Alicante — Wikipédia

Alicante
Alacant (ca) / Alicante (es)
Blason de Alicante
Héraldique
Drapeau de Alicante
Drapeau
Alicante
Vue depuis le château de Santa Barbara.
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de la Communauté valencienne Communauté valencienne
Province Blason de la province d'Alicante Province d'Alicante
Comarque Alacantí
District judic. Alicante
Budget 246 084 902 euros (2016)
Maire
Mandat
Luis Barcala (es) (PP)
2023-2027
Code postal 03001 à 03559
Démographie
Gentilé Alicantino/a (es)
Alacantí/ina (ca)
Alicantin/e (fr) [1]
Population 349 282 hab. ()
Densité 1 735 hab./km2
Géographie
Coordonnées 38° 20′ 43″ nord, 0° 28′ 59″ ouest
Altitude m
Superficie 20 127 ha = 201,27 km2
Distance de Madrid 421 km
Bordée par Méditerranée
Divers
Saint patron Saint Nicolas et Notre-Dame de Recouvrance
Localisation
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Alicante
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Alicante
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Alicante
Liens
Site web Site officiel

Alicante (en catalan : Alacant ; en espagnol : Alicante (dénomination officielle bilingue depuis le [2],[3]) est la capitale de la province du même nom, et la seconde ville la plus importante de la Communauté valencienne dans le sud-est de l'Espagne, au bord de la mer Méditerranée. Elle est le chef-lieu de la comarque de l'Alacantí et est située dans la zone à prédominance linguistique valencienne[4]. Alicante est un port important et sa population est de 328 648 habitants en 2015. La conurbation compte 452 462 habitants avec les localités voisines de Sant Vicent del Raspeig, Sant Joan d'Alacant, el Campello, et Mutxamel. Le triangle métropolitain d'Alacant-Elx-Santa Pola atteint quant à lui 757 443 habitants. C'est une ville essentiellement de services et de tourisme et un haut lieu de la guerre d'Espagne, de l'épisode héroïque du navire Stanbrook en 1939 au souvenir du camp de concentration de Los Almendros, aujourd'hui mémorial situé dans la ville.

Histoire[modifier | modifier le code]

En -201, elle fut prise par les Romains qui changèrent son nom pour Lucentum.

On n'a aucune certitude sur les constructions avant qu'Hamilcar Barca installe sur le site un édifice militaire peu de temps avant la deuxième guerre punique. Hannibal y aurait débarqué ses célèbres éléphants de guerre. Le véritable emplacement de Lucentum a été discuté mais l'origine de la ville actuelle ne provient pas de cette dernière, l'ancienne Lucentum ayant été soit abandonnée par la population ou absorbée par la nouvelle medina leqant, fondée par les arabes à l'endroit aujourd'hui connu comme La Vilavella (vieille ville).

Entre 718 et le , la ville appartint aux musulmans, qui la nommaient en arabe Al-Laqant ou Medina Laqant (faire le lien avec le toponyme valencien Alacant). Durant cette période, la ville suivit la destinée d'Al-Andalus et après la chute du Califat de Cordoue elle passa sous la domination de Denia et Murcie.

En vertu du traité de Cazola (signé à Soria en 1179) entre Alphonse VII de Castille et Alphonse II d’Aragon, la frontière au sud d'Aragon fut fixée sur une ligne reliant Biar, Castalla, Jijona (Xixona) et Calpe (Calp). Cela signifiait qu'Alicante demeurait dans la zone d’expansion castillane. En 1243, le roi musulman de Murcie Muhammad ben Hud (de qui dépendait théoriquement la région) signa le Pacte d’Alcaraz avec l’infant Alphonse - qui deviendra Alphonse X de Castille - et mit le royaume hudite de Murcie sous le protectorat castillan. Le gouverneur musulman d’Alicante n’accepta pourtant pas ce pacte et refusa de se soumettre à la souveraineté castillane ; la ville fut finalement prise militairement par les chrétiens en 1248. Bien que, depuis le début, on commençât à repeupler la ville avec des chrétiens (principalement castillans, catalans et aragonais), le manque de chrétiens pour l’habiter et des raisons économiques favorisèrent la permanence de la population musulmane.

En 1304, après une guerre, Alicante est incorporée dans la Couronne Catalano-Aragonaise.

La ville fut assiégée par les Britanniques en 1707 puis par les Français en 1709 durant la Guerre de Succession d'Espagne et en 1812 durant la guerre d'Espagne. Enfin, elle fut assiégée par les fédéralistes de Carthagène en 1873.

Guerre d'Espagne[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre d'Espagne, la ville reste du côté républicain. Elle est bombardée par les aviations italienne et allemande. L'attaque la plus importante fut le bombardement du Marché Central, le , qui causa la mort de plus de 300 personnes[5].

En mars 1939, à la fin de la guerre, a lieu un épisode tragique dans le port d'Alicante. Un très grand nombre de républicains rejoignent Alicante dans l'espoir de s'exiler par la mer. Or, le blocus maritime, l'aviation nazie et le renfort des militaires italiens de la division Littorio interdisent à tout bateau humanitaire d'accoster : la ville devient un piège pour des milliers de républicains. Ils sont arrêtés sur les quais et conduits par les soldats italiens au camp de concentration de Los Almendros, puis à celui d'Albatera, où ils sont internés. Certaines familles seront sauvées par l'acte héroïque d'Archibald Dickson, capitaine du Stanbrook[6], navire de commerce britannique qui évacue les rescapés sous les bombes jusqu'à la ville d'Oran[7].

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

À l'issue de la guerre d'Algérie, la ville reçut un nombre considérable de Pieds-Noirs, la plupart descendants d'anciens habitants de la province qui avaient émigré en Algérie au début du XIXe siècle. Depuis les années 1960 la ville s'est profondément transformée et sa population a beaucoup augmenté.

Transition démocratique[modifier | modifier le code]

Avec le retour de la démocratie, lors de la transition démocratique issue de la mort du dictateur Franco, Alicante a eu un maire socialiste, José Luís Lassaleta, du PSOE, de 1979 à 1991, et Angel Luna, de 1991 à 1995. En 1982 et 1997, de fortes inondations ont beaucoup affecté la ville. Au cours des années 1990-2000 la ville a vu accroître sa population qui dépasse désormais les 300 000 habitants, et connu la création d'un train métropolitain et l'extension de son aéroport.

En 1995 les élections sont gagnées par la droite et la ville est gouvernée jusqu'en 2008 par Luis Díaz Alperi, du PP, puis par Sonia Castedo. Pendant cette période, la ville a connu d'importants cas de corruption politique et immobilière qui ont particulièrement touché des personnalités politiques locales du PP, telles que l'ancienne maire Sonia Castedo ainsi que certains acteurs économiques comme le promoteur immobilier Enrique Ortiz [8],[9].

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue depuis le Château de Santa Barbara (Alicante). Juillet 2014.

La ville se trouve au bord de la mer Méditerranée, dans une plaine délimitée par une série de collines et de hauteurs. Le mont Benacantil, avec 169 mètres d'altitude, coiffé par le château de Santa-Bárbara, domine la ville et constitue l'image la plus caractéristique d'Alicante. Celle-ci comprend aussi le Tossal sur lequel se trouve le San Fernando, la Serra Grossa, les coteaux de Garbinet et le Tossal de Manises. Entre ces reliefs, se trouvent des ravins et talwegs, quelques-uns complètement occultés par l'urbanisation comme les ravins de Canicia, Bon Hivern, ou Sant Blai-Benalua.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat à Alicante.

Alicante est une ville sujette au climat semi-aride avec une température soutenue toute l'année et un ensoleillement exceptionnel. Cependant, le levante ou llevant tend à relativiser le climat très doux.

La moyenne des températures est de 11 °C en hiver et de 26 °C en été.

Les précipitations sont regroupées sur de courtes périodes, surtout au mois de septembre et octobre et occasionnent des inondations notamment dues au phénomène connu dans le Levante sous le doux nom de gota fria, la « goutte froide ». Il s'agit, à la base, de la jonction à 5 000 mètres d'altitude entre un air exagérément chaud, de type méditerranéen, et une poche d'air polaire, de −25 °C à −65 °C degrés. C'est dans des circonstances similaires que se produisent les typhons. En arrivant sur les côtes, car elle se forme habituellement au-dessus de la mer, le changement orographique provoque la rupture du front orageux. La bourrasque finit par « percer » l'atmosphère pour produire de grosses précipitations, parfois catastrophiques à cause de la concentration des pluies. Le cumul annuel de précipitation ne dépasse pas les 400 mm.

Observatoire de Ciudad Jardín
1971-2012 janv. fév. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. Total
Temp. maxi. (°C) 17,0 17,6 19,6 21,3 24,1 27,8 30,3 30,8 28,5 24,9 20,5 17,7 23,3
Temp. mini. (°C) 6,3 7,1 8,9 10,9 14,1 18,1 20,7 21,2 18,5 14,5 10,3 7,4 13,2
Précip. (mm) 22,8 22,1 23,0 28,7 27,8 11,9 3,8 6,8 55,5 47,4 35,9 25,4 311,1

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population d'Alicante (1900-2006).

La population de la ville d'Alicante est de 330 525 selon l'INE en 2016. La population de la ville a fortement augmenté ces dernières années, notamment du fait d'un apport migratoire important venu d'Argentine, d’Équateur, du Royaume-Uni et de Colombie qui sont arrivés dans les 20 années précédentes. Il y a aussi d'autres fortes communautés venues d'Allemagne, de Roumanie, d'Algérie, d'Ukraine, de Russie, du Maroc et d'Italie.

année population
1250 2 500
1350 3 250
1418 1 539
1609 5 040
1646 6 174
1717 11 019
1735 12 604
1754 14 394
1768 17 213
1786 17 345
année population
1797 19 313
1803 21 447
1857 27 550
1860 31 162
1877 34 926
1887 40 115
1897 49 463
1900 50 495
1910 55 116
1920 63 382
année population
1930 71 271
1940 89 198
1950 101 791
1960 121 832
1970 181 550
1981 245 963
1991 265 473
2001 288 481
2006 322 431
2016 330 525
2023 349 282


Économie[modifier | modifier le code]

Administration[modifier | modifier le code]

Maires[modifier | modifier le code]

Mandat Maire Parti Majorité
1979-1983 José Luis Lassaletta PSOE
13  /  27
1983-1987 José Luis Lassaletta PSOE
19  /  27
1987-1991 José Luis Lassaletta PSOE
12  /  27
1991-1995 Ángel Luna PSOE
12  /  27
1995-1999 Luis Díaz Alperi PP
14  /  27
1999-2003 Luis Díaz Alperi PP
15  /  27
2003-2007 Luis Díaz Alperi PP
14  /  27
2007-2011 Luis Díaz Alperi
Sonia Castedo (2008)
PP
15  /  29
2011-2015 Sonia Castedo
Miguel Valor (01/2015)
PP
18  /  29
2015-2019 Gabriel Echávarri PSOE
6  /  29
Luis Barcala PP
8  /  29
2019-2023 Luis Barcala PP
9  /  29
2023-2027 Luis Barcala PP
14  /  29

La ville[modifier | modifier le code]

Les quartiers de la ville.
Esplanade d'Espagne.

C'est l'une des villes d'Espagne qui ont connu la croissance la plus rapide. Son économie est fondée sur le secteur des services (rôle important du tourisme et des activités administratives et commerciales). Elle exporte du vin, de l'huile d'olive et des fruits et possède des industries légères incluant l'agro-alimentaire, le cuir, les textiles et la poterie. La ville dispose d'un port de commerce et de plaisance, et d'un aéroport international.

Parmi ses monuments remarquables, on a déjà cité le château fort de Santa Bàrbara, perché sur un rocher nommé la « Tête du Maure », de par sa silhouette vue du côté mer. Ce rocher-là constitue le sommet du Benacantil, qui domine la ville. Les bâtiments religieux importants sont la cocathédrale de Saint-Nicolas, l'église de Sainte-Marie, et l'église du monastère de la Sainte-Face. Les édifices civils notables sont l'Hôtel-de-Ville, le Théâtre Principal, le Marché Central, le Palais de la Députation, la Maison Carbonell et la Maison des Sorcières.

Les spécialités culinaires sont la paella aux fruits de mer et ses différentes variantes, ainsi que le touron (torró en catalan) : touron d'Alicante (it).

Les Fogueres de Sant Joan, les feux de la Saint-Jean, est l'événement culturel et populaire le plus important d'Alicante. Les festivités commencent chaque année le et se terminent le , avec la crémation des statues-personnages confectionnées pour l'occasion. La fête est représentée par une reine qui est appelée la « Bellea del Foc », c'est-à-dire la Beauté du Feu[11].

La ville est le siège de l'Office de l'Union européenne de la propriété intellectuelle (EUIPO), agence de l'Union européenne chargée de gérer les systèmes d’enregistrement des marques et des dessins ou modèles valables dans les États membres.


Il existe plusieurs plages à Alicante dont :

  • Playa de San Juan, l'une des plages les plus populaires d'Alicante, avec du sable fin, des bars confortables et des restaurants traditionnels.
  • Playa de San Gabriel.
  • La Calita Playa.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Mémoire[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Au cœur de la vieille ville, à côté de l'église de Santa Maria, le musée d'art contemporain MACA est situé dans la Casa La Asegrada, le plus ancien bâtiment d'Alicante, construit en 1685 et contenant des bâtiments plus récents. C'est l'héritage du musée La Aseglada, ouvert en 2011. Il possède trois collections d'art contemporain et des expositions spéciales[réf. souhaitée].

Parcs et promenades[modifier | modifier le code]

  • Esplanade d'Espagne : connue populairement comme « l'Esplanada », il s'agit sans doute d'une des plus belles promenades de la ville, jalonnée de palmiers et bordée par le bassin du port. C'est le lieu favori des habitants de la ville et des touristes : bars, restaurants, glaceries, et un auditorium en plein air. Le sol de cette esplanade est recouvert de très belles mosaïques dessinant des ondulations (plus de 6 000 000 de pièces en 3 couleurs : rouge, noir et blanc) ;
  • Parc de l'Ereta : situé sur le versant de la colline Benacantil, le parc est divisé en différents espaces et offre la possibilité de faire une petite promenade à pied au château de Santa Bàrbara ;
  • Parc de Canaletes : situé dans le prolongement de l'Esplanade d'Espagne. Il se distingue par de magnifiques ficus centenaires d'une hauteur de 20 mètres environ. Sa proximité de la mer en fait un lieu idéal pour la lecture et le repos ;
  • Parc del Palmeral à l'entrée sud de la ville. Il compte des centaines de palmiers, une abondante végétation locale, un lac et des cascades qui peuvent être visitées en petites barques.

Sport[modifier | modifier le code]

Football[modifier | modifier le code]

Basket-ball[modifier | modifier le code]

Handball[modifier | modifier le code]

Alicante a été désignée « Capitale Européenne du Sport » pour l'année 2004[12].

Personnalités[modifier | modifier le code]

L'écrivain Miguel Hernández, soldat de la guerre d'Espagne, inhumé dans le cimetière d'Alicante, avec son épouse, l'écrivaine Josefina Manresa.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Transports/Accès[modifier | modifier le code]

L'aéroport[modifier | modifier le code]

L'aéroport Alicante-Elche, populairement connu comme l'Altet (code IATA : ALC) est situé à 12 km au sud d'Alicante, dans la commune d'Elx, et est desservi par des compagnies aériennes à bas prix pour les vols intérieurs, internationaux et transcontinentaux (EasyJet, Ryanair, Vueling, Transavia...). En pleine croissance avec l'inauguration du nouveau Terminal en 2011, il est accessible par l'autoroute A-7 par transports en commun en bus (Alicante-Centre -Vectalia C6- et Benidorm et Murcie -ALSA-) ou locations de véhicules[13].

La situation de l'aéroport sur la côte en faisait une étape importante au début de l'aviation, lors de l'épopée de l'Aéropostale, au début du XXe siècle.

Les transports en commun[modifier | modifier le code]

Depuis le centre-ville, 4 lignes de tram permettent de rejoindre l'université d'Alicante, Sant Vicent del Raspeig et la ville touristique de Benidorm en passant par les nombreuses plages de el Campello, Sant Joan et la Vila Joiosa. Il est possible de prendre des billets directement dans le tram.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/no_106_janv-mars_2009_cle446315.pdf
  2. (ca) Empar Minguet i Tomàs, Els processos de normalització lingüística en l'àmbit municipal valencià, Valence, Universitat de València, , 1199 p. (ISBN 84-370-6368-X), p. 386
  3. (es) « Varaciones de los municipios de España desde 1842 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ministerio de administraciones públicas,
  4. (ca) « Loi 4/1983 du 23 novembre 1983 relative à l'utilisation et l'enseignement du valencien ».
  5. « Bombardement d'Alicante », L'Humanité, no 14.402,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  6. « EXPO - L’exil oublié des républicains espagnols en Afrique du Nord », sur lepetitjournal.com (consulté le )
  7. « La Dépêche algérienne : journal politique quotidien », sur Gallica,
  8. (es) EFE, « Anticorrupción recurre el auto que exculpa a Sonia Castedo y Enrique Ortiz en el caso Rabassa », sur eldiario.es (consulté le )
  9. (es) « Sonia Castedo, acorralada entre la corrupción de 'Brugal' y 'Rabasa' », sur ELMUNDO, (consulté le ).
  10. « Catalogne : la banque Sabadell déménage à Alicante », sur La Tribune, 2017-10-05cest18:20:00+0200
  11. (es) « Inicio », sur Les Fogueres de Sant Joan (consulté le ).
  12. (en) « European Capitals of Sport List », sur European Capitals of Sport Association (consulté le )
  13. l'Aéroport Alicante (Code IATA: ALC)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]