31e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol — Wikipédia

XXXIe congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol
Image illustrative de l’article 31e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol
Date du au
Lieu Madrid (Espagne)

Image illustrative de l’article 31e congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol

Secrétaire général Felipe González
Commission exécutive 100 %
Comité fédéral González : 72,9 %
Gauche socialiste : 22,5 %

Le XXXIe congrès fédéral du Parti socialiste ouvrier espagnol (en espagnol : XXXI Congreso Federal del Partido Socialista Obrero Español) est un congrès du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), organisé du au afin d'élire la commission exécutive et d'adopter la motion d'orientation politique et les nouveaux statuts.

Felipe González, secrétaire général du PSOE depuis , est réélu pour un sixième mandat.

Contexte[modifier | modifier le code]

Candidat au secrétariat général[modifier | modifier le code]

Candidat Fonction politique récente
Felipe González
(46 ans)
Président du gouvernement (depuis 1982)
Secrétaire général du PSOE (depuis 1974)

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le congrès est convoqué les , et [1].

La motion d'orientation politique est coordonnée par une commission de rédaction composée de Txiki Benegas, José Rodríguez de la Borbolla, José María Maravall, Francisco Fernández Marugán, Alejandro Cercas, Juan Manuel Eguiagaray, Ramón Vargas-Machuca (es) et Antonio García Miralles[2].

Lors des débats idéologiques du , un amendement aux statuts est adopté qui prévoit l'instauration d'un quota de femmes au sein des organes de direction et des listes de candidats équivalant à 25 % des places à pourvoir[3].

Résultats[modifier | modifier le code]

Le , Felipe González est réélu secrétaire général : tous les noms qu'il propose pour la commission exécutive reçoivent une majorité de votes des délégations des fédérations territoriales, allant de 100 % pour lui-même à 70 % pour Carmen García Bloise. Sa liste pour le comité fédéral reçoit 72,9 %, contre 22,5 % au courant de la Gauche socialiste (IS), qui n'était pas parvenu à former une candidature consensuelle avec le dirigeant sortant[4],[5].

Composition de la commission exécutive[modifier | modifier le code]

Au sein de la nouvelle commission exécutive, les principaux postes de pouvoir se répartissent entre le vice-secrétaire général Alfonso Guerra et le secrétaire à l'Organisation Txiki Benegas. L'équipe intègre six femmes sur vingt-trois membres, soit une proportion supérieure au quota de 25 % désormais établi par les statuts[6].

Commission exécutive fédérale
Président Ramón Rubial
Secrétaire général Felipe González
Vice-secrétaire général Alfonso Guerra
Secrétaire à l'Organisation Txiki Benegas
Secrétaire à l'Administration et aux Finances Guillermo Galeote
Secrétaire à la Communication Ana Miranda de Lage
Secrétaire aux Relations internationales Elena Flores
Secrétaire aux Affaires économiques, sociales et syndicales Francisco Fernández Marugán
Secrétaire à la Culture et à l'Éducation Salvador Clotas
Secrétaire à la Politique institutionnelle José Luis Corcuera
Secrétaire aux Mouvements sociaux et à la Participation citoyenne Alejandro Cercas
Secrétaire à la Formation José Félix Tezanos (es)
Secrétaire exécutif Matilde Fernández
Secrétaire exécutif Enrique Múgica
Secrétaire exécutif Carmen Hermosín
Secrétaire exécutif José María Maravall
Secrétaire exécutif José Acosta (es)
Secrétaire exécutif Antonio García Miralles
Secrétaire exécutif José Ángel Fernández Villa (es)
Secrétaire exécutif Dolores Renau
Secrétaire exécutif Carmen García Bloise
Secrétaire exécutif Josep Maria Sala (ca)
Secrétaire exécutif Miguel Ángel Martínez

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Juan González Ibañez, « Felipe González advierte a UGT que las discrepancias con el PSOE pueden hacer perder a éste la mayoría », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Ángel Collado, « Izquierda Socialista reafirma su amenaza de no acudir al XXXI congreso del PSOE », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]
  3. (es) « Las mujeres del PSOE logran una representación del 25% en todos los órganos del partido », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « El congreso no resolvió el enfrentamiento en la 'familia socialista' », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « La minoría crítica logró el 22,5% de los votos », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Gonzalo López Alba, « Maravall, «arbitro» de la Ejecutiva en el reparto de poder Guerra-Benegas », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ). [PDF]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]