Ahmed Awad Ibn Auf — Wikipédia

Ahmed Awad Ibn Auf
أحمد عوض بن عوف
Illustration.
Fonctions
Président du Conseil militaire de transition de la république du Soudan
(chef de l'État, de facto)

(1 jour)
Vice-président Kamal Abdelmarouf
(vice-président du Conseil militaire de transition)
Prédécesseur Omar el-Bechir
(président de la République)
Successeur Abdel Fattah al-Burhan (président du CMT, de facto)
Premier vice-président de la république du Soudan

(1 mois et 18 jours)
Président Omar el-Bechir
Prédécesseur Bakri Hassan Saleh
Successeur Kamal Abdelmarouf
(vice-président du Conseil militaire de transition)
Ministre de la Défense du Soudan

(3 ans, 7 mois et 22 jours)
Président Omar el-Bechir
Président du CMT Lui-même
Abdel Fattah al-Burhan
Prédécesseur Mustafa Osman Obeid Salim
Successeur Jamal al-Din Omar (indirectement)
Biographie
Date de naissance (69-70 ans)
Nationalité soudanaise
Parti politique Congrès national
Profession officier
Religion islam sunnite

Ahmed Awad Ibn Auf
Vice-présidents de la république du Soudan
Chefs d'État soudanais

Ahmed Awad Ibn Auf (en arabe : أحمد عوض بن عوف), né en 1954[1], est un militaire et homme d'État soudanais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Lieutenant général, il exerce les fonctions de chef du renseignement militaire et de l'état-major de l'armée soudanaise avant d'être relevé de ses fonctions en [2]. Il joue un rôle dans la répression au Darfour[3]. Il œuvre ensuite à l'amélioration des relations entre l'Érythrée et le Soudan puis occupe le poste d'ambassadeur auprès du sultanat d'Oman. Il est membre du Congrès national[4].

Il réintègre l'armée et devient ministre de la Défense en [5], il est nommé premier vice-président du pays le en remplacement de Bakri Hassan Saleh, limogé avec l'ensemble du gouvernement au cours des manifestations qui se déroulent depuis décembre 2018 contre le régime d'Omar el-Bechir[6].

Le , il annonce que le président Omar el-Bechir est destitué par l'armée et qu'un Conseil militaire de transition est mis en place pour lui succéder[7]. Son adjoint est le général Kamal Abdelmarouf, chef d'état-major[8]. Alors que les manifestations se poursuivent, il démissionne le lendemain, le général Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan lui succède[9]. Le , le conseil militaire le relève de ses fonctions de ministre de la Défense[10] et le place en retraite[11].

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]