Alphonse Rebière — Wikipédia

Alphonse Rebière
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Alphonse Rebière, né le à Tulle et mort le à Paris, est un professeur de mathématiques et un écrivain scientifique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études à l'École normale supérieure de 1862 à 1865, il enseigne tour à tour dans les lycées de Cahors et de Dijon avant de revenir à Paris (en 1877 au lycée Charlemagne puis à partir de 1881 au lycée Saint-Louis)[1] et publie à cette période plusieurs ouvrages à visée pédagogique.

Devenu examinateur pour l'admission à l'École militaire de Saint-Cyr et professeur à l'École normale supérieure de Saint-Cloud en 1890[2], il consacre une partie de son travail à des ouvrages sur histoire de corréziens célèbres[note 1] (l'économiste Jean-François Melon, les généraux Martial Vachot et François Vachot, le général Jean-Baptiste Joseph de Sahuguet d'Amarzit d'Espagnac...), sur différents mathématiciens, et plus notablement sur la place des femmes dans la science.

À la suite d'une conférence le 24 février 1894 au Cercle Saint-Simon, Alphonse Rebière publie un fascicule de 87 pages intitulé « Les femmes dans la science » qui reprend les biographies des mathématiciennes Hypatie, Émilie du Châtelet, Maria Gaetana Agnesi, Sophie Germain, Mary Somerville et Sofia Kovalevskaïa. En 1897, il reprend cette publication pour une seconde édition beaucoup plus étoffée mentionnant plusieurs centaines de femmes scientifiques.

Au regard de ce travail, Rebière est parfois ainsi présenté comme avocat de la cause féminine[note 2].

Il est le beau-père du mathématicien Édouard Goursat.

Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur (1892)[4]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il est membre fondateur de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze en 1878[3],
  2. L'adresse du livre à sa petite-fille « Tu n'as pas encore quatre ans, mon enfant, et tu commences à peine à lire. Je désire que tu ne saches jamais autant de mathématiques que ton papa Édouard » est une boutade évidente.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nécrologie par Émile Fage et Félix Vintéjoux, Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, avril-mars 1900, p116-122 « page Gallica de l'article ».
  2. Nécrologie dans le Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, 1900, p158-159 « page Gallica de l'article ».
  3. « Fiche de REBIERE Alphonse Michel par le Comité des travaux historiques et scientifiques (École Nationale des Chartes) ».
  4. « Fiche dans la base Léonore »
  5. Londa Schiebinger, Has feminism changed science?, Cambridge, Harvard University Press, , p. 23

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