Adore Me — Wikipédia

Adore Me
logo de Adore Me

Création 2011
Fondateurs Drapeau de la France Morgan Hermand-Waiche
Forme juridique Société à capitaux privésVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Morgan Hermand-Waiche (CEO)
Activité Industrie textile
Produits Lingerie, maillots de bain
Effectif 66 (2015)
Site web www.adoreme.com

Chiffre d'affaires en augmentation 5,6 millions de $ (2014)[1]
5,3 millions de $ (2013)[2]

Adore Me est une marque de lingerie en ligne américaine basée à New York[1].

En 2015, le magazine Inc. a placé la marque au deuxième rang dans le classement des entreprises privées à forte croissance à New York et au 14e rang aux États-Unis[3]. De nombreux autres prix pour sa croissance ou ses pratiques en termes de technologie ont suivi.

La marque dépasse aujourd'hui les $100m de chiffre d'affaires[réf. nécessaire] et est sans doute la plus grosse start-up française aux États-Unis[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Sorti de l'École des Mines de Paris avec un Master en Mathématiques et en Sciences de l’Ingénieur, Morgan Hermand-Waiche est embauché à Hong Kong comme consultant chez McKinsey & Company. Il y passe trois années, jusqu’en 2008 où il décide de tenter l’aventure américaine[2].

En seconde année du programme MBA de Harvard Business School, alors qu’il cherche un cadeau d’anniversaire pour sa petite amie, Morgan se rend compte qu’il est très difficile de trouver de la lingerie de bonne qualité à la fois à la mode et à un prix abordable[2].

C’est dans l’optique de créer une véritable alternative aux sous-vêtements proposés sur le marché américain qu’Adore Me est né[1].

Les autres cofondateurs sont Gary Bravard et Romain Liot.

Données financières[modifier | modifier le code]

Adore Me est lancé a New York en 2011 et ses premiers investisseurs sont les professeurs d’Harvard de Morgan[1]. Suivront ensuite plusieurs levées de fonds réussies :

  • $2,5 millions en Séries A en 2012[4]
  • $8,5 millions en Séries B en 2013[5]

Adore Me affiche un chiffre d’affaires de $1,1 million en 2012[6], de $5,6 millions en 2013[1] et de $16,1 millions en 2014[3], et plus de $100m en 2018.

Produits[modifier | modifier le code]

Adore Me lance une nouvelle collection de trente à quarante produits tous les mois et se positionne ainsi comme une marque fast-fashion[1].

La marque propose des catégories de produits diverses : soutiens-gorge, culottes, maillots de bain, tenues de nuits et lingerie sexy[1].

Avec un éventail de taille deux fois plus grand que ses compétiteurs, Adore Me s’adresse à tous les types de femmes aux États-Unis et au Canada[7].

En 2015, Adore Me avait un réseau de plus de 6 millions de femmes et 1,1 million de fans sur Facebook[8].

Marketing[modifier | modifier le code]

Adore Me est une start-up dont le marketing est très orienté vers l’analyse de données[9] et A/B test ses mannequins afin de mieux comprendre la performance de certains produits ou de certaines photos. L’idée est de comparer les résultats de deux photos mettant en avant le même produit mais sur deux mannequins différentes[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) Sarah Max, « For Valentine's Day, Adore Me Takes On Victoria's Secret and Other Bigger Lingerie Rivals », sur The New York Times, (consulté le ).
  2. a b et c Juliette Hochberg, « L'ambitieux Français qui défie Victoria's Secret », sur Le Figaro, (consulté le ).
  3. a et b (en) « Adore Me », sur Inc. (consulté le ).
  4. (en) Sarah Perez, « Adore Me Raises $2.5 Million For Personalized Lingerie Showrooms », sur TechCrunch, (consulté le ).
  5. (en) « Man Raises $8.5 Million For Victoria's Secret Killer, AdoreMe, Which Sells Half-Price Lingerie », sur BusinessInsider.com, (consulté le )
  6. (en) « This company determined to kill Victoria's Secret is becoming a major force in the lingerie market », sur BusinessInsider.com, (consulté le )
  7. Sara Ashley O'Brien, « Lingerie startup: Plus-size models generate more sales », sur CNNMoney (consulté le )
  8. (en-US) « 2015 - Year in Review », sur Adore Me (consulté le )
  9. (en) « How The Facebook Bubble Is Driving Online Startups Into The Arms Of Offline Advertising », sur TechCrunch.com, (consulté le )
  10. (en) « This Lingerie Company A/B Tests The World's Hottest Women To See Who Makes You Click "Buy" », sur fastcompany.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]