Alain Souchon — Wikipédia

Alain Souchon
Alain Souchon en .
Biographie
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Alain Édouard Kienast
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Sol En Si (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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1,75 mVoir et modifier les données sur Wikidata
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Alain Souchon est un auteur-compositeur-interprète et acteur franco-suisse, né le à Casablanca, au Maroc. Figure majeure de la chanson française depuis les années 1970, sa carrière est notamment marquée par sa collaboration avec Laurent Voulzy entamée en 1974.

Il a vendu plus de 10 millions d'albums et avec dix trophées gagnés depuis 1986, il est l'un des artistes les plus récompensés aux Victoires de la musique[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Ses débuts[modifier | modifier le code]

Alain Édouard Kienast[n 1] naît le à Casablanca, dans une famille aisée d'origine suisse du côté maternel. Il porte d'abord le nom de son père officiel, Kienast, avant de prendre celui de son père biologique, Pierre Souchon[2], qui est l'amant, puis le second mari de sa mère Madeleine Lemaître[3]. Il a quatre frères, deux demi-frères et une demi-sœur[4].

Il vit six mois à Casablanca au Maroc, puis passe son enfance à Paris et sept ans dans une pension en Suisse.

Son père biologique est professeur d'anglais au lycée Claude-Bernard dans le 16e arrondissement de Paris (qu'il évoque dans la chanson J'étais pas là sur l'album Toto 30 ans, rien que du malheur...), inhumé au cimetière parisien de Bagneux, et sa mère romancière pour la collection Floralies des éditions Tallandier[n 2], écrivant sous le pseudonyme de Nell Pierlain[5].

En 1959, sur la route du retour de vacances au ski, la voiture familiale est percutée par un camion ; son père biologique, Pierre Souchon, meurt sur le coup, alors qu'Alain n'a que quatorze ans. Cette disparition le marquera profondément et inspirera deux chansons, Dix-huit ans que je t'ai à l'œil parue en 1977 sur l'album Jamais content et La Ballade de Jim parue en 1985 sur l'album C'est comme vous voulez en 1985[6].

Élève distrait et rêveur, il a des résultats scolaires calamiteux, si bien qu'il est envoyé à quinze ans en pension dans l'École d'horlogerie de Cluses en Haute-Savoie (actuellement lycée Charles-Poncet) où son frère aîné, professeur d'anglais, est aussi guide de montagne. La famille connaît des difficultés financières et sa mère doit gagner sa vie en écrivant pour la collection Harlequin. Ne pouvant s'adapter au milieu des autres élèves, il se réfugie dans la poésie et finit par se faire renvoyer pour indiscipline. Il est envoyé par sa mère en 1961 dans un lycée français en Angleterre. Son inscription n'étant pas valable, il reste néanmoins sur place et y vit de petits boulots pendant dix-huit mois. C'est notamment en travaillant dans un pub qu'il développe son goût pour la chanson populaire. Il est surnommé le Frenchman. Certaines de ses rencontres lui donnent l'occasion de faire découvrir la chanson française (Georges Brassens, Léo Ferré, Jacques Brel, Guy Béart...) et lui permettent d'écouter le répertoire anglo-saxon. Il évoque ce passage de sa vie dans Londres sur Tamise sur l'album J'ai dix ans et dans la chanson Jamais content. Il tente par trois fois son baccalauréat par correspondance sans l'obtenir[6].

En 1971, il est membre de la Sacem (photo d'identité).

Rentré en France, il vit toujours de petits boulots et tente sa chance dans la chanson en se produisant dans des salles parisiennes. En mai 1968, il décide de quitter Paris. À son retour, il rencontre Françoise Villechevrolle qu'il épouse le [7], qu'il surnomme Belote (prononcé « Bélote », dérivé de belle). En 1972, il a un fils, Pierre Souchon, qui formera plus tard le groupe Les Cherche Midi avec Julien Voulzy, fils de Laurent Voulzy. La même année, trois 45 tours sont publiés chez Pathé Marconi, mais sont des échecs[8].

Le début du succès[modifier | modifier le code]

Alain Souchon en 1978.

Étranglé par les difficultés financières, il écrit en 1973 la chanson L'Amour 1830 qu'il destine à Frédéric François. Bob Socquet, directeur artistique de RCA Records, encourage Alain à l'interpréter lui-même. Celle-ci reçoit un bon accueil et est sélectionnée au concours de la Rose d'or d'Antibes, où Alain emporte le prix spécial de la critique et le prix de la presse[9].

Dans la foulée, il enregistre un album. Cherchant un arrangeur capable de donner forme à son univers musical, il rencontre en 1974 Laurent Voulzy, également sous contrat chez RCA. Bob Socquet sent que la collaboration entre les deux hommes peut être fructueuse, les musiques étant le point faible des chansons de Souchon. Souchon et Voulzy seront liés depuis ce jour par leur amitié et leur complémentarité artistique. Laurent Voulzy réalise les arrangements du premier album d'Alain Souchon, (paru sans titre et désigné en général par le nom du tube J'ai dix ans), puis les musiques de Bidon sorti en 1976.

Cette collaboration va engendrer le succès naissant de ses disques avec des titres comme J'ai dix ans, S'asseoir par terre et Bidon. Alain Souchon (comme Michel Jonasz, Jacques Higelin et Yves Simon) est alors la figure de proue de ce que la presse et les spécialistes appellent la nouvelle chanson française, qu'il évoque ironiquement dans la chanson Nouveau sur l'album Toto 30 ans, rien que du malheur…. L'intéressé lui-même admet qu'il y avait alors une réelle volonté d'écrire différemment, et qu'en cela l'écriture musicale de Laurent Voulzy très pop et rythmiquement exigeante l'a obligé à inventer son propre style, très saccadé, quasiment télégraphique.

Un chanteur « phénomène »[modifier | modifier le code]

Alain Souchon en 2013.

Alors que Rockollection, dont il signe le texte pour Laurent Voulzy, est le succès de l'été 1977, Alain Souchon sort son troisième album : Jamais content. Il révèle Souchon sous un jour différent : témoin des difficultés de son époque (La P'tite Bill et Poulaillers' Song), il exprime aussi des émotions personnelles (la dépression, dans Allô maman bobo). Alain Souchon est alors en couverture des magazines, le symbole du Nouveau Père, plus fragile et plus conscient de sa part de féminité - il se moquera également de cette étiquette « nouvel homme » en 1985 dans J'veux du cuir. Et déjà la mélancolie avec Y'a d'la rumba dans l'air, qui, entre l'apogée du disco et l'émergence du punk, apporte un vent de douceur acidulée et obtient un gros succès. Il entame une tournée qui l'amène à être en première partie de Jean-Jacques Debout (Olympia), Antoine et Thierry Le Luron.

En 1978, naît son second fils, Charles. Ce dernier, après une carrière de graphiste (il est le créateur des dernières versions du site de son père[10]), se lancera aussi dans la chanson sous le pseudonyme Ours. La même année sort l'album Toto 30 ans, rien que du malheur.... Le mythe du Nouvel Homme se confirme, un homme angoissé par les années qui passent et les kilos qui viennent (Toto 30 ans rien que du malheur… et Papa mambo). Un album résolument plus noir que les précédents, où l'artiste se révèle de plus en plus introspectif (Le Dégoût et J'étais pas là), mais qui n'en oublie pas pour autant la société et ses travers dans Le Bagad de Lann-Bihoué. Y figure également la chanson-titre du film de François Truffaut, L’Amour en fuite, que le réalisateur lui a demandée, l'une des plus appréciées du répertoire de l'auteur.

Alors qu'en 1979 il voit pour la première fois son nom écrit en lettres capitales rouges au fronton de l'Olympia, 1980 voit la sortie de Rame. La chanson-titre est un succès immédiat auprès du public. La même année, il fait sa première apparition au cinéma devant les caméras de Claude Berri pour Je vous aime aux côtés de Catherine Deneuve, Gérard Depardieu et Serge Gainsbourg. La vie, vue comme un film de cinéma, lui inspire Manivelle sur l'album Rame.

D'autres films suivront, comme Le Vol du Sphinx de Laurent Ferrier aux côtés de Miou-Miou et Robin Renucci, ainsi que Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau et L'Été meurtrier de Jean Becker, deux films où il donne la réplique à Isabelle Adjani. Il emballe critiques et public, mais ne se sent pas à l'aise dans ce nouveau costume, et finira par renoncer, au tournant du siècle, à faire carrière dans le 7e art.

En 1983 sort son sixième album : On avance. Il dresse déjà le bilan des années hippies dans Lennon Kaput Valse et se moque de la tension nouvelle des relations Est/Ouest dans Billy m'aime. Laurent Voulzy est moins présent sur cet album : il n'y signe qu'une seule musique, les autres sont composées par Souchon lui-même, Michel Jonasz (à qui il rend hommage dans le titre Jonasz sur l'album Rame), Louis Chedid, et Yves Martin, lequel a coproduit l'album. David McNeil met en mots avec Souchon la ville qui a vu sa naissance dans Casablanca, titre nostalgique. Cet album contribue à écorner le mythe du Nouveau Père, avec son univers musical décalé (orchestre, cordes, valse…). La même année, il signe des textes pour Laurent Voulzy, pour son album : Bopper en larmes sorti en 1983. Cet album voit le début d'une musique plus synthétique chez Voulzy et la transmettra dès le prochain album de son compère.

Un artiste reconnu[modifier | modifier le code]

Un VariEze similaire à celui du record de la traversée de la Manche.

Sorti en 1985, C'est comme vous voulez est un changement radical, de maison de disques (Virgin au lieu de RCA) comme de style musical, nettement plus rythmé et synthétique (abordé chez Voulzy dès la chanson Idéal simplifié en 1981 et l'album Bopper en larmes en 1983). Il regrette la lourdeur de la vie citadine (La vie intime est maritime et Pays industriels), se pose en chanteur cynique prêt à tout pour son succès (C'est comme vous voulez), avant de se chercher en vain (Les Jours sans moi). Les radios préfèrent La Ballade de Jim qui évoque pourtant une tentative de suicide. Le clip recevra la Victoire de la musique du meilleur vidéo-clip de l'année 1986, alors que Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante interprétée par son compère reçoit celle de la chanson originale de l'année. Il fait une tournée conjointement avec Véronique Sanson[11]. En , copilote de Gérard Feldzer sur un avion de construction amateur Rutan VariEze, il participe, en h 24 min, au record du Londres-Paris avec dix litres de carburant, record homologué par la Fédération aéronautique internationale[12],[13],[14],[15].

Ultra moderne solitude sort en 1988, en partie enregistré au Royaume-Uni. La chanson-titre est Quand j'serai K.O. (Victoire de la musique de la meilleure chanson originale de l'année 1990) sort en 45 tours et reste un des standards de l'artiste. Cet album se distingue du précédent en ce qu'il est formellement moins noir, ce qui n'empêche pas Alain Souchon de dénoncer de plus en plus les dysfonctionnements de la société (Les Cadors et Normandie Lusitania) ou de continuer à évoquer ses doutes existentiels (J'attends quelqu'un) et son angoisse du temps qui passe (La Beauté d'Ava Gardner). Il décrit son album comme étant « très strict, austère, un peu monacal. On dirait l'abbaye de Timadeuc, en Bretagne. Tu y vas, tu demandes des fromages à des moines parfaits, très lisses, soixante ans et l'air d'en avoir dix-neuf. — Et il est fait avec quoi votre fromage ? — Avec le lait de nos sœurs les vaches ! Voilà : mon disque est fait avec le lait de nos sœurs les vaches »[16]. La tournée qui s'ensuit donne l'album live Nickel qui reçoit la Victoire de la Musique du meilleur album de l'année 1991, de même que Belle Île en Mer, Marie Galante est sacrée « Chanson de la décennie ».

En 1993, C'est déjà ça s'impose comme l'un des meilleurs albums du chanteur, porté par Foule sentimentale, chanson emblématique du chanteur et récompensée « Chanson des vingt dernières années » à l'occasion des vingtièmes Victoires de la Musique. La chanson-titre est choisie par Amnesty International pour la représenter. Il célèbre aussi à sa façon Arlette Laguiller dans la chanson homonyme, se détachant toutefois de sa doctrine politique. On note la première collaboration avec son fils Pierre sur Le fil. À signaler également le retour d'arrangements plus centrés autour de la guitare[17]. Une tournée nommée Défoule sentimentale donnera un album live du même nom qui recevra la Victoire de la musique de l'album de l'année 1996.

De 1994 à 2003, il participe régulièrement aux concerts des Enfoirés pour les Restos du Cœur.

Prenant exemple sur son compère Laurent Voulzy, Alain Souchon raréfie sa production et attend 1999 pour sortir Au ras des pâquerettes, titre éponyme, bien que différent, de celui figurant sur le premier album des Cherche Midi de son fils Pierre. Cet album très attendu confirme la tendance amorcée depuis un ou deux albums d'un artiste qui nous raconte le monde qui l’entoure : l’amour contrarié par la vie moderne (Tailler la zone), l’adultère (Le Baiser), la nature polluée et qui s’abîme (Pardon), les sans-abris (Petit Tas tombé, Une guitare, un citoyen). Dans cet album, Alain Souchon évoque également la nostalgie des idoles perdues (C’était menti) et du Paris des artistes remplacés par des boutiques (Rive gauche). Et toujours ce malaise de la vie qu’il exprime magnifiquement dans sa chanson La vie ne vaut rien. Le livret de l'album contient des indications quant à la genèse des différentes chansons qui le composent. La tournée donnera l'occasion de capter, pour la première fois, un de ses concerts au Casino de Paris, qui donnera un album live et un DVD nommé J'veux du live.

Une personnalité multigénérationnelle : dans la cour des grands[modifier | modifier le code]

Alain Souchon en concert au festival des Vieilles Charrues en 2010, devant environ 60 000 festivaliers.

Son onzième album sort en 2005 sous le titre de La Vie Théodore, en hommage à Théodore Monod, dont il narre la vie dans la chanson-titre. Encore un peu plus introspectif, Souchon nous rappelle que la société ne lui va toujours pas (Putain ça penche, En collant l'oreille sur l'appareil), et poursuit son questionnement métaphysique (Et si en plus y'a personne). L'amour est bien sûr toujours source d'inspiration pour l'auteur (J'aimais mieux quand c'était toi, À cause d'elle, Le Mystère, L'Île du dédain et Lisa). Pierre Souchon participe aux musiques de trois chansons, dont Lisa, aidé par Julien Voulzy, puisque ce titre est en fait une reprise des Cherche Midi). C'est également dans cet album que Souchon chante Bonjour tristesse, chanson dédiée à Françoise Sagan, qu'il reprendra dans une nouvelle version en 2008.

À l'hiver 2008 sort Écoutez d'où ma peine vient. Alain au départ ne voulait écrire que quelques chansons pour illustrer un documentaire sur sa carrière diffusé sur France 3 Le chanteur d'à côté, mais les chansons qu'il a écrites ont fini par former un album complet. Le titre Parachute doré, inspiré des excès de grands patrons virés avec des indemnités indécentes, a été distribué en téléchargement gratuit sur son site officiel. Dans ce disque, il dresse un constat d'échec des années Flower Power (Rêveur), analyse les causes de sa mélancolie (Écoutez d'où ma peine vient), parle de l'immigration illégale (Elle danse) et de la délinquance au féminin (m2). La seule collaboration avec Laurent Voulzy se fait sur le titre Popopo, chanson démystifiant Che Guevara. Ce titre a été ajouté in extremis, car Souchon ne voulait pas publier un album sans une collaboration avec son frère de musique Voulzy.

Le sort l'album À cause d'elles, réalisé par Renaud Letang, qui reprend des airs et comptines que sa mère lui chantait quand il était enfant[18].

Le , Alain Souchon sort Alain Souchon & Laurent Voulzy, un album principalement composé de duos avec Laurent Voulzy.

Alain Souchon en concert au Liberté à Rennes le .

Le sort l'album Âme fifties, dont Alain Souchon avait dévoilé le le nom, les dix titres des chansons et les deux chansons : Âme fifties et Presque (écrit par Alain Souchon, Édouard Baer et composé par ses deux fils, Charles et Pierre Souchon). C'est son premier album solo en huit ans et son premier album original en onze ans[19].

En , aux Victoires de la musique, il remporte le trophée de l'Album de l'année[20].

Le , il est à l'affiche du concert annuel 2 Générations chantent pour la 3ème à l'Olympia de Paris, réalisé par la fondation « Recherche Alzheimer » au profit de la recherche sur la maladie d'Alzheimer[21].

Vie privée et prises de position[modifier | modifier le code]

Alain Souchon vit depuis plusieurs années dans le Loir-et-Cher où il a participé à plusieurs œuvres caritatives, notamment par l'intermédiaire de son épouse Françoise impliquée dans le milieu associatif[réf. à confirmer][22]. Avec son allure débonnaire et sa voix nonchalante, le chanteur aux cheveux hirsutes continue à « cultiver l'image d'un éternel adolescent au spleen tout baudelairien »[23].

Alain Souchon est le père des auteurs-compositeurs-interprètes Pierre et Charles Souchon, connu sous le nom de scène Ours[24],[25].

Dans son album C'est déjà ça publié en 1993, le titre Arlette Laguiller fait l'éloge de la candidate de Lutte ouvrière, en précisant se tenir à l'écart de sa couleur politique. À l'occasion de l'élection présidentielle de 2002, Arlette Laguiller n'appelant pas à voter pour Jacques Chirac au second tour au cours duquel il affronte Jean-Marie Le Pen, il déclare ne plus vouloir interpréter cette chanson, jugeant « cette femme trop dure »[26].

Interrogé en sur ses prédictions quant aux résultats de l'élection présidentielle de 2017, il se montre désabusé et prédit que « ça va être Alain Juppé », poursuivant en signalant le peu de surprise que réserve la campagne[27].

En , en pleine promotion de la sortie de son double single Âmes fifties / Presque, il fait l'éloge du Président de la République Emmanuel Macron, qu'il qualifie de « brillant, jeune et talentueux », tout en s'insurgeant contre les insultes qu'il reçoit[28].

En , il déclare souhaiter quitter Paris, se plaignant que « la ville ait jamais été aussi sale ». La maire de la ville Anne Hidalgo réagit en dénonçant « une action coordonnée »[29].

Discographie[modifier | modifier le code]

Premiers 45 tours[modifier | modifier le code]

  • 1971 : Je suis un voyageur / Restons chez nous
  • 1972 : Un coin de solitude / Qu'est-ce qu'ils ont les hommes ?
  • 1972 : Et demain sera un autre jour / Léocadia
  • 1973 : L'Amour 1830 / Avec le cœur
  • 1975 : T'aurais dû venir (version complète) / Le Vieux Capitaine

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums live[modifier | modifier le code]

Principales compilations[modifier | modifier le code]

Alain Souchon au Pont du Rock, à Malestroit, le .

Singles[modifier | modifier le code]

Participations[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Musique de films[modifier | modifier le code]

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Victoires de la musique[modifier | modifier le code]

Alain Souchon est l'un des artistes les plus récompensés aux Victoires de la musique, avec 9 trophées glanés depuis 1986, dont :

Autres récompenses[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Hommages en chansons et au théâtre[modifier | modifier le code]

Rosier[modifier | modifier le code]

Rosier et rose « Alain Souchon ».

Une variété de rose porte le nom Alain Souchon (Meilland 2002).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. On dit que sa mère Madeleine, qui appartenait à la troupe de Fernand Ledoux, tomba follement amoureuse d’un professeur d'anglais, Pierre Souchon, lors d'une tournée au Maroc. Revenue enceinte, elle ne quitta son mari que sept ans plus tard, pour retrouver son amant. Alain Souchon confirme cette version dans le documentaire de France 3 Le Chanteur d'à côté () et dans l'émission de France Culture À voix nue de Maylis Besserie diffusée en décembre 2016 Alain Souchon : derrière les mots | Enfance : « J'étais pas là ».
  2. Sous le nom de plume de Nell Pierlain, qui dériverait de la concaténation de « Madeleine », « Pierre » et « Alain ». Source : Patrick Souchon, La chanson de Nell, Grasset, , p. 36.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Alain Souchon, l’un des artistes français les plus récompensés de l'histoire », sur nostalgie,
  2. Encyclopédie des changements de noms, tome II, Emmanuel Ratier, page 409. Le changement de patronyme de Kienast en Souchon est autorisé par décret du 8 avril 1988, ainsi que pour ses fils Pierre (né en 1972) et Charles (né en 1978).
  3. Claude Fléouter, Alain Souchon, Michel Lafon, , p. 7
  4. Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, , p. 156.
  5. Dictionnaire étonnant des célébrités, de Jean-Louis Beaucarnot et Frédéric Dumoulin, First éditions, 2015, page 303
  6. a et b « Alain Souchon », sur rfimusique.com,
  7. Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Who's Who in France, J. Lafitte, , p. 1753.
  8. Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, Éd. Chronique, , p. 149
  9. « Alain Souchon », dans Dictionnaire des Musiciens, Encyclopaedia Universalis, coll. « Les Dictionnaires d'Universalis », (ISBN 2852291401), p. 5064.
  10. « Site officiel d'Alain Souchon » (consulté le ).
  11. Chacun mon tour, sur le site veronique-sanson.net, automne 1986
  12. « Record de traversée de la Manche en avion par Alain Souchon » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  13. Rosalie Lafarge, « De Jean-Pierre Blanchard à Franky Zapata, les folles traversées de la Manche », sur France Culture, (consulté le ).
  14. Sylvain Siclier, « Du Crotoy au « fish and chips », Alain Souchon égrène ses souvenirs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Gérard Feldzer, « Gérard Feldzer aux commandes... Embarquement immédiat! (épisode 4/6) », sur Franceinfo, (consulté le ).
  16. « Interview plateau Alain Souchon » [vidéo], sur ina.fr (consulté le )
  17. « Alain Souchon à propos de son album c'est déjà ça » [vidéo], sur ina.fr
  18. « Un nouvel album pour Alain Souchon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  19. Nathalie Lacube, « « Âme fifties », un nouvel album pour Alain Souchon », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  20. « Voici le palmarès complet des 35e Victoires de la musique, marquées par le sacre de Clara Luciani, Philippe Katerine et Alain Souchon », sur FranceInfo,
  21. « 2 Générations Chantent Pour la 3ème Concert Exceptionnell - Xvième Gala », jds.fr,‎ (lire en ligne).
  22. La Nouvelle République du Loir-et-Cher, 23 septembre 2006
  23. « Alain Kienast dit Alain Souchon », dans Larousse du XXe siècle (lire en ligne) (consulté le ).
  24. Amandine Blanc, « "Ours", le fils d'Alain Souchon, dévoile ce qu'il s'interdit à cause de son père », Femme actuelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. « Radio Swiss Pop - Base de données musicale - Musicien : Ours », sur www.radioswisspop.ch (consulté le ).
  26. « Match Alain Souchon contre Arlette Laguiller » [vidéo], sur ina.fr
  27. « Alain Souchon n’aime pas Karine Le Marchand et son Ambition intime », sur gala.fr (consulté le ).
  28. « Après Arlette, Emmanuel Macron, la nouvelle coqueluche d'Alain Souchon », sur www.lepoint.fr (consulté le )
  29. « Alain Souchon veut quitter Paris : ses déclarations font vivement réagir les internautes », sur voici.fr (consulté le ).
  30. AlloCine, « Je ne sais pas si c'est tout le monde » (consulté le ).
  31. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres septembre 2012 », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thomas Chaline, Alain Souchon, la vie en vrai, City éditions, coll. « biographie », , 240 p. (ISBN 2824647981, lire en ligne)
  • Mireille Collignon, Alain Souchon, j'veux du léger, Presses universitaires de Valenciennes - Cantologie, coll. « Les Belles Lettres », (ISBN 2251442774)
  • Alain Wodraschka, Alain Souchon - Laurent Voulzy, destins et mots croisés, éditions Carpentier, (ISBN 9782841673469)
  • Stéphane Ternoise, La Faute à Souchon ? (roman), Jean-Luc Petit (ISBN 2-9506158-8-0)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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