10 décembre : achevé d'imprimer des Nouvelles en vers tirées de Boccace (le Cocu battu et content) et de l’Arioste de La Fontaine.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Principaux décès[modifier | modifier le code]

• 17 novembre : Nicolas Perrot d'Ablancourt, traducteur et prosateur français (° 1606),
• ? : Herman Frederik Waterloos, poète néerlandais (° 1625).

Notes et références[modifier | modifier le code]

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