Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines — Wikipédia

Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines
Localisation de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines dans le département du Puy-de-Dôme.
Localisation de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines dans le département du Puy-de-Dôme.
Géographie
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Caractéristiques
Type Aire d'attraction d'une ville
Code Insee 478
Catégorie Aires de moins de 50 000 habitants
Nombre de communes 15
Population 9 397 hab. (2021)

Carte

L'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines est un zonage d'étude défini par l'Insee pour caractériser l’influence de la commune de Saint-Éloy-les-Mines sur les communes environnantes.

Cette zone située au nord-ouest du département du Puy-de-Dôme, dans les Combrailles, correspond aussi à la couronne de Saint-Éloy-les-Mines.

Publiée en octobre 2020, elle se substitue à l'aire urbaine de Saint-Éloy-les-Mines, qui comportait 3 communes dans le zonage de 2010[1].

Définition[modifier | modifier le code]

L'aire d'attraction d'une ville est composée d’un pôle, défini à partir de critères de population et d’emploi ainsi que d’une couronne constituée des communes dont au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Le pôle d’attraction constitue ainsi un point de convergence des déplacements domicile-travail[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

L’aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines est une aire intra-départementale qui comporte 15 communes dans le nord-ouest du Puy-de-Dôme[4].

Carte[modifier | modifier le code]

Carte de l'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines.
  • Commune-centre
  • Commune du pôle principal
  • Commune de la couronne
  • Composition communale[modifier | modifier le code]

    Liste des communes de l'aire d'attraction
    Nom Code
    Insee
    Département Statut Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Modifier
    Saint-Éloy-les-Mines
    (commune-centre)
    63338 Puy-de-Dôme commune-centre 22,11 3 486 (2021) 158 modifier les donnéesmodifier les données
    Montaigut-en-Combraille 63233 Puy-de-Dôme commune du pôle principal 8,18 981 (2021) 120 modifier les donnéesmodifier les données
    Ars-les-Favets 63011 Puy-de-Dôme commune de la couronne 14,60 220 (2021) 15 modifier les donnéesmodifier les données
    Buxières-sous-Montaigut 63062 Puy-de-Dôme commune de la couronne 10,88 237 (2021) 22 modifier les donnéesmodifier les données
    La Crouzille 63130 Puy-de-Dôme commune de la couronne 18,60 259 (2021) 14 modifier les donnéesmodifier les données
    Durmignat 63140 Puy-de-Dôme commune de la couronne 12,36 214 (2021) 17 modifier les donnéesmodifier les données
    Gouttières 63171 Puy-de-Dôme commune de la couronne 25,63 323 (2021) 13 modifier les donnéesmodifier les données
    Lapeyrouse 63187 Puy-de-Dôme commune de la couronne 36,14 517 (2021) 14 modifier les donnéesmodifier les données
    Menat 63223 Puy-de-Dôme commune de la couronne 20,31 540 (2021) 27 modifier les donnéesmodifier les données
    Moureuille 63243 Puy-de-Dôme commune de la couronne 16,83 380 (2021) 23 modifier les donnéesmodifier les données
    Neuf-Église 63251 Puy-de-Dôme commune de la couronne 14,94 309 (2021) 21 modifier les donnéesmodifier les données
    Le Quartier 63293 Puy-de-Dôme commune de la couronne 23,37 215 (2021) 9,2 modifier les donnéesmodifier les données
    Servant 63419 Puy-de-Dôme commune de la couronne 26,56 558 (2021) 21 modifier les donnéesmodifier les données
    Teilhet 63428 Puy-de-Dôme commune de la couronne 18,81 281 (2021) 15 modifier les donnéesmodifier les données
    Youx 63471 Puy-de-Dôme commune de la couronne 19,13 877 (2021) 46 modifier les donnéesmodifier les données

    Démographie[modifier | modifier le code]

    Cette aire est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[2], une catégorie qui regroupe 12,2 % de la population au niveau national[5],[6].

    Culture[modifier | modifier le code]

    Langue régionale[modifier | modifier le code]

    Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines sur la carte linguistique du Puy-de-Dôme (Atlas sonore des langues régionales, CNRS[7]). En bleu clair : les parlers du Croissant ; en marron : le nord-occitan ; en vert : l'arpitan.

    L'aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines existe depuis le XIXe siècle et s'effectue autour de la vallée de la Bouble qui amène le long de cet axe de communication des influences de la langue d'oïl, depuis déjà très longtemps (Moyen Âge)[8]. Ainsi, toutes les communes de cette couronne font partie de l'aire linguistique du Croissant, zone de transition linguistique où se mélangent et se rejoignent l'occitan et la langue d'oïl[9],[10].

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. « Composition 2010 de l'aire urbaine de Saint-Éloy-les-Mines », sur insee.fr (consulté le ).
    2. a et b « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    3. « Aire d'attraction des villes - définition », sur insee.fr, (consulté le ).
    4. « Aire d'attraction de Saint-Éloy-les-Mines - Code officiel géographique », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Corinne Pollet, Bruno Roy (Insee), « 92 % de la population de la région vit dans une aire d’attraction des villes », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), « Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc », communication au colloque « 2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant », Montluçon, 2019, [lire en ligne].
    8. Russo Michela, Prémat Timothée, « Voyelles finales et traits- φ a la rencontre des diasystemes d’oïl, d’oc et du francoprovençal », Verbum, Nancy, Université de Lorraine,‎ (lire en ligne)
    9. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
    10. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires,‎ (lire en ligne)

    Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]