Amalia Freud — Wikipédia

Amalia Freud
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Ancien cimetière juif de Vienne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Famille
Conjoint
Jacob Freud (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sigmund Freud
Anna Freud Bernays (d)
Regina Debora Freud (d)
Maria Freud (d)
Esther Adolfine Freud (d)
Pauline Regine Freud (d)
Alexander Freud (d)
Julian Freud (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Amalia Freud, de son nom complet Amalia Malka Nathansohn Freud, née le 18 août 1835 à Brody, en Galicie ukrainienne (à l'époque dans l'empire d'Autriche) et morte le 12 septembre 1930 à Vienne, est la mère de Sigmund Freud. Elle parle essentiellement le yiddish.

Biographie[modifier | modifier le code]

Amalia Freud-Nathanson, troisième femme de Jacob Freud (1815–1896), est née « à une date, que la tradition situe au 18 août 1835, à Brody » [1], dans une « famille juive de la Galicie orientale, province polonaise rattachée à l'Autriche »[2]. Elle est la fille de Jakob et Sara Natanson, une famille ayant émigré de Brody, puis d’Odessa avant de s’établir à Vienne[3]. Le calendrier juif rend incertaine la date de naissance de la mère de Sigmund Freud, fille de Jacob Nathanson et de Sara, née Wilenz, même si la tradition familiale la fixe « le même jour que la date de naissance de l'empereur d'Autriche »[1]. Amalia Nathanson passe une partie de son enfance à Odessa, et ses parents s'installent à Vienne alors qu'elle est encore très jeune[2]. Elle a trois frères aînés, le cadet Julius meurt de tuberculose à Vienne en 1858 : Alain de Mijolla souligne qu'il meurt « la même année que le frère cadet de Sigmund Freud, également prénommé Julius »[1].

En 1855, elle épouse Jakob Freud (même prénom que son père) qui est son aîné de vingt ans : le mariage est célébré « par le rabbin Isaac Noah Mannheimer selon le rite réformé »[2],[1]. C'est à Freiberg en Moravie où elle est venue vivre avec son mari qu'elle donne naissance un an plus tard à Sigmund Freud le 6 mai 1856 qui est le premier de ses huit enfants et auquel sera attribué le prénom de son grand-père paternel, Schlomo, prénom que Sigmund Freud « ne portera jamais »[2],[1].

Elle meurt le 12 septembre 1930 à Vienne, neuf ans avant son fils. De nationalité autrichienne, ayant parlé majoritairement le yiddish[4], elle repose dans l'ancien cimetière juif de Vienne[5]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Alain de Mijolla, « Freud-Nathanson, Amalia Malka », dans Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse, Paris, Hachette Littératures, (ISBN 9782012791459), p. 698-699.
  2. a b c et d Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, « Freud Amalia, née Malka Nathanson (1835-1930), mère de Sigmund Freud », dans Élisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « Le livre de poche », (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 498-501.
  3. Alain de Mijolla,, « Sur la naissance et l'enfance de Freud », Le Carnet Psy, no 95,‎ , p. 40-46 (DOI 10.3917/lcp.095.0040, lire en ligne)
  4. Joel Whitebook, « Les deux mères de Freud – Première partie », sur K la revue, (consulté le )
  5. « Amalia Malka Nathansohn Freud » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]