Abstention électorale en France — Wikipédia

La participation aux élections en France subit une érosion continue.

Cet article fournit diverses informations et statistiques sur l'abstention lors d'élections en France.

Cadre légal[modifier | modifier le code]

En France, le vote n'est pas obligatoire au sens juridique : « voter est un droit, c'est aussi un devoir civique » est inscrit sur les cartes électorales[1]. Il n'est obligatoire qu'aux élections sénatoriales pour les grands électeurs (députés et conseillers municipaux, départementaux et régionaux) qui se voient, en cas d’abstention, infliger une amende de 100 euros depuis une loi votée en 2004[2].

Calcul du taux d'abstention[modifier | modifier le code]

Le taux d'abstention peut être calculé de différentes manières. En France, le ratio est établi en rapportant le nombre des citoyens s'étant abstenus (autrement dit, les personnes ne s'étant pas déplacées) lors d'un vote au nombre de ceux inscrits sur les listes électorales, à la date du scrutin. Les personnes n'étant pas inscrites sur les listes électorales ne sont donc pas comptées dans les abstentions. Les votes blancs et nuls ne sont pas non plus comptabilisés dans les chiffres de l'abstention.

Dans une étude parue début 2015, le chercheur en sciences politiques Vincent Pons affirme que : « Nous avons souvent tendance à surestimer les motifs politiques de l’abstention, alors que la composante sociologique est également très forte ». Alors que la participation est homogène en 2012, la participation oscille au niveau national entre 64 % et 94 % (soit une amplitude de 30 %), en 2014, le spectre s'élargit entre 34 % et 82 % (soit 48 % d'amplitude) en prenant appui sur l'élection présidentielle de 2012 et européennes de 2014. S'appuyant sur le cas non spécifique de Perpignan et du département des Pyrénées-Orientales, il observe que l'amplitude est d'autant plus importante que la participation globale est faible, notamment dans les zones urbaines. Ainsi le différentiel passe de 4 points en 2012 à 9 points en 2014 pour les Pyrénées-Orientales. Dans le cas de la ville de Perpignan, il observe qu'en 2014 le reflux frappe particulièrement les zones où le parti vainqueur de la présidentielle de 2012 s'était imposé[3].

Estimation des non-inscrits[modifier | modifier le code]

« L'inscription sur les listes électorales est obligatoire » en vertu de l’article L9 du code électoral[4], mais aucune sanction n'est prévue. Depuis 1997[5], la loi prévoit l’inscription d’office sur la liste électorale de la commune du domicile des personnes qui remplissent les conditions d’âge requises. Cela concerne les jeunes dans l’année suivant leur majorité électorale[6].

Selon plusieurs études de l'Insee, en y ajoutant les personnes qui ignorent qu'elles sont inscrites sur les listes électorales, environ 4,9 millions de Français ne sont pas inscrits ou croient ne pas l'être (données 2004), chiffre qui varie entre 10 % et 13,3 % du corps électoral sur les neuf dernières années.

En 2007, on estimait que le corps électoral comprenait 44,5 millions d'électeurs[7] pour 62 millions d'habitants.

En 2016, on estimait que le corps électoral comprenait 44,834 millions d'électeurs pour 66 millions d'habitants.[réf. nécessaire]

En 2018, on estimait que le corps électoral comprenait 45,448 millions d'électeurs pour 67 millions d'habitants[8].

Au , le corps électoral comprenait 47,148 millions d'électeurs pour 67 millions d'habitants[9]

Raisons de l'abstention[modifier | modifier le code]

Vue de la cité des Cosmonautes à Saint-Denis.

Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen ont étudié sur une longue durée la cité des Cosmonautes à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris[10],[11],[12].

En France, l'abstention serait influencée par un sentiment de non-représentation politique, sur quatre points :

  • l’alternance politique semble assez inutile lorsqu'elle ne résout pas des problèmes majeurs comme le chômage.[réf. nécessaire]
  • la méfiance de la population française à l’égard des représentants politiques en raison de la succession de scandales[13] et d'affaires financières.
  • le comportement des partis politiques éloignerait les personnalités politiques des problèmes réels de la société[14].
  • le désengagement des électeurs[15].

Le niveau de la catégorie socio-professionnelle affecterait l’abstentionnisme en France : les CSP « basses » s'abstiennent plus alors que les CSP niveau d’études élevé s'impliquent davantage[12].

Alors que le second tour des élections législatives de 2017 établit un nouveau record d'abstention pour ce type de scrutin, Céline Braconnier estime qu'elle a été favorisée par le profil jusqu'alors peu clivant du président de la République Emmanuel Macron : « Beaucoup nous disent s’attendre à "en prendre plein la tête". Mais Emmanuel Macron n’est pas assez clivant pour les mobiliser contre lui. Ces abstentionnistes sont dans une indifférence teintée d’appréhension mais pas dans l’opposition[16] ». L'abstention est particulièrement forte chez les moins de 30 ans : « Les jeunes ne vont plus voter quand ils ne comprennent pas pourquoi on leur demande de se rendre aux urnes. Les personnes âgées, elles, y vont encore par devoir et n’arrivent pas à entraîner leurs enfants. Pour la présidentielle [2017], on a vu voter des familles. Là, seulement les parents[16] ». En 2023, Jean Massiet, streamer de vulgarisation politique sur la plateforme Twitch, estime sur France Bleu que « les jeunes adorent la politique […], en revanche [ils] boudent les formes traditionnelles de la politique, c’est-à-dire le bon vieux bulletin de vote, les cartes d’adhésion à un parti ou à un syndicat[17] ».

Impact socio-politique de l'abstention[modifier | modifier le code]

Les chercheurs en sciences politiques Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen remarquent lors de la présidentielle de 2017 que les deux bureaux test qu'ils étudient au long cours, l'un dans le quartier parisien du Marais l'autre dans le quartier des Cosmonautes à Saint-Denis que la participation atteignait 85,3 % dans le premier et seulement 65,2 % à Saint-Denis. Ils notent qu'un retraité, diplômé du supérieur, âgé entre 65 et 70 ans, avait ainsi une probabilité de 98 % d’avoir voté au premier tour de la présidentielle de 2012, quand une ouvrière non diplômée, ayant entre 18 et 24 ans, présentait une probabilité de 33 % de s’être abstenue. La jeunesse, l'absence d’études, ainsi que le fait d'appartenir aux classes populaires sont autant de facteurs qui favorisent l’abstention[18]. Si le bureau étudié à Saint-Denis a placé Jean-Luc Mélenchon en tête avec 48,5 % des voix et celui de Paris Emmanuel Macron avec 46,1 % des suffrages, les chercheurs remarquent que le différentiel de participation profite au candidat d'En marche ![18].

Taux d'abstention[modifier | modifier le code]

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Graphique de l'évolution de l'abstention aux élections européennes
Date Abstention
12 juin 1979 39,29 %
17 juin 1984 43,28 %
10 juin 1989 51,2 %
12 juin 1994 47,24 %
13 juin 1999 53,24 %
13 juin 2004 57,24 %
7 juin 2009 59,37 %
25 mai 2014 57,57 %
26 mai 2019 49,88 %

Élection présidentielle[modifier | modifier le code]

Graphique de l'évolution de l'abstention aux élections présidentielles
Année Date Abstention
1965 5 décembre (premier tour) 15,2 %
19 décembre (second tour) 15,7 %
1969 1er juin (premier tour) 22,4 %
15 juin (second tour) 31,1 %
1974 5 mai (premier tour) 15,8 %
19 mai (second tour) 12,7 %
1981 24 avril (premier tour) 18,9 %
10 mai (second tour) 14,1 %
1988 24 avril (premier tour) 18,6 %
8 mai (second tour) 15,9 %
1995 23 avril (premier tour) 21,6 %
7 mai (second tour) 20,3 %
2002 21 avril (premier tour) 28,4 %
5 mai (second tour) 20,29 %
2007 22 avril (premier tour) 16,23 %
6 mai (second tour) 16,03 %
2012 22 avril (premier tour) 20,52 %
6 mai (second tour) 19,65 %
2017 23 avril (premier tour) 22,23 %[19]
7 mai (second tour) 25,44 %
2022 10 avril (premier tour) 26,31 %[20]
24 avril (second tour) 28,01 %

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Graphique de l'évolution de l'abstention aux élections législatives
Année Date Abstention
1958 23 novembre (premier tour) 22,8 %
30 novembre (second tour) 25,2 %
1962 18 novembre (premier tour) 31,3 %
25 novembre (second tour) 27,9 %
1967 5 mars (premier tour) 18,9 %
12 mars (second tour) 20,3 %
1968 23 juin (premier tour) 20 %
30 juin (second tour) 22,2 %
1973 4 mars (premier tour) 18,7 %
11 mars (second tour) 18,2 %
1978 12 mars (premier tour) 16,8 %
19 mars (second tour) 15,1 %
1981 14 juin (premier tour) 29,1 %
21 juin (second tour) 24,9 %
1986 16 mars 21,5 %
Pas de second tour : scrutin à la proportionnelle
1988 5 juin (premier tour) 34,3 %
12 juin (second tour) 30,1 %
1993 21 mars (premier tour) 30,8 %
28 mars (second tour) 32,4 %
1997 25 mai (premier tour) 32 %
1er juin (second tour) 28,9 %
2002 9 juin (premier tour) 35,6 %
16 juin (second tour) 39,7 %
2007 10 juin (premier tour) 39,6 %
17 juin (second tour) 40,0 %
2012 10 juin (premier tour) 42,78 %
17 juin (second tour) 44,59 %
2017 11 juin (premier tour) 51,3 %[21]
18 juin (second tour) 57,36 %
2022 12 juin (premier tour) 52,49 %[22]
19 juin (second tour) 53,77 %

Lors du second tour des législatives de 2017, aucun électeur du village drômois de Pennes-le-Sec n'a émis de bulletin de vote[23].

Référendums[modifier | modifier le code]

Date Sujet Abstention
Référendum constitutionnel : Constitution du 4 octobre 1958 (Cinquième République) 19,4 %
Autodétermination de l'Algérie 26,3 %
Accords d'Évian 24,7 %
Élection au suffrage universel du président de la République 23 %
Référendum constitutionnel : création des régions et réforme du Sénat 19,9 %
Élargissement des Communautés européennes 39,8 %
Autodétermination de la Nouvelle-Calédonie 63,1 %
Traité de Maastricht 30,3 %
Référendum constitutionnel : quinquennat 69,8 %
Constitution de l'Union européenne (TCE) 30,6 %

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Graphique de l'évolution de l'abstention aux élections régionales
Année Date Abstention
1986 16 mars (tour unique) 21,73 %
1992 22 mars (tour unique) 31,37 %
1998 15 mars (tour unique) 41,97 %
2004 21 mars (premier tour) 39,16 %
28 mars (second tour) 34,34 %
2010 14 mars (premier tour) 53,67 %
21 mars (second tour) 48,79 %
2015 6 décembre (premier tour) 50,09 %
13 décembre (second tour) 41,59 %
2021 20 juin (premier tour) 66,72 %
27 juin (second tour) 65,31 %[24]

Élections départementales[modifier | modifier le code]

Graphique de l'évolution de l'abstention aux élections départementales
Année Date Abstention
2001 11 mars (premier tour) 34,52 %
18 mars (second tour) 43,75 %
2004 21 mars (premier tour) 36,09 %
28 mars (second tour) 33,52 %
2008 9 mars (premier tour) 35,11 %
16 mars (second tour) 44,55 %
2011 20 mars (premier tour) 55,68 %
27 mars (second tour) 55,23 %
2015 22 mars (premier tour) 49,83 %[25]
29 mars (second tour) 50,02 %
2021 20 juin (premier tour) 66,68 %
27 juin (second tour) 65,64 %

Consultations locales[modifier | modifier le code]

Date Sujet Abstention
Référendum de 2003 en Corse : fusion des deux conseils généraux de Haute-Corse et de Corse-du-Sud au sein d’une collectivité territoriale unique 39,17 %
Consultations sur les modifications de statut territorial en Outre-mer : création à Saint-Martin d'une collectivité d'outre-mer 55,82 %
Consultations sur les modifications de statut territorial en Outre-mer : création à Saint-Barthélemy d'une collectivité d'outre-mer 21,29 %
Consultations sur les modifications de statut territorial en Outre-mer : création en Guadeloupe d'une collectivité territoriale unique 49,66 %
Consultations sur les modifications de statut territorial en Outre-mer : création en Martinique d'une collectivité territoriale unique 56,06 %
Référendum guyanais (1er référendum) : plus large autonomie à la région 51,84 %
Référendum martiniquais (1er référendum) : plus large autonomie à la région 44,65 %
Référendum guyanais (2e référendum) : fusion du département unique et de la région en une seule collectivité territoriale 72,58 %
Référendum martiniquais (2e référendum) : fusion du département unique et de la région en une seule collectivité territoriale 64,19 %
Référendum sur la Collectivité territoriale d'Alsace 64,04 %

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Graphique de l'évolution de l'abstention aux élections municipales
Année Date Abstention
1959 Premier tour 25,2 %
Second tour 26,1 %
1965 Premier tour 21,8 %
Second tour 29,2 %
1971 Premier tour 24,8 %
Second tour 26,4 %
1977 Premier tour 21,1 %
Second tour 22,4 %
1983 Premier tour 21,6 %
Second tour 20,3 %
1989 Premier tour 27,2 %
Second tour 26,9 %
1995 Premier tour 30,6 %
Second tour 30 %
2001 Premier tour 32,6 %
Second tour 31 %
2008 Premier tour 33,46 %
Second tour 34,8 %
2014 Premier tour 36,45 %
Second tour 37,87 %
2020 Premier tour 55,25 %
Second tour 58,6 %

Abstentions lors des scrutins de 2017[modifier | modifier le code]

En 2017, l'abstention lors de la présidentielle s'est élevée à 22,23 % le (premier tour) et à 25,44 % le (second tour) soit plus d'un électeur français sur quatre[26].

Les électeurs ont pu voter lors de 4 scrutins : deux pour l’élection présidentielle et deux pour les élections législatives. L’INSEE a analysé les abstentions lors de ceux-ci[27] : 14 % des électeurs se sont abstenus à tous les tours de scrutin et 86 % ont voté à au moins un des quatre tours ; 35 % ont voté à tous les tours des élections et 51 % ont voté par intermittence. Deux inscrits sur dix n’ont voté qu’aux deux tours de la présidentielle. Les élections législatives mobilisent beaucoup moins que la présidentielle : 85 % des inscrits ont voté au moins une fois à la présidentielle contre 58 % aux législatives. Les inscrits qui s’abstiennent systématiquement aux élections de 2017 sont plus souvent jeunes (moins de 30 ans) ou âgés (80 ans ou plus), ils sont aussi plus souvent sans diplôme, ils ont un niveau de vie plus faible et sont plus souvent inactifs ou ouvriers que les autres inscrits.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le droit de vote est-il un devoir ? », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  2. « Article L318 du code électoral », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  3. hélène Bekmezian, « L’abstention et ses territoires », lemonde.fr, (consulté le ).
  4. « Article L9 du code électoral », (version en vigueur depuis le 1er janvier 2019), sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  5. [1] Loi no 97-1027 du 10 novembre 1997 relative à l'inscription d'office des personnes âgées de dix-huit ans sur les listes électorales
  6. Listes électorales : inscription d'office à 18 ans vosdroits.service-public.fr
  7. Chiffres mars 2007, pour les présidentielles, Jean-Dominique Merchet « 44 508 024 voix prêtes à se faire entendre », dans Libération du 28/03/2007, [lire en ligne]
  8. « Recul du nombre d’électeurs en 2018 - Insee Focus - 112 », sur www.insee.fr (consulté le ).
  9. « 47,1 millions d’électeurs présents en avril 2019 sur les listes électorales françaises - Insee Focus - 154 », sur www.insee.fr (consulté le ).
  10. Braconnier Céline, Dormagen Jean-Yves, La démocratie de l’abstention, Paris, Gallimard, 2007
  11. Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen, « Ce que s’abstenir veut dire : Une autre forme d’expression politique », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne Accès payant)
  12. a et b Claude Poliak et Cécile Braconnier et Jean-Yves Dormagen, Paris,, « La démocratie de l'abstention », Savoir/Agir, Folio Gallimard,‎ 2007/1 (no 1), 2007, p. 79-81 (DOI 10.3917/sava.001.0079)
  13. « Représentants politiques : les raisons d'une crise de confiance », sur France Culture, (consulté le ).
  14. Yves Sintomer, « Décision publique et participation citoyenne en Europe », sur vie-publique.fr, (consulté le ) : « Pire, avec la perte croissante de substance et de légitimité des partis politiques, [les systèmes politiques mis en place après la Seconde Guerre mondiale] semblent de plus en plus éloignés des citoyens ordinaires. ».
  15. « Élections régionales : le désengagement démocratique » Accès libre (éditorial), sur Le Monde, (consulté le ).
  16. a et b Lilian Alemagna, « Céline Braconnier : «Macron n’est pas assez clivant pour mobiliser contre lui» »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), liberation.fr, (consulté le ).
  17. « Jean Massiet : "Les jeunes adorent la politique mais ils en boudent les formes traditionnelles" », sur France Bleu, (consulté le ). Voir également vidéo incrustée dans l’article, à partir de 00:00:10.
  18. a et b Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen, « La croissance des inégalités de participation n’épargne pas la présidentielle », lemonde.fr, (consulté le ).
  19. Ministère de l'Intérieur, « Election présidentielle 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  20. Ministère de l'Intérieur, « Election présidentielle 2022 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  21. Résultats globaux des législatives fournis par le ministère de l'Intérieur
  22. Résultats globaux des législatives fournis par le ministère de l'Intérieur
  23. Gérard Méjean, « Législatives : le village aux 100 % d’abstention », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  24. « Régionales et départementales 2021 : vers un nouveau record d'abstention au second tour », sur LEFIGARO (consulté le ).
  25. « Résultats des élections départementales 2015 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  26. Sarah Belouezzane, « Présidentielle 2017 : abstention record pour un second tour depuis l’élection de 1969 », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  27. Guillemette Buisson et Sandrine Penant, division Enquêtes et études démographiques, INSEE PREMIÈRE n°1670, « Élections présidentielle et législatives de 2017 : neuf inscrits sur dix ont voté à au moins un tour de scrutin », sur insee.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]