Ana María Arévalo Gosen — Wikipédia

Ana María Arévalo Gosen
Ana María Arévalo Gosen en 2021.
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
Site web
Distinctions

Ana María Arévalo Gosen est une photojournaliste et artiste visuelle vénézuélienne, née le à Caracas.

Elle a été récompensée en 2020 par le prix Lucas Dolega et en 2021 par le prix Camille Lepage et le Leica Oskar Barnack Award.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ana María Arévalo Gosen naît le à Caracas au Venezuela[1].

En 2009, à cause de la crise au Vénézuela, Ana María Arévalo Gosen s’installe pendant cinq ans à Toulouse, en France, où elle étudie les sciences politiques à l'Institut d'études politiques de Toulouse[2]. Elle se passionne pour la photographie et suit un cursus à l’ETPA[3]. Elle est stagiaire à l’Agence France-Presse à Paris où elle acquiert ses connaissances en photographie de presse[2].

En 2014, elle déménage à Hambourg, en Allemagne, et commence à travailler comme artiste visuelle[4].

Entre 2016 et 2017, elle développe son projet « Le sens de la vie », histoire intime du combat de son mari, Philipp Quante, contre le cancer des testicules[1]. Ce projet sert aujourd’hui à sensibiliser à cette maladie. Chaque année, l'exposition de la série de photographies permet de récolter des fonds pour la recherche sur le cancer chez l’homme.

En 2018 et 2019, avec son mari, elle organise une exposition à Madrid et à Bilbao simultanément pour la Fondation Movember. En 2020, avec le couturier Ralph Lauren[5], ils participent à une campagne Pink Pony pour la sensibilisation au cancer et collectent des fonds pour soutenir l'Asociación Española Contra El Cáncer[6].

Féministe engagée pour le droit des femmes, elle retourne au Venezuela en 2017 où elle développe la série « Días eternos », un travail au long cours sur la condition des femmes en détention provisoire dans les prisons du pays[7]. Ce travail est récompensé par de nombreux prix dont le prix Lucas Dolega en 2020[2] et les prix Camille Lepage et Leica Oskar Barnack Award en 2021[8],[9].

Récompensé par de nombreux prix et bourses son travail est publié par la presse internationale comme National Geographic[10], The New York Times, Der Speigel[11], 6 Mois Magazine, El País, The Washington Post.

Ana María Arévalo Gosen vit à Bilbao et travaille pendant de longues périodes en Amérique du Sud où elle poursuit sa série sur la condition des femmes en détention[2].

Expositions[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

  • 2018 : « Le sens de la vie », Fondation Movember, Madrid
  • 2019 : « Le sens de la vie », Fondation Movember, Bilbao
  • 2019 : « Días eternos », Manifesto Festival in Toulouse[3]
  • 2020 : « Días eternos », The Helsinki Photo Festival
  • 2020 : « Días eternos », Photoville à New-York
  • 2022 : « Días eternos », Visa pour l’image, Perpignan[12]
  • 2022 : « La Tendresse Subversive », exposition collective, Orléans et Vierzon, 17 septembre au 31 décembre[13]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2018 : Women Photograph Grant Nikon pour « Días eternos »[1]
  • 2018 : Pulitzer Center on Crisis Reporting Travel Grant pour « Días eternos »[14]
  • 2019 : Joop Swart Masterclass[9]
  • 2019 : POY Latam Award for South American Documentary Photography[9]
  • 2020 : Lumix Photo Award[15]
  • 2020 : Prix Lucas Dolega pour « Días eternos »[2]
  • 2021 : Prix Camille Lepage au festival Visa pour l’Image, pour lui permettre de poursuivre son reportage sur les conditions de détention des femmes en Amérique latine[8].
  • 2021 : Leica Oskar Barnack Award pour sa série « Días eternos »[9]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Ana Maria Arevalo Gosen photographe », sur Polka Magazine (consulté le )
  2. a b c d et e « Ana Maria Arevalo Gosen, Lauréate 2020 « Association Lucas Dolega » (consulté le )
  3. a et b « ManifestO - l'évènement photographique de la rentrée », sur www.etpa.com (consulté le )
  4. (de) « Hamburg ruft - kwerfeldein – Magazin für Fotografie », sur kwerfeldein, (consulté le )
  5. (en-US) « The Conduit Episode 2: Ana Maria Arévalo Gosen and Philipp Quante », sur JioSaavn (consulté le )
  6. (es) Sandra Muñoz, « 'The meaning of life', el relato con el que la fotógrafa Ana María Arévalo cuenta la lucha contra el cáncer de su pareja », sur Harper's Bazaar, (consulté le )
  7. Lou Tsatsas, « Ana María Arevalo Gosen, lauréate féministe du Prix Lucas Dolega », sur Fisheye Magazine, (consulté le )
  8. a et b « Prix Camille Lepage », sur Visa pour l’image (consulté le )
  9. a b c et d (en) « Winner 2021: Ana María Arévalo Gosen - LOBA », sur Winner 2021: Ana María Arévalo Gosen - LOBA (consulté le )
  10. (es) « La generación naturaleza, un retrato de los jóvenes del mundo que alzan su voz por la emergencia climática », sur National Geographic, (consulté le )
  11. (de) Tim van Olphen, « Venezuelas überfüllte Gefängnisse: Wie Frauen hier überleben », sur www.spiegel.de, (consulté le )
  12. Maureen Auriol, « Les femmes détenues à l'honneur au festival de photojournalisme "Visa pour l'image" », sur www.marianne.net, (consulté le )
  13. « Culture - La Biennale du Frac, qui a lieu à Vierzon, se prolonge avec une exposition à Orléans », sur www.leberry.fr, (consulté le )
  14. (en) « Ana Maria Arevalo », sur Pulitzer Center (consulté le )
  15. (de) Jana Voigt et Fara Phoebe Zetzsche, « Lumix Fotofestival 2020: Die Krise in Venezuela – und eine transsexuelle, sexradikale Aktivistin », FAZ.NET,‎ (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]