Aknaf Beit al-Maqdess — Wikipédia

Aknaf Beit al-Maqdess
Image illustrative de l’article Aknaf Beit al-Maqdess

Idéologie Nationalisme palestinien
Islamisme sunnite
Antisionisme
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Lutte contre les groupes palestiniens alliés au régime baasiste.
Fondation
Date de formation 2012
Pays d'origine Syrie
Dissolution
Date de dissolution 2017
Causes Défaite militaire
Actions
Zone d'opération Yarmouk
Période d'activité 2012 - 2017
Organisation
Membres 250
Groupe relié Hamas (jusqu'en 2017)
Guerre civile syrienne

Aknaf Beit al-Maqdess (arabe : أكناف بيت المقدس) est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le groupe Aknaf Beit al-Maqdess est lié au Hamas[1],[2],[3]. Il est formé lors de la guerre civile syrienne à Yarmouk, un ancien camp de réfugiés palestiniens devenu un district de Damas[4],[3].

En Palestine, le Hamas, allié de longue date de l'Iran, du régime syrien et du Hezbollah, revoit radicalement sa position en se rangeant du côté des rebelles syriens à partir de 2012[5],[6],[7],[8],[9],[10].

Aknaf Beit al-Maqdess est le plus important groupe palestinien de l'opposition en Syrie, il affronte à partir d' les miliciens des Brigades Jihad Jibril du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), alliés quant à eux au régime de Damas[1]. Les rebelles prennent l'avantage et fin 2012, le FPLP-CG est chassé de Yarmouk[1]. Cependant le quartier est ensuite bombardé puis assiégé par les troupes du régime[1].

En , le quartier de Yarmouk est assailli par plusieurs centaines de djihadistes de l'État islamique[3]. Les combattants d'Aknaf Beit al-Maqdess perdent le contrôle de la majeure partie du camp et ne tiennent plus que quelques zones au nord et à l'est[2].

En 2017, les défaites de la rébellion syrienne et la réduction du soutien de Téhéran pousse le Hamas à délaisser la Syrie pour renouer avec l'Iran[11].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Amara Makhoul-Yatim, « Syrie : ce qu’il faut savoir sur le quartier de Yarmouk »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), France 24, 8 avril 2015.
  2. a et b « Syrie : le Conseil de sécurité réclame un accès humanitaire à Yarmouk », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c Laure Stephan, « La descente aux enfers du camp palestinien de Yarmouk », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Laure Stephan, « L’Etat islamique aux portes de Damas », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Le Hezbollah soutient le Hamas malgré sa position sur la Syrie », sur lapresse.ca, (consulté le ).
  6. « Comment l'expertise militaire du Hamas a-t-elle profité aux rebelles en Syrie ? », sur Middle East Eye, (consulté le ).
  7. « L’Iran diminue son aide financière au Hamas. », sur Israël Actualités, (consulté le ).
  8. « Le Hamas entraînerait les rebelles syriens à Damas », sur Jérusalem Plus (consulté le )
  9. « Le Hamas soutient la révolte syrienne », sur Youtube, (consulté le )
  10. « Le Hamas officialise son divorce avec le régime de Damas », sur France 24, (consulté le ).
  11. Oubliée la Syrie, le Hamas a renoué avec l'Iran, dit son chef, Reuters, 28 août 2018.