Albert II de Monaco — Wikipédia

Albert II
Illustration.
Le prince Albert en 2019.
Titre
Prince de Monaco
En fonction depuis le
(19 ans et 14 jours)
Ministre d'État Patrick Leclercq
Jean-Paul Proust
Michel Roger
Gilles Tonelli (intérim)
Serge Telle
Pierre Dartout
Prédécesseur Rainier III
Prince héréditaire de Monaco

(47 ans et 23 jours)
Monarque Rainier III
Prédécesseur Caroline, princesse de Hanovre
Successeur Caroline, princesse de Hanovre
Biographie
Titre complet Voir Titulature
Dynastie Maison Grimaldi
Nom de naissance Albert Alexandre Louis Pierre Grimaldi
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Palais de Monaco, Monaco
Nationalité Monégasque
Père Rainier III
Mère Grace Kelly
Conjoint Charlène Wittstock
Enfants Jazmin Grace Grimaldi
Alexandre Grimaldi
Gabriella de Monaco
Jacques de Monaco
Héritier Caroline, héritière présomptive (2005-2014)
Jacques, prince héréditaire (depuis 2014)
Diplômé de École navale
Amherst College
Religion Catholicisme romain
Résidence Palais de Monaco

Signature de Albert II

Albert II de Monaco
Monarques de Monaco

Albert II de Monaco, né le à Monaco, est le quatorzième et actuel prince souverain de Monaco depuis le . Il était auparavant prince héréditaire de Monaco du au pendant le règne de Rainier III.

Biographie[modifier | modifier le code]

Naissance[modifier | modifier le code]

Le prince Albert II est le fils du prince Rainier III (1923-2005) et de Grace Kelly (1929-1982), actrice américaine de renommée internationale, égérie du célèbre réalisateur Alfred Hitchcock.

Il est le descendant de la dynastie Grimaldi, alliée en ligne féminine en 1731 à la maison de Goüyon Matignon, puis en 1920, à la maison de Polignac.

Il est le petit-fils de la princesse Charlotte et de Pierre de Polignac.

Du côté maternel, il est également le petit-fils de John Kelly (Sr), triple médaillé d'or d'aviron aux Jeux olympiques d'été de 1920 et de 1924 et le neveu de John Kelly (Jr) médaillé de bronze des Jeux olympiques d'été de 1956.

Il est, à ce jour, le seul souverain à avoir un grand-père et un oncle médaillés à des Jeux olympiques modernes[1]. Il a deux sœurs, la princesse Caroline, née le , et la princesse Stéphanie, née le . Il a été baptisé le par Jean Delay, archevêque de Marseille, dans la cathédrale de l'Immaculée Conception de Monaco, avant d'être présenté au balcon du palais au peuple de Monaco[2]. Ses parrains sont son oncle proche, le prince Louis de Polignac et la reine Victoire-Eugénie d'Espagne.

Études[modifier | modifier le code]

Le prince héréditaire Albert et sa mère Grace Kelly, à la Floriade, 1972.

Albert II obtient son baccalauréat en 1976 au lycée Albert-Ier. Il fait un bref stage à la banque Paribas de Monaco[réf. nécessaire], avant de poursuivre des études en science politique aux États-Unis à l'Amherst College, près de Boston et obtient son diplôme en 1981. Il effectue ensuite une formation militaire comme élève-officier à l'École navale à bord du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, de à [3]. Il en sort avec le grade et l'appellation d'enseigne de vaisseau de 2e classe. Le , il est nommé colonel de la compagnie des Carabiniers du Prince[4]. Le , il est promu lieutenant de vaisseau puis capitaine de corvette et capitaine de vaisseau[5] de réserve dans le corps des officiers de la Marine française. Il est également parrain de la Patrouille de France depuis 1993.

Prince héréditaire[modifier | modifier le code]

Fonctions officielles[modifier | modifier le code]

En 1982, alors qu'il a 24 ans, sa mère Grace Kelly meurt dans un accident de voiture à La Turbie. Il lui succède alors à la présidence de la Croix-Rouge monégasque et est nommé vice-président de la Fondation Princesse-Grace-de-Monaco.

Progressivement, Rainier III confie à Albert, prince héréditaire, une partie des responsabilités et des activités de la principauté. Ainsi le Prince est président de la délégation monégasque à l'Assemblée générale des Nations unies, depuis le . Le , c'est encore lui qui conduit la délégation de Monaco à Strasbourg pour la cérémonie officielle d'adhésion de la principauté au Conseil de l'Europe, comme 46e État membre de cette organisation.

Régence[modifier | modifier le code]

Le , à la suite de l'aggravation de l'état de santé de son père, placé en réanimation au centre cardio-thoracique de Monaco, il devient « régent de Monaco »[6]. Il assure la régence jusqu'au décès de Rainier III, survenu le .

Prince souverain[modifier | modifier le code]

Accession au trône[modifier | modifier le code]

Albert devient le quatorzième prince souverain le . Depuis son accession au trône, Albert II s'est consacré à son rôle de chef d'État. Il continue à vouloir imposer un rayonnement de Monaco au-delà des frontières de ce pays (souverain depuis 1297) notamment dans le domaine du développement durable qui lui tient à cœur. Dès sa première année de règne, il a effectué des visites de courtoisie en France, en Italie, au Vatican et il est intervenu devant l'Assemblée générale des Nations unies. La première nomination au sein de son cabinet est Georges Lisimachio[7].

Années 2010[modifier | modifier le code]

En 2008, il a apporté son soutien au projet de Nicolas Sarkozy d'Union pour la Méditerranée. Il a continué à accomplir de nombreux voyages à travers le monde sur les cinq continents où il est reçu par les principaux chefs d'État et responsables économiques de ces pays.

Homme politique, diplomate, Albert II veut développer l'État de Monaco, son tourisme, son industrie et son secteur immobilier florissant. Il entend surtout rompre avec l'image de paradis fiscal qui colle au Rocher.[réf. nécessaire]

Albert II au Forum économique mondial en 2013.

Soucieux du développement de la principauté, le prince Albert a annoncé, en , un grand projet d'extension vers la mer à l'est de Monaco. Ce projet, baptisé projet du Portier, d'une superficie de 5 à 6 hectares devrait engendrer une nouvelle dynamique et visibilité tout en générant de nouveaux revenus pour Monaco. Le prince Albert, également préoccupé par l'écologie et le développement durable, a souhaité que les nouvelles constructions soient à taille humaine, laissent place à de nombreux espaces verts et ne perturbent que très peu les fonds marins[8].

Années 2020[modifier | modifier le code]

Le prince Albert II fête son 62e anniversaire le , et ses 15 ans de règne le . En 2018, sur le plateau de Public Sénat, il évoquait une possible abdication d'ici « quelques années » s'il ne se sentait « plus capable d'assumer physiquement ses fonctions ».

En 2022, Georges Lisimachio, son chef de cabinet prend sa retraite après 17 ans au Palais[9].

Défenseur de l'environnement[modifier | modifier le code]

Le prince Albert II à la cinquième conférence des océans, UNESCO, Paris, 2010.

En , Albert II dirige une expédition en traîneau au pôle Nord afin d'alerter l'opinion publique sur le réchauffement climatique. Le prince devient alors le premier chef d'État en exercice à atteindre ce pôle. Un siècle auparavant, son trisaïeul Albert Ier avait, sans succès, fait la même tentative. En , il décide de créer sa propre fondation, la Fondation Prince-Albert-II-de-Monaco, vouée à la protection de l'environnement et au développement durable. Les changements climatiques, la biodiversité et l'eau sont les trois axes d'action principaux de cette fondation. Le , Albert II s'est rendu au pôle Sud en compagnie de l'aventurier-explorateur sud-africain Mike Horn. Il devient ainsi le premier monarque à s'être rendu aux deux pôles[réf. nécessaire].

Il est membre du comité de soutien de l'Organisation mondiale de protection de la nature (WWF-France), président du comité d'organisation du Festival international de télévision de Monte-Carlo et président d'honneur de l'Association Monaco Aide et Présence, de la Jeune Chambre économique de Monaco, de l'Association des Amis de l'opéra de Monte-Carlo et du Comité national monégasque de l'Association internationale des arts plastiques de l'Unesco, membre des plus prestigieux réseaux sociaux Amis de l'Europe, Policy Network, Yoctocosmos (il en est l'un des propriétaires)[réf. nécessaire] et du World Economic Forum.

Sports[modifier | modifier le code]

Albert II au stade Cap-d'Ail.

Sportif à titre individuel, Albert II pratique l'athlétisme, le football, le tennis, le judo, l'aviron, la voile, le ski, le squash, la natation, le bobsleigh, et le pentathlon moderne.[réf. nécessaire] Il participe en tant qu'athlète monégasque aux Jeux olympiques d'hiver de 1988, de 1992, de 1994, de 1998 et de 2002 en bobsleigh, ainsi qu'au rallye Paris-Dakar en 1985 et 1986. Il a créé la Fédération monégasque de bobsleigh, luge et skeleton dont il est le président.

Albert II est membre du Comité international olympique (CIO) depuis 1985 et président de la Fédération monégasque de natation depuis 1983, du Yacht Club de Monaco depuis 1984, de la Fédération monégasque d'athlétisme depuis 1984, du Comité olympique monégasque depuis 1994 et de la Fédération monégasque de pentathlon moderne depuis 1999. Il est de surcroît membre de l'Honorary Board du Comité international paralympique[10].

Il dirige également Peace and Sport, une organisation pour la paix et le sport basée en principauté de Monaco qui utilise le sport comme instrument de paix et de stabilité sociale en intervenant dans les zones post-conflictuelles, d'extrême pauvreté ou en rupture de cohésion sociale.

Le , il vend 38 voitures anciennes aux enchères (dont plusieurs provenaient du musée monégasque consacré aux automobiles) qui trouvent toutes preneur pour un montant total de 1,18 million d'euros[11],[12].

À l'occasion de la cérémonie d'inauguration du 75e congrès de l'Association internationale de la presse sportive (AIPS), qui s'est déroulée à Innsbruck en marge des premiers Jeux olympiques d'hiver de la jeunesse, le prince Albert II a reçu en un Power of Sport Award. La distinction marque son « engagement exceptionnel à mettre le sport au service de la Paix dans le monde ».

Il est supporter de l'AS Monaco[13] et de la Roca team[14].

Activités dans le domaine des sciences et techniques[modifier | modifier le code]

Albert II est un soutien de l'Institut de paléontologie humaine (IPH), fondation de recherche consacrée à l'étude de la préhistoire et de la paléontologie humaine, créée en 1910 par son trisaïeul Albert Ier. Il apporte ainsi son concours[15] et son intérêt aux diverses recherches effectuées et s'est rendu à plusieurs reprises sur les terrains de fouille[16] (Chine, Corée, Géorgie, Éthiopie, Cantabrie) accompagné du professeur Henry de Lumley, directeur de l'IPH.

Le prince, radioamateur, a eu à titre honorifique en tant que président d'honneur de l'Association des radioamateurs de Monaco l'indicatif d'appel 3A0AG, qu'il n'a toutefois jamais utilisé ni autorisé un autre radioamateur licencié à utiliser. Cet indicatif ne figure d'ailleurs pas dans la liste officielle des radioamateurs de Monaco[17] bien que figurant sur divers sites[18].

En , lors d'une cérémonie à Monte-Carlo en présence d'Albert II, le navire d'exploration polaire et de croisière Silver Explorer a été rebaptisé Prince Albert II. Il a conservé ce nom jusqu'en 2011.

Depuis 2014, il est président d'honneur de l'Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer qui gère une banque de données des cancers en Europe.

Arts et culture[modifier | modifier le code]

Le prince Albert est passionné de peinture, sculpture et photographie. Il possède une collection prestigieuse, héritée ou constituée au fil des ans, dont il prête régulièrement les plus belles pièces pour des expositions. Ses thèmes de prédilection sont : Monaco et la Côte d'Azur, la peinture flamande des XVIIe et XVIIIe siècles, la période 1860-1930, « l'école de Nice ». Il pratique un mécénat actif, soutenant les ateliers d'artistes (espaces mis à disposition d'artistes à Monaco) et a été déterminant dans le développement du Nouveau musée national de Monaco.[réf. nécessaire] Il est également intéressé par la philatélie et très attentif au développement de sa collection numismatique[19].

Controverses[modifier | modifier le code]

Robert Erlinger[modifier | modifier le code]

En 2023, Heidi.news indique que l'agence suisse Alp Services a contribué pour le compte du prince Albert II de Monaco à « salir Robert Eringer, l’ancien chef des services de sécurité de la principauté qui, licencié brutalement, menace de révéler des secrets compromettants sur son altesse »[20]. Cette opération « Kazou » invente une experte en psychologie pour détruire la réputation de Robert Eringer, elle aura été facturée 1,5 million de francs par l'entreprise Alp Services[20].

Dossiers du Rocher[modifier | modifier le code]

Des perquisitions sont effectuées à la mi-juillet 2023 chez quatre personnalités réputées proches du prince et de son père, dans une affaire de possible scandale immobilier. Des « archives sensibles » pouvant éclabousser la famille princière sont saisies[21].

À la suite de ces événements, Albert II a procédé à de nombreux limogeages express dans son entourage après avoir renouvelé sa confiance à ces personnes dans un premier temps. Cette volte-face autoritaire inquiète l'avocat et ancien bâtonnier de Paris Pierre-Olivier Sur quant à l'État de droit dans la Principauté[22] et suscite des interrogations quant à une mise sous influence[23]. Dans l'entourage immédiat du souverain, son ami d'enfance et avocat Thierry Lacoste, se déclare "effaré par ce naufrage"[24].

Début 2024, Le Monde publie une longue enquête sur les coulisses financières de la Principauté, révélant une gestion opaque du budget de la famille princière[25], un usage de fonds secrets à des fins d'espionnage[26] et une corruption rampante notamment sur le marché de l'immobilier[27].

Dynastie et succession[modifier | modifier le code]

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Depuis toujours, la vie privée des têtes couronnées, et particulièrement celle de Monaco, est scrutée par la presse mondaine et internationale. Longtemps, le prince Albert a réussi à être discret et à ne pas faire l'objet de la curiosité des médias en refusant tous les entretiens. Mais, dès le milieu des années 1990, il devient, à son tour, une personnalité surexposée et les journaux traquent ses nombreuses conquêtes féminines. Ainsi selon cette presse, il aurait noué des relations intimes avec Brooke Shields, Claudia Schiffer, Naomi Campbell ou encore Victoria Silvstedt[28].

Le prince Albert a eu deux enfants nés hors mariage et non légitimés judiciairement, donc non dynastes : Jazmin Grace Grimaldi, née en 1992 à Palm Springs (Californie) aux États-Unis, d'une relation pendant l' avec Tamara Rotolo, jeune femme américaine en vacances sur la Côte d'Azur, et Alexandre Grimaldi né le à Paris d'une relation avec Nicole Coste, hôtesse de l'air d'origine togolaise, et reconnu par ses parents auprès de la justice française.

En 2007, pour la première fois, le prince aborde sa vie privée dans un documentaire, Albert II, le prince méconnu. Dans ce film de 52 minutes, il aborde un grand nombre de sujets : les rumeurs sur son homosexualité supposée à l'époque, les accusations de blanchiment d'argent à Monaco, le mauvais caractère de son père, le souvenir de sa mère Grace Kelly, etc.[29].

Le , par un communiqué officiel, Albert II annonce ses fiançailles avec Charlene Wittstock, une nageuse sud-africaine avec qui il entretient une relation depuis 2006. Le mariage civil a lieu le , le mariage religieux le lendemain.

Le , le palais annonce officiellement la grossesse de la princesse Charlène[30] et en octobre, il est précisé la naissance de jumeaux pour la fin de l'année. Le naissent une fille et un garçon[31], portant le prédicat d'altesse sérénissime :

Entourage familial[modifier | modifier le code]

Querelle dynastique[modifier | modifier le code]

Louis II, arrière-grand-père d'Albert II, n'ayant pas de descendant légitime, le problème de sa succession au trône de Monaco fut posé.

Son successeur légitime était Guillaume de Wurtemberg-Urach (également connu sous le nom de règne éphémère de Mindaugas II de Lituanie), fils de Frédéric de Wurtemberg-Urach, 1er duc d'Urach (1810-1869) et de Florestine de Monaco (1833-1897).

Comprenant que la France n'acceptera jamais qu'un Allemand monte sur le trône de Monaco, Guillaume de Wurtemberg renonce à ses droits de succession à ce trône le . Toutefois, le prince Albert Ier, sur le conseil du Parlement monégasque et avec l'accord des autorités françaises (dans le cadre du protectorat), était libre de modifier officiellement, et valablement, les règles de succession au trône monégasque (y inscrivant le droit de succession par adoption), comme son arrière-petit-fils Rainier III le fera par la suite lui aussi, et de ce fait, entraînant toute revendication, même officielle, d'un membre éloigné de la famille Grimaldi, comme irrecevable.

Une réconciliation informelle a eu lieu en entre Albert II et son lointain cousin Xavier de Caumont La Force (dont le grand-père Aynard Guigues de Moreton de Chabrillan fut longtemps prétendant au trône de Monaco). À cette occasion, le prince Albert a séjourné au château de Xavier de Caumont La Force, à Fontaine-Française (Côte-d'Or), en Bourgogne[35].

Ascendance détaillée[modifier | modifier le code]

Rainier III.
Grace Kelly.

Albert II descend de la branche Polignac de la maison Grimaldi.

Ordre de succession au trône[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Fuselé d'argent et de gueules.

Titulature[modifier | modifier le code]

Étendard personnel d'Albert II.
Étendard personnel d'Albert II.

Titulature officielle[modifier | modifier le code]

Le prince Albert II, prince souverain de Monaco, a été désigné comme suit :

  •  : Son Altesse Sérénissime le prince héréditaire de Monaco (naissance) ;
  •  : Son Altesse Sérénissime le prince héréditaire de Monaco, marquis des Baux[36] ;
  •  : Son Altesse Sérénissime le prince régent de Monaco[37] ;
  • depuis le  : Son Altesse Sérénissime le prince souverain de Monaco.

Autres titres officiels[modifier | modifier le code]

Distinctions et décorations[modifier | modifier le code]

Diplômes et prix[modifier | modifier le code]

Décorations monégasques[modifier | modifier le code]

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

  • Grand officier du Mérite international du sang ()
  • Sòci dou Felibrige (membre associé du Félibrige) (1977)
  • Lauréat du prix Claude-Foussier de l'Académie des sports (1986), pour ses actions dans le sport, la protection de la nature et la qualité de vie
  • Grand prix humanitaire de France ()
  • Membre du Club des Cent ([Quand ?])
  • Médaille Teddy Roosevelt de l'International Conservation Caucus Foundation, ()
  • Lauréat du prix Roger-Revelle de l'université de Californie (San Diego) ()
  • Pièces commémoratives de 2 euros consacrées au 10e anniversaire du mariage entre le prince Albert II et la princesse Charlène, en 2011. 15000 exemplaires sont disponibles[59].

La fortune de la famille Grimaldi[modifier | modifier le code]

Sa fortune est estimée, en 2013, à 1 milliard d'euros[60], ce qui en fait l'un des plus riches souverains d'Europe.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Delorme, Albert II de Monaco, les surprises du prince, éd. Michel Lafon, 2006 (ISBN 978-2-7499-0501-3).
  • Didier Laurens, Monaco : un pays ensoleillé dirigé par un prince magnifique, collection Les Docs, Hachette littératures, 2007.
  • Jean-Fred Tourtchine, Le Royaume de Bavière volume IIILa Principauté de Monaco, coll. Les Manuscrits du Cèdre. Dictionnaire historique et généalogique, CEDRE (Cercle d'études des dynasties royales européennes), 289 pages, (ISSN 0993-3964).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bases de données et dictionnaires[modifier | modifier le code]

Autres liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Quand les têtes couronnées remportent des médailles aux JO », Madame Figaro.
  2. Véronique André, Palais de Monaco : À la table des princes, Hachette Pratique, , 224 p. (ISBN 978-2-0123-1776-5, lire en ligne), p. 160.
  3. « École navale / Espace tradition / Officiers célèbres », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le ).
  4. [1].
  5. 24h en immersion pour le Prince Albert II de Monaco
  6. « La régence de la principauté confiée au prince Albert », sur Le Monde.fr (consulté le )
  7. « Ordonnance Souveraine n° 324 du 28 novembre 2005 portant nomination d'un Conseiller, Secrétaire Général du Cabinet de S.A.S. le Prince Souverain / Newspaper 7732 / Year 2005 / Journaux / Home - Journal de Monaco », sur journaldemonaco.gouv.mc (consulté le )
  8. « Monaco veut marcher sur les eaux », sur ConsoGlobe, (consulté le )
  9. La rédaction, « Quels changements à venir au sommet de l'Etat monégasque ? », sur Monaco-Matin, (consulté le )
  10. Site officiel.
  11. « Monaco : les voitures d'Albert II vendues », Le Figaro, .
  12. « Succès pour les voitures du prince Albert », Le Figaro, .
  13. « Rencontre avec S.A.S le Prince Albert II de Monaco - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
  14. « La Roca Team félicitée par le Prince », sur asmonaco.basketball (consulté le )
  15. Voir sur le site de l'IPH.
  16. Voir sur le site de l'IPH.
  17. « Callbook 3A », sur arm.asso.mc via Wikiwix (consulté le ).
  18. HamCall Query Results: 3A0AG.
  19. The National Gallery.
  20. a et b Antoine Harari et Clément Fayol, « A Genève, les méthodes du «roi des détectives» mises à nu [Exclusif] - Heidi.news », sur www.heidi.news (consulté le ).
  21. « Une offensive judiciaire dans l’entourage d’Albert II secoue Monaco », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. « Monaco est-il vraiment un Etat de droit ? », Les Echos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Monaco : ces secrets financiers qui dérangent, Entreprendre, 24 janvier 2024
  24. La riposte médiatique du prince Albert II de Monaco face à son ex-comptable, Monaco Matin, 12 avril 2024
  25. Gérard Davet (envoyé spécial à Monaco) et Fabrice Lhomme (envoyé spécial à Monaco), « Monaco : plongée dans les secrets financiers de la famille princière : Monaco, les cahiers secrets 1/4 », Le Monde,‎ , p. 18-20 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  26. Gérard Davet (envoyé spécial à Monaco) et Fabrice Lhomme (envoyé spécial à Monaco), « À Monaco, fonds spéciaux et missions discrètes dans l’ombre du souverain : Monaco, les cahiers secrets 2/4 », Le Monde,‎ , p. 20-21 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  27. Gérard Davet (envoyé spécial à Monaco) et Fabrice Lhomme (envoyé spécial à Monaco), « À Monaco, la chute de l’homme qui en savait trop : Monaco, les cahiers secrets 3/4 », Le Monde,‎ , p. 20-21 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  28. « Charlene Wittstock : sait-elle vraiment qui elle a épousé ? », sur public.fr, (consulté le )
  29. Albert II, le Prince méconnu.
  30. « Albert II de Monaco et son épouse attendent un enfant », France TV Info, 30/05/2014.
  31. Annonce des naissances princières, site officiel de la Principauté.
  32. a et b « Caroline de Monaco, grand-mère pour la première fois ! » sur le site La Parisienne, .
  33. a et b « Le fils d'Andrea Casiraghi se prénomme Sacha » sur le site de Closer, ..
  34. a et b « Charlotte Casiraghi : La fille de Caroline de Monaco s'affiche avec l'humoriste et comédien », sur Gala, 24/03/2013..
  35. « Encadré / Des Grimaldi à Fontaine-Française », sur bienpublic.com, Le Bien Public, (consulté le ).
  36. Principauté de Monaco, « Sommaire du Journal no 5242 du  », sur journaldemonaco.gouv.mc (consulté le ).
  37. Principauté de Monaco, « Sommaire du Journal no 7698 du  », sur journaldemonaco.gouv.mc (consulté le ).
  38. « Buis-les-Baronnies », sur sitesgrimaldimonaco.fr (consulté le ).
  39. « Albert II docteur Honoris Causa de l'université d'Aix-Marseille », sur lepoint.fr,
  40. « Albert de Monaco, membre du Corps de la noblesse de la principauté des Asturies », (consulté le )
  41. http://wordpress.philau.edu/today/2018/05/09/jeffersons-class-of-2018-celebrated-at-commencement/
  42. (en) « Parthenope - Portale Didattica », sur uniparthenope.it (consulté le ).
  43. (fi) « Lapin yliopisto tekee Monacon ruhtinaasta Albert II : sta kunniatohtorin », sur Yle Uutiset (consulté le ).
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  45. a b c et d Site officiel, Biographie.
  46. « Première visite officielle de S.A.S. le Prince Souverain en France. », sur journaldemonaco.gouv.mc (consulté le )
  47. Régine, « Albert de Monaco commandeur du mérite maritime – Noblesse & Royautés », (consulté le )
  48. Théo Briand, « Le Prince Albert II récompensé de la Médaille d'Honneur des marins », sur Monaco Tribune, (consulté le )
  49. Italian Presidency website, decorations - S.A.S. il Principe Alberto II Sovrano del Principato di Monaco Decorato di Gran Cordone.
  50. Vidéo de la visite d'État de Monaco en Lituanie, .
  51. Le page du mariage du Prince cite 3.3) Grand-croix de l'Ordre pro merito Melitensi (Malte) et le site de l'ordre souverain de Malte cite, à la page « LE GRAND MAÎTRE REÇOIT LE PRINCE ALBERT DE MONACO » : « Le Grand Maître a remis au prince le collier du Mérite de l'ordre souverain de Malte ».
  52. Website officiel, Visite officielle du grand maître de l'ordre souverain de Malte, Son Altesse éminentissime Fra' Matthew Festing.
  53. « Le couple princier est arrivé en Pologne », Nice Matin, .
  54. (pt) « Presidente da República recebeu Príncipe Alberto II do Mónaco », sur www.presidencia.pt (consulté le )
  55. Table des récipiendaires.
  56. Site officiel, Biographie en anglais.
  57. Site officiel, Visite du prince Albert II à Saint-Marin.
  58. Voyage officiel en .
  59. La rédaction, « 15.000 pièces de 2 euros à l'effigie du prince Albert II et de la princesse Charlène ont été mises en vente en ligne », sur Monaco-Matin, (consulté le )
  60. Laurent Verdier, « Voici les rois les plus riches du monde » Accès limité, sur Challenges, (consulté le ).
  61. tvfrance-intl.com.