André Frossard — Wikipédia

André Frossard
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Fauteuil 2 de l'Académie française
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VersaillesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Caluire-et-Cuire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Rayon CVoir et modifier les données sur Wikidata
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Famille chrétienne (à partir de )
Le Figaro (à partir de )
RTL (à partir de )
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Le Nouveau Candide (-)
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L'Aurore (-)
Temps présent (-)
L'Intransigeant (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Conflit
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Dieu existe, je l'ai rencontré (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'André Frossard
Signature d'André Frossard

André Frossard, né le à Colombier-Châtelot (Doubs) et mort le à Versailles, est un journaliste, essayiste et académicien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

André Frossard est né le dans le Doubs. Il est le fils de Ludovic-Oscar Frossard, l'un des fondateurs historiques du Parti communiste , qui est à 31 ans le premier secrétaire général du PC-SFIC, puis ministre dans les gouvernements du Front populaire.

André Frossard fréquente l'École des arts décoratifs. Il fera alors carrière dans le journalisme en tant que dessinateur et chroniqueur.

Sa grand-mère paternelle, Stéphanie Schwob (1861-1924) est juive et son village de l'est, Foussemagne (Territoire de Belfort), est « le seul village de France où il y avait une synagogue et pas d'église. » Sa grand-mère du côté maternel, Fanny Pardonnet (1869-1936) est protestante.

Élevé dans un athéisme parfait, « celui où la question de l'existence de Dieu ne se pose même plus »[1], il adopte à l'âge de 20 ans la religion catholique le dans la chapelle des religieuses de l’Adoration Réparatrice rue d'Ulm, déménagée au 39 rue Gay-Lussac, à Paris (5e) dans laquelle il était entré, insouciant, à la recherche d'un ami André Willemin. Il raconte cette conversion soudaine dans son livre à succès : Dieu existe, je L'ai rencontré.

Il est incorporé dans la marine en et entre dans la Résistance dès sa démobilisation (réseau de camouflage du matériel de guerre repris à l'occupant allemand).

Arrêté par la Gestapo de Lyon le , il est interné dans la « Baraque aux juifs » de la prison Montluc, où se trouve également Marcel Bloch. Il est l'un des sept rescapés de la Baraque, soixante-douze détenus sur soixante-dix-neuf ayant été massacrés à Bron le .

Il est décoré de la Légion d'honneur à titre militaire, et promu officier par le général de Gaulle.

Après la guerre, il collabore à L'Aurore, est engagé au Matin avant d'entrer au Figaro, puis il est rédacteur en chef de l'hebdomadaire Temps présent. En 1990 il avait écrit environ 15 000 articles journalistiques.

Il donne chaque année de nombreuses conférences en France ou à l'étranger, principalement en Italie, où la ville de Ravenne l'élit citoyen d'honneur en 1986.

Ses livres sont pour la plupart d'inspiration religieuse. En 1990, le pape Jean-Paul II le fait grand-croix de l'Ordre équestre de Pie IX.

André Frossard est élu membre de l'Académie française le au fauteuil de René de Castries (2e fauteuil), le même jour que Georges Duby, et reçu sous la coupole le par le père Ambroise-Marie Carré. Il assure jusqu'à son décès la chronique « Cavalier Seul » dans Le Figaro.

Il fut à sa demande affublé du titre de « vice-consul de Patagonie » à Ravenne par Jean Raspail, aux côtés de nombreux autres « consuls » nommés par l'auto-proclamé « consul général de Patagonie »[2],[3].

Il meurt à Versailles le . Il est inhumé au cimetière de Caluire-et-Cuire. Son épouse, Simone Reynaud, née en 1920, est décédée en 2003.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • La Maison des otages, Fayard,
  • Le Sel de la terre, les grands ordres religieux, Librairie Arthème Fayard,
  • Histoire paradoxale de la IVe République, Grasset,
  • Voyage au pays de Jésus, Fayard,
  • Les Greniers du Vatican, Fayard,
  • Votre humble serviteur, Vincent de Paul, Seuil,
  • Dieu existe, je L’ai rencontré, Fayard,
  • La France en général, Plon,
  • Il y a un autre monde, Fayard,
  • Les trente-six preuves de l’existence du diable, éditions Albin Michel,
  • L’art de croire, Grasset,
  • N’ayez pas peur : dialogue avec Jean-Paul II, éditions Robert Laffont,
  • La Baleine et le Ricin, Fayard,
  • L’Évangile selon Ravenne,
  • Le Chemin de croix, au Colisée avec Jean-Paul II,
  • N’oubliez pas l’amour : la Passion de Maximilien Kolbe,
  • Le Crime contre l’humanité,
  • Portrait de Jean-Paul II,
  • Le Cavalier du Quai Conti,
  • Dieu en questions,
  • Le Monde de Jean-Paul II, Fayard,
  • Les grands bergers,
  • Excusez-moi d’être français, Fayard,
  • Le parti de Dieu, Fayard,
  • Défense du Pape, Fayard,
  • L’homme en questions, Stock,
  • Les Évangiles, Desclée de Brouwer / J.-C. Lattès,
    traduction avec la collaboration de Noël Bompois
  • Les Psaumes, Desclée de Brouwer / J.-C. Lattès,
    traduction avec la collaboration de Noël Bompois
  • Écoute, Israël, Fayard,
  • L’Évangile inachevé,

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Frossard 1969, p. 34
  2. Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 383.
  3. Jean Raspail, Adios, Tierra del fuego, Éditions Albin Michel, (lire en ligne)
  4. http://www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-82-1990-ocr.pdf
  5. « EN BREF », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Fondation Jacob Buchman », sur fondationjudaisme.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Frossard, Dieu existe : Je L'ai rencontré, Fayard, , p. 175

Liens externes[modifier | modifier le code]