Alain Cojean — Wikipédia


Alain Cojean
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Nationalité
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Œuvres principales

Alain Cojean (né le , en Bretagne) est un chef d'entreprise français, fondateur de la chaîne de restauration Cojean, dont il a été le président de 2000 à 2019, tout en étant investi dans des projets humanitaires.

Biographie[modifier | modifier le code]

Création de la chaîne de restauration Cojean[modifier | modifier le code]

En 2000, il monte une nouvelle entreprise de restauration, qui deviendra l'enseigne Cojean, et que les médias qualifient de "fast good"[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8].

En 2001, il ouvre à Paris près de la Place de la Madeleine le premier restaurant de la chaîne de restauration rapide Cojean Suivront trente-cinq adresses à Paris et à Londres[9],[10],[11]

L’entreprise a la réputation d’avoir "métamorphosé la façon de déjeuner vite à Paris"[12]. La profession remarque rapidement ce nouveau venu, que l’on prend pour un "extraterrestre"[13], et, en France comme à l’étranger, elle devient une référence pour une nouvelle approche de la restauration. Le magazine Snacking parle alors de "révolution en marche"[14] et Ouest-France rappelle qu’« il a un succès phénoménal et inspire des grands chefs étoilés qui se sont, dès 2005, lancés dans la restauration rapide : Anne-Sophie Pic, Bocuse, Robuchon… D’autres sont arrivés »[13]. Pour Time, Cojean est le "parrain d’un nouveau mouvement"[15].

Cojean a souvent été copié : "Cojean a engendré des copies partout et on compte maintenant près de six mille établissements de ce type en France"[16], précise Bernard Boutboul, le directeur de Gira Conseil dans un entretien avec le journal L’Indépendant.

En 2017, Alain Cojean cède l’entreprise mais en reste le président. Fidèle à sa conception de l’entreprise, il reverse la moitié du produit de la vente de ses parts aux cadres de l’entreprise et à sa nouvelle fondation, et permet à tous les directeurs des restaurants du groupe de devenir actionnaires[17].

En 2019, l’entreprise de restauration Cojean devient labellisée BCorp[18] et Alain Cojean en quitte la présidence[19],[17].

Projets philanthropiques[modifier | modifier le code]

La fondation "nourrir aimer donner"[modifier | modifier le code]

Alain Cojean défend l'idée que l’entreprise, outre la quête du gain, se doit d'être utile. Raison pour laquelle il fonde en 2011 la fondation « nourrir aimer donner »[20] sous l’égide de la Fondation de France. Son financement est assuré par 10 % du résultat annuel de l’entreprise Cojean. « La fondation "nourrir aimer donner" a pour but de lutter contre la pauvreté et de contribuer au développement durable des communautés les plus démunies en travaillant notamment sur l’accès à l’eau et à la nourriture et d’une manière générale, de lutter contre toute forme d’injustice », précisent les statuts[21].

La fondation monte et accompagne des projets d’aide à l’insertion des plus démunis, notamment un centre de formation à la pâtisserie, pour des jeunes handicapés et sourds-muets à Calcutta, « Shuktara Cakes »[22],[23],[24], un autre centre de formation à la pâtisserie à Siem Reap, au Cambodge.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

2022 : Nourritures célestes, Mama Éditions (ISBN 9782845944411) [25],[26],[27]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La street food est-elle encore de la junk food? », sur Quand l'appétit va...
  2. « Les premiers restaurants de Table Square ouvrent dans une ambiance post-confinement », sur Defense-92.fr,
  3. « Les chefs se prennent à mitonner de la « street-food » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  4. « Exclu. JOUR change de main et Thomas Battistini quitte la chaîne », sur Snacking.fr
  5. Ines Clivio, « Le fast-good, paradoxe éthique des jeunes cadres dynamiques », sur korii.,
  6. « Revue d'ouvertures d'enseignes », sur Snacking.fr
  7. Neo Restauration, « Le 33ème Cojean a ouvert cette semaine », Neo Restauration,‎ (lire en ligne)
  8. « Le marché alléchant des restos "fast good", héros anti-malbouffe », sur Les Echos Start,
  9. « Cojean va accélérer ses ouvertures de restaurants », sur Le Figaro,
  10. « Nantes. « La restauration rapide s’est réinventée » », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  11. Le JDD, « Alain Cojean, l'homme qui nourrit les "bio-bio" », sur lejdd.fr
  12. Marie-Hélène MARTIN, « Le concombre démasqué », sur Libération
  13. a et b Yasmine TIGOÉ, « Nantes. « La restauration rapide s’est réinventée » »,
  14. « Cojean s’est imposé en une décennie comme un symbole du manger bien et bon, et est désormais la référence incontournable d’une révolution en marche. », Snacking,‎
  15. « Until Cojean, Parisian lunchers who didn't have time for hour-long steak-frites meals were mostly limited to baguette sandwiches on the run or the international fast food chains hardly noted for their selection of nutritional offerings. But now Cojean, with his vegetable-packed toasted sandwiches, chicken curry wraps and salmon and quinoa salads, is the de facto godfather of a near-movement. », Time,‎
  16. Gilles Goujon, « LES NOUVELLES FORMES DE RESTAURANTS »,
  17. a et b « Alain Cojean cède les manettes et le contrôle de sa chaîne », sur Les Echos,
  18. « Un label américain arrive en France pour récompenser les valeurs éthiques des entreprises », Le Figaro,
  19. « Cojean - Le propriétaire fondateur Alain Cojean passe la main », sur Food & Sens,
  20. « L’autre vie du restaurateur Alain Cojean », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  21. Jean-Luc, « Cité de la réussite : l’éloge de la transmission », sur Fondation de France,
  22. « French cakes to beat life's challenges », sur telegraphindia.com
  23. (en-GB) Shuktara Cakes, « Shuktara Cakes », The Telegraph India,
  24. « Meet the inspiring bakers of Shuktara Cakes », sur telegraphindia.com, The Telegraph India,
  25. « Alain Cojean, l’ex-patron philanthrope qui prend «soin des gens», raconte sa quête de spiritualité », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  26. « Alain Cojean, restaurateur humaniste », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  27. « Un apéro avec Alain Cojean : « Tout ce qui arrive actuellement, c’est la conséquence du non-partage » », Le Monde,‎ (lire en ligne)