Ahmed Gaïd Salah — Wikipédia

Ahmed Gaïd Salah
Ahmed Gaïd Salah en 2006.
Fonctions
Vice-ministre (en)
Ministère de la Défense nationale
-
Chef d’état-major de l'Armée nationale populaire
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Alger (Algérie)
Nom dans la langue maternelle
أحمد قايد صالحVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Famille
Autres informations
Arme
Conflit
Grade
Distinctions
Liste détaillée
Ordre du Mérite national, Sadr
Médaille du courage (Algérie) (d)
Médaille d'honneur (Algérie) (d)
Médaille de l'Armée de libération nationale (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ahmed Gaïd Salah (en arabe : أحمد قايد صالح, en berbère : ⴰⵃⵎⴷ ⵇⴰⵉⴷ ⵚⴰⵍⵃ), né le à Aïn Yagout dans l'actuelle wilaya de Batna et mort le , est un officier général et homme d'État algérien.

De 2004 à son décès en 2019, il exerce la fonction de chef d'État-Major au sein de l'Armée nationale populaire. À partir de 2013, il est aussi vice-ministre de la Défense nationale.

Dans le cadre des manifestations de masse de 2019 contre le régime (« Hirak »), il pousse à la démission le président Abdelaziz Bouteflika, dont il était jusque-là un proche et dont il avait soutenu, dans un premier temps, le cinquième mandat. Il est par la suite appelé par les manifestants à quitter le pouvoir, dont il avait hérité de facto. Son exercice du pouvoir se caractérise par l'arrestation de centaines d'opposants et de purges à l'encontre de personnalités de haut rang du régime. Il rejette également le départ de l'exécutif, incarné par Abdelkader Bensalah et Noureddine Bedoui, restreint la circulation des manifestants et interdit le drapeau amazigh.

Il meurt quelques jours après l'investiture du nouveau président Abdelmadjid Tebboune, élu lors d’un scrutin contesté dont Gaïd Salah avait poussé à l’organisation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Ahmed Gaïd Salah est né le (ou cinq ans plus tôt, selon les sources[1]) à Aïn Yagout, dans l'actuelle wilaya de Batna, en Algérie, dans les Aurès[2],[3]. Il a six frères, dont Abdelmadjid (1935-2019)[4], et une sœur[5].

Selon sa biographie officielle[6], il est maquisard à l'âge de 17 ans dans les rangs de la Wilaya I historique de l'ALN[7],[3] et est diplômé de l'Académie militaire d'artillerie Vystrel (URSS)[7].

Carrière[modifier | modifier le code]

Ascension[modifier | modifier le code]

Le parcours militaire de Ahmed Gaïd Salah, comporte peu de faits d'armes : en tant que maquisard comme en tant que chef militaire (les régions sous son commandement militaire lors de la lutte contre le terrorisme islamiste sont des zones calmes). Il progresse cependant peu à peu dans la hiérarchie militaire et est considéré comme proche des troupes auxquelles il rend fréquemment visite[8],[3].

Il participe en , selon sa biographie officielle, à la campagne du Moyen-Orient en Égypte contre Israël[9]. En 1994, pendant la guerre civile, il est nommé commandant des Forces terrestres[3].

Présidence de Bouteflika[modifier | modifier le code]

Bouteflika le maintient en 2003 dans ses fonctions de commandant alors qu'il allait être mis à la retraite par le général Lamari[10]. Le , il est nommé chef d'État-Major de l'armée[11]. Sa nomination au poste de chef d'État-Major par le président Bouteflika vise à remplacer Mohamed Lamari qui possède une forte influence et n'est pas proche de Bouteflika[8],[3]. En 2013, Gaïd Salah est nommé vice-ministre de la Défense[3], en remplacement d'Abdelmalek Guenaizia.

En accord avec la famille Bouteflika, il fait partie de ceux qui obtiennent en 2015 la mise à la retraite du dirigeant du puissant Département du renseignement et de la sécurité (DRS) Mohamed Mediène[12],[3]. Plus largement, Gaïd Salah supervise la transformation de l'armée, qui était indépendante du pouvoir politique et arbitre du jeu politique, en une armée plus en retrait sur les questions politiques et sous le contrôle du pouvoir politique civil[13]. D'après des révélations de WikiLeaks, il serait « peut-être l’officier le plus corrompu de l’appareil militaire »[14].

Le 6 décembre 2017, d'après les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, le président français Emmanuel Macron, lors de sa visite à Alger, avant même son entrevue avec le président Bouteflika, chef suprême des forces armées, demande à rencontrer Gaïd Salah en tête à tête pour évoquer des sujets militaires. Cette demande est contraire au protocole puisque nominalement Bouteflika est le chef suprême de l'ANP mais Macron obtient toutefois satisfaction[15],[16]

« Homme fort » de l’Algérie et Hirak[modifier | modifier le code]

Présenté comme un proche de Saïd Bouteflika[7] ou encore comme faisant preuve « d’une fidélité sans faille au président »[11], il a soutenu la réélection d'Abdelaziz Bouteflika en 2014[7]. Avec la maladie de Bouteflika, il devient l'acteur principal du régime et son représentant dans les médias[8]. Il soutient dans un premier temps la candidature à un cinquième mandat du président sortant, avant d'adopter un discours conciliant, annonçant le soutien de l'armée au peuple algérien[3], dans le contexte de manifestations qui se déroulent en Algérie en 2019.

Son gendre Abdelghani Zaalane est ministre des Transports de à . Pendant la crise liée à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika en vue de l'élection présidentielle de 2019, Zaalane est nommé début mars directeur de campagne de Bouteflika[17],[18]. Zaalane est placé le en détention provisoire pour une affaire de corruption[19].

Le , Gaïd Salah « suggère » au Conseil constitutionnel de déclarer l'empêchement de Bouteflika pour raison de santé à travers l'article 102 de la Constitution[3],[20]. Cette déclaration est analysée comme une rupture nette entre les chefs de l'Armée nationale populaire et le « clan Bouteflika »[21],[22].

Le , Saïd Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Louisa Hanoune se réunissent dans une résidence militaire pour mettre au point un plan qui amènerait au renvoi de Gaïd Salah et au maintien de Bouteflika en échange de la nomination d'un nouveau Premier ministre chargé de mettre en place la transition promise mi-mars. Après avoir hésité sur le nom du Premier ministre, Saïd Bouteflika et Mediène choisissent, lors d'une seconde réunion, l'ancien président de la République Liamine Zéroual, qui décline, après avoir accepté, invoquant des raisons de santé et le refus du plan par les manifestants[23].

Moins d'une semaine après la « suggestion » de Gaïd Salah, la présidence annonce le 1er avril la future démission de Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier démissionne le lendemain, [24]. Quelques heures avant l'annonce officielle de la démission du président, Gaïd Salah avait demandé que soit « appliquée immédiatement » la procédure constitutionnelle permettant d'écarter le chef de l'État[24],[3]. Il est dès lors l'homme fort du pays[25]. Au nom d'une opération « mains propres », Ahmed Gaïd Salah justifie l'arrestation d'oligarques et membres du clan Bouteflika, dont Saïd Bouteflika, Rédha Kouninef et ses frères ou encore Ali Haddad, des généraux Mohamed Mediène et Athmane Tartag mais aussi de certains des opposants du régime comme l'homme d'affaires Issad Rebrab, dirigeant du groupe Cevital et mécène de la presse d'opposition avec les quotidiens Liberté et El Khabar, arrêté dans le cadre d'une enquête des douanes[26]. Le , il exhorte les manifestants à ne pas hisser le drapeau berbère, ajoutant que les forces de sécurité ont reçu des ordres visant à les en empêcher[27].

Le , Gaïd Salah, appelant à ne pas « perdre davantage de temps », rejette les mesures d'apaisement consenties par le chef de l'État par intérim, Abdelkader Bensalah, les qualifiant de « diktats » et d'« idées empoisonnées », de même que l'allégement du dispositif sécuritaire[28]. Comme les fois précédentes, Gaïd Salah suggère que les appels à son départ, à celui de Bensalah et Bedoui, ainsi que la mise en place d'une assemblée constituante et le drapeau berbère sont des idées véhiculées par la « bande » déchue[29]. Le , il s'en prend aux partisans d'une transition, et rejette l'idée de convoquer des législatives anticipées pour amender la Constitution[30]. Le , il appelle à convoquer le corps électoral le . Il rejette une modification totale de la loi électorale[31] et s’en prend aux opposants de sa proposition, en fustigeant la « conspiration de certains partis contre la patrie et le peuple », et dénonce la « critique et le dénigrement »[32]. La semaine suivante, il affirme que le scrutin se déroulerait dans les « délais impartis »[33] puis qualifie les opposants de « hordes »[34].

Le , comme le lui a demandé le chef de l'armée, Bensalah convoque le scrutin, fixant sa date au [35]. Le , Gaïd Salah appelle à bloquer les entrées de la capitale aux autres provinces[36]. Le , il accuse les manifestants d'être payés par de l'« argent sale » et menace de poursuites ceux qui tenteraient de perturber la tenue du scrutin ou d'inciter les votants à le boycotter[37]. Il défend également le projet de loi controversé sur les hydrocarbures[38]. Le 30 octobre, réitérant que le scrutin présidentiel aura lieu à la date prévue, il rejette toute libération des détenus[39].

À l'issue de l'investiture du nouveau président élu Abdelmadjid Tebboune, le 19 décembre, le nouveau chef de l’État lui décerne à titre exceptionnel la médaille de l'ordre du Mérite national au rang de « Sadr », « en signe de reconnaissance à ses efforts et de son rôle durant cette période sensible ayant permis de respecter la Constitution et préserver la sécurité des citoyens, du pays et des institutions de la République », selon les termes de Tebboune[40].

Mort, réactions et funérailles[modifier | modifier le code]

Ahmed Gaïd Salah meurt à son domicile le à 6 heures du matin, pendant son sommeil, des suites d'une crise cardiaque. Le décès est constaté à l’hôpital militaire d'Aïn Naadja, dans la banlieue d'Alger[41],[42],[43]. En juillet 2019, il avait été victime d'un malaise lors d'une visite à Oran[44].

Un deuil national de trois jours est décrété, tandis que les forces armées sont en deuil pendant sept jours[45]. Sa mort est accueillie dans l'indifférence à Alger, où la marche des étudiants s'est tenue comme prévu avec la participation de milliers de personnes[46]. Néanmoins, un peu partout dans le pays des registres sont mis à la disposition des citoyens afin qu'ils puissent présenter leur condoléances[47],[48],[49].

Parmi les partis politiques, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) fait part de sa « grande tristesse ». Azzedine Mihoubi, secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) et candidat malheureux de l'élection présidentielle, fait également état de sa « tristesse ». Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) affirme que « l’Algérie a perdu un homme d’une grande envergure, un homme qui a contribué à la libération de l’Algérie des griffes du colonialisme et a contribué à la phase de construction ». Les dirigeants de la Fédération algérienne de football (FAF) publient un communiqué dans lequel ils se disent « très peinés par cette perte cruelle »[50]. À l'étranger, le président tunisien présente ses condoléances à l’Algérie[43], tout comme l'ambassadeur américain[51], tandis que les membres du Front Polisario font part de leur « grande tristesse »[52].

Plusieurs milliers de personnes participent à ses funérailles, qui sont similaires à celles organisées pour un chef d'État. Une marée humaine accompagne le cortège funèbre, rendant difficile l'accès au lieu de l'inhumation[53], un fait rare pour des funérailles officielles[54]. Des bus sont affrétés pour l'occasion[55]. Les participants voient notamment Ahmed Gaïd Salah comme un « martyr », détournant ainsi un slogan du Hirak qui le qualifiait de « traître ». D'autres participants scandent le slogan « Wlad frança à la poubelle »[56], (les enfants de la France à la poubelle) détournant un slogan hostile aux généraux[57]. Ahmed Gaïd Salah est ensuite enterré au carré des martyrs du cimetière d'El Alia[58].

Analyses[modifier | modifier le code]

Manifestation le à la Grande Poste d'Alger.

À sa mort, le politologue Ramdane Hamlat, colonel à la retraite[59],[60], affirme qu’Ahmed Gaïd Salah « avait eu l’opportunité, au début du Hirak, de se placer à la tête du pays à l’exemple de l’actuel chef de l’État égyptien mais [qu’]il avait refusé ». Hamlat rappelle qu’en réponse aux revendications du mouvement de contestation, le défunt a fait juger un millier de cadres impliqués dans des détournements de biens de l’État, parmi lesquels de hauts responsables politiques jusque-là considérés comme « intouchables ». Il affirme également que la stabilité de l'Algérie a de tout temps été sa « priorité » et que l'ingérence des puissances étrangères dans les affaires internes du pays était une « ligne rouge » pour lui. « Les tentatives de ces puissances pour déstabiliser l’armée algérienne datent de très loin, plus précisément dans le courant des années sombres de 90, mais elles n’ont jamais réussi », ajoute l'analyste politique[61].

Alors que les détracteurs d’Ahmed Gaïd Salah lui reprochent d'être complice de la corruption, qu'il aurait laissé faire, ses partisans estiment qu’il n'a pas agi dans une optique de « non-confrontation » avec le clan alors au pouvoir[55],[62].

Selon la journaliste Salima Tlemcani du journal El Watan, sans lui, ni le 3e mandat, ni le 4e et encore moins la candidature au 5e mandat de Bouteflika n’auraient été possibles[63]. Pour le chercheur Francis Ghilès, Ahmed Gaïd Salah « a été complice de toutes les avanies du système Bouteflika »[62].

Interdiction du drapeau berbère[modifier | modifier le code]

En 2019, tout en étant accusé de « dérapage et de communication ambiguë. », dans le contexte du mouvement du Hirak, il interdit le drapeau amazigh durant les manifestations et les défilés de contestation[64].

Accusations de corruption[modifier | modifier le code]

Le journal El Watan révèle le 31 août 2020 plusieurs affaires de corruption touchant plusieurs membres de la famille de Gaïd Salah. L'une d'elles concerne son fils Boumediene. Celui-ci a acheté une minoterie à un prix symbolique en 2013 et ne l'a mise en activité qu'en 2016. Il a malgré tout reçu des milliers de tonnes de blé subventionné[65]. Ces accusations sont cependant rapidement démenties par la famille de Gaïd Salah qui décide de porter plainte pour diffamation contre le journal[66],[67].

Synthèse de son parcours[modifier | modifier le code]

  •  : vice-ministre de la Défense nationale
  • 2006 : promu général de corps d'armée
  •  : nommé chef d'État-Major de l'Armée nationale populaire
  • 1994 : nommé commandant des forces terrestres
  • 1993 : promu général major
  • Commandant de la 2e région militaire
  • Commandant de la 3e région militaire
  • Commandant adjoint de la 5e région militaire
  • Commandant du secteur opérationnel sud de Tindouf en 3e région militaire
  • Commandant de l'École de formation des officiers de réserve (Blida, première région militaire)
  • Commandant du secteur opérationnel Centre (Bordj Lotfi, 3e région militaire)
  • Commandant de brigade
  • Commandant de groupe d'artillerie

Décorations[modifier | modifier le code]

  • Collier (Sadr) de l'Ordre du Mérite national d'Algérie[68]
  • Médaille du Courage (Algérie)
  • Médaille de la Valeur militaire (Algérie)
  • Médaille d'Honneur militaire (Algérie)
  • Médaille de la Bravoure (Algérie)
  • Médaille du service méritoire (Algérie)
  • Médaille de l'ANP 3ème chevron (Algérie)
  • Médaille du mérite militaire (Algérie)
  • Médaille de participation aux guerres du Moyen-Orient 1967 et 1973 (Algérie)[9]
  • Commandeur de l'Ordre de la République (Tunisie)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Entre vice et vertu, Ahmed Gaïd-Salah souffle le chaud et le froid (*) », sur lematindalgerie.com, (consulté le )
  2. Biographie du chef d'État-Major
  3. a b c d e f g h i et j Le Point magazine, « Algérie: le général Gaïd Salah, personnage clé et ancien fidèle », sur Le Point, (consulté le )
  4. « Algérie : Mort du frère de Ahmed Gaid Salah – Les archives d'Observ'Algérie », sur archives.observalgerie.com (consulté le ).
  5. « Le témoignage et le rêve prémonitoire de la sœur de Gaid Salah (vidéo) », sur dia-algerie.com (consulté le ).
  6. « Qui était le général algérien Ahmed Gaïd Salah ? », sur Franceinfo, (consulté le ).
  7. a b c et d Algérie : Gaïd Salah, Amar Saadani et la succession de Bouteflika, Farid Alilat, jeuneafrique.com, 16 juin 2015
  8. a b et c Madjid Zerrouky, « Le général Gaïd Salah, homme du sérail, voix et visage du pouvoir algérien », sur lemonde.fr (consulté le )
  9. a et b Ait Seddik Baha eddine, « Le défunt Ahmed Gaid Salah: un moudjahid au riche parcours au service de l'ANP et de l'Algérie », sur www.aps.dz (consulté le )
  10. « Dix choses à savoir sur Ahmed Gaïd Salah, chef de l’état-major de l’armée algérienne », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  11. a et b Algérie : Ahmed Gaïd Salah, un fidèle du président, Farid Alilat, jeuneafrique.com, 14 mars 2016
  12. Algérie : le courant ne passe plus entre Tartag et Gaïd Salah, Louise Dimitrakis, mondafrique.com, 5 février 2016
  13. « Algérie : l’armée soutiendra-t-elle Bouteflika, ou basculera-t-elle du côté des manifestants ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Au lendemain de la mort de Gaïd Salah : Les réactions de la presse internationale », sur elwatan.com (consulté le )
  15. Algeriepart Plus, « Révélations. Le jour où Emmanuel Macron avait convoqué Ahmed Gaid Salah à... Alger », sur Algérie Part, (consulté le )
  16. « Les secrets de la politique d'Emmanuel Macron au Moyen-Orient », sur Challenges, (consulté le )
  17. Michaël Béchir Ayari, « En Algérie, la rue met le pouvoir face à ses contradictions », International Crisis Group,
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  19. « Algérie: deux anciens ministres placés en détention préventive », sur FIGARO (ISSN 0182-5852, consulté le ).
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  22. « Algérie : l’armée réitère son appel à déclarer Bouteflika inapte », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  26. Atmane Tazaghart, « Algérie : l'étrange purge du général Salah », sur marianne.net, (consulté le )
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  28. Le Point, magazine, « Algérie: l'armée rejette "catégoriquement" toute exigence "préalable" au dialogue », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  29. « Gaïd Salah torpille l’action de l’instance nationale de dialogue », sur Al HuffPost Maghreb, (consulté le ).
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  67. M.-F. Gaidi, « Affaire des fils d’Ahmed Gaïd Salah contre El Watan : Le verdict pour le 23 novembre », sur El Watan,
  68. « MM. Abdelkader Bensalah et Ahmed Gaid Salah décorés de la médaille de mérite de l’Ordre "Sadr" », sur radioalgerie.dz, .

Annexes[modifier | modifier le code]

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