Acome — Wikipédia

Acome
Logo d'Acome
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Autre personne morale de droit privéVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaine d'activité
Fabrication d'autres fils et câbles électroniques ou électriquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Effectif
2 000 employésVoir et modifier les données sur Wikidata
Directeur
Jacques de Heere (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires
423 MVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits
Site web
Identifiants
SIREN
TVA européenne
FR40562123513Voir et modifier les données sur Wikidata

Acome est une entreprise française, spécialisée dans la production de câbles de haute technicité et des systèmes destinés à l'automobile, aux réseaux d'infrastructures télécoms et ferroviaires et aux réseaux de communication dans les bâtiments. Le berceau industriel et le centre de recherche du Groupe se trouve dans le département de la Manche.

L'entreprise est la première société coopérative et participative (SCOP) de France quant au chiffre d'affaires et au nombre d'associés[Quand ?][1],[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Créée à Paris le à la suite des difficultés de la société Electrocable, Acome compte 50 coopérateurs à sa création, 800 dans les années 1980 et 1 075 en 2006[3]. Son siège social est à Paris, mais c'est en Normandie, à Romagny Fontenay que l'entreprise possède 6 usines qui emploient 1 350 salariés en 2014[4], ce qui en fait l'un des plus gros employeurs du département de la Manche.

Les sites industriels et les bureaux commerciaux sont implantés sur les quatre continents au plus près des clients automobiles et télécoms : trois sites industriels en Chine à Wuhan et Zuhaï pour l'automobile, et Xintaï pour les câbles coaxiaux ; un site industriel au Brésil à Irati pour les câbles pour l'automobile. Acome possède aussi une filiale industrielle au Maroc qui est opérationnelle depuis 2016[5]. Acome est également présente en EMEA (Europe Middle East & Africa) en Allemagne, en Italie, à Londres, un site industriel à Tanger (Maroc) dédiée aux câbles automobiles et un site industriel en partenariat en Tunisie. Le chiffre d'affaires en 2019 était de 534 millions d'euros, dont 52 % réalisé à l'export[5]. Le groupe compte en 2019 plus de 2000 salariés.

Au moment de son démarrage, Acome a pu compter sur les commandes des PTT grâce au principe du « quart réservataire » qui attribuait 25 % des commandes de l'État aux sociétés coopératives. À la fin des années 1930, la société achète une vieille filature à Mortain et s'y installe en 1941 après le bombardement de son usine d'Argenteuil. Après la guerre, Acome tire parti d'une loi imposant l'installation d'un dispositif anti-parasitage sur toutes les voitures. Acome, qui fabrique ce dispositif en exploitant un brevet acheté à General Electric, voit son marché exploser.

Si ce n'est pas l'esprit coopérateur qui préside à la création d'Acome, il viendra plus tard, dans les années 1950 et 1960. Les PDG Charles Lacroix et Jean Lamour, coopérateurs convaincus, font de la société une vraie Scop[Comment ?][6].

La gouvernance coopérative de la maison mère est garante de la pérennité du Groupe.

En 2018 Acome investit 45 millions d’euros d’ici à 2020 sur son site industriel de Mortain (Manche) dont 27,7 millions d'euros dans un programme baptisé "automobile et mobilité connectée". Le site normand qui emploie 1 000 salariés a reçu le 3 septembre la visite de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires[pourquoi ?][7].

Produits[modifier | modifier le code]

Acome fabrique des câbles de haute technicité pour les télécoms, l'automobile et les réseaux de communication dans les bâtiments[8]. L'entreprise s'est diversifiée dans les années 1980 en produisant des tubes de synthèse pour la distribution d'eau chaude et froide sanitaire, les planchers, plafonds et murs chauffants-rafraîchissants.

Direction[modifier | modifier le code]

Présidence et direction générale[modifier | modifier le code]

  • Charles Lacroix[6]
  • Jean Lamour[6]
  • Jacques de Heere[7]

Communication[modifier | modifier le code]

Identités visuelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Patrick Artinian, « Acome, l'usine aux mille associés » Accès limité, sur Mediapart, (consulté le )
  2. Florian Hervieux, « Dans la Manche, ACOME veut améliorer sa compétitivité "sans dégrader la qualité de vie au travail" » Accès libre, sur actu.fr, (consulté le )
  3. Danièle Demoustier, « Scop », L'économie sociale de A à Z, numéro hors série d'Alternatives économiques, janvier 2006, p. 190
  4. Delphine Dechaux, « Cette Scop normande à qui Macron a réservé sa première visite officielle » Accès libre, sur Challenges, (consulté le )
  5. a et b François Kerfourn et Michel Porta, Le bonheur est dans la Scop !, Les petits matins, , 318 p. (ISBN 978-2-36383-223-8), p. 116 à 131
  6. a b et c Marc Mousli, Tous entrepreneurs, 2007
  7. a et b Claire Garnier, « Acome investit 27 millions d’euros à Mortain dans la mobilité connectée » Accès limité, sur L'Usine Nouvelle, (consulté le )
  8. Eric Béziat, « Acome, la drôle de pépite française du câblage automobile », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]