Allan Wilson — Wikipédia

Allan Charles Wilson, né le en Nouvelle-Zélande et mort le à Seattle, est un biochimiste néo-zélandais qui a accompli sa carrière aux États-Unis. Il a été professeur de biochimie à l'université de Californie à Berkeley. Il fut l'un des pionniers dans l'utilisation des approches moléculaires pour reconstruire les phylogénies, notamment dans le domaine de l'histoire évolutive de la lignée humaine. Le travail de Wilson a suscité beaucoup d'intérêt dans les années 1970 et 1980, tant auprès du monde académique que du grand public. Il est le seul Néo-Zélandais à avoir remporté la bourse MacArthur[1].

Formation[modifier | modifier le code]

Allan Wilson a obtenu son doctorat (PhD) en 1961 de l'université de Californie à Berkeley, avec une thèse sur la régulation de la biosynthèse des flavines chez les bactéries[2],[3].

Travaux[modifier | modifier le code]

Allan Wilson est notamment connu pour la démonstration expérimentale du concept de l'horloge moléculaire (avec son doctorant Vincent Sarich (en)), postulé auparavant par Linus Pauling et Émile Zuckerkandl. Il a révolutionné l'approche phylogénétique des hominidés actuels par ses recherches en biologie moléculaire.

Allan Wilson a publié en 1987 avec ses doctorants Rebecca L. Cann (en) et Mark Stoneking (en) un article célèbre d'anthropologie moléculaire présentant la théorie de l'Ève mitochondriale, laquelle a représenté la première validation génétique de la théorie de l'Origine africaine de l'Homme moderne[4],[5].

Son idée de l'« impulsion culturelle » a été reprise par Kevin Laland, professeur de biologie évolutive et du comportement à l'université de St Andrews, en Écosse[6].

Activité éditoriale[modifier | modifier le code]

  • Éditeur associé du Journal of Molecular Evolution

Organismes et associations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) R. L. Cann, « Allan Charles Wilson. 18 October 1934 – 21 July 1991 », Biographical Memoirs of Fellows of the Royal Society, vol. 60,‎ , p. 455–473 (DOI 10.1098/rsbm.2013.0006)
  2. (en) Ames BN, Jukes TH, Sarich VM, Wake DB, « Allan Charles Wilson, Biochemistry; Molecular Biology: Berkeley », Calisphere (University of California), The Regents of The University of California,
  3. (en) King MC, « Allan C. Wilson (1934-1991): In Memoriam », American Journal of Human Genetics, vol. 50, no 1,‎ , p. 234–235 (PMCID 1682534, lire en ligne)
  4. (en) Matisoo-Smith E, Matisoo-Smith L, Horsburgh KA, DNA for Archaeologists, Californie, US, Left Coast Press, Inc., , 14–16 p. (ISBN 978-1-59874-681-5, lire en ligne)
  5. (en) Cann RL, « Obituary: Allan C. Wilson, 1935-1991 », Human Biology, vol. 65, no 3,‎ , p. 343–358 (PMID 8319940)
  6. Kévin Laland, La symphonie inachevée de Darwin. Comment la culture a façonné l'esprit humain, Paris, La Découverte, , 462 p. (ISBN 978-2-348-07300-7), pages 145-146

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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