André Jarrot — Wikipédia

André Jarrot
Fonctions
Sénateur français

(8 ans, 11 mois et 29 jours)
Circonscription Saône-et-Loire
Ministre de la Qualité de la vie

(1 an, 7 mois et 15 jours)
Gouvernement Chirac I
Député français

(5 mois et 28 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Saône-et-Loire
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Successeur Roger Couturier

(3 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 19 mars 1978
Circonscription 4e de Saône-et-Loire
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Jean Braillon
Successeur André Lotte

(15 ans, 6 mois et 19 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
11 mars 1973
Circonscription 4e de Saône-et-Loire
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique UNR (1958-1962)
UNR-UDT (1962-1967)
UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1974)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean Braillon
Conseiller général de Saône-et-Loire

(12 ans)
Circonscription Canton de Chalon-sur-Saône-Sud
Prédécesseur Alfred Jarreau
Successeur Roger Leborne
Maire de Montceau-les-Mines

(21 ans)
Prédécesseur Pierre Mazuez
Successeur Michel Thomas
Maire de Lux

(12 ans)
Biographie
Nom de naissance André Jean Marie Jarrot
Date de naissance
Lieu de naissance Lux (France)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décès Chalon-sur-Saône
Nationalité Française
Parti politique RPR

André Jarrot est un homme politique français, après avoir été pilote de moto, né le à Lux (Saône-et-Loire) et décédé le à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Il est Compagnon de la Libération par décret du 16 juin 1944.

Le mécanicien et pilote motocycliste[modifier | modifier le code]

Passionné de mécanique, inventif et sportif[1], André Jarrot participe à de nombreuses compétitions motocyclistes : courses de vitesse, d'endurance et tentatives de records. En 1937, il est champion de France de vitesse en catégorie 500 cm3. L'année suivante, en association avec son ami Georges Monneret, le célèbre « Jojo la Moto », il bat un record du monde sur 24 heures (1938). André Jarrot garde toute sa vie cette passion pour la mécanique et le sport. Motard et mécanicien « collectionneur », il est également un des précurseurs de la motorisation électrique.

Palmarès :

  • Champion de France 500 de vitesse en 1937
  • Recordman du monde des 24 heures en 1938, associé à son ami Georges Monneret.

De la Résistance à la vie politique[modifier | modifier le code]

Fait prisonnier en juin 1940 dans la ville auvergnate de Pont-du-Château, il s'évade, rejoint la Saône-et-Loire et entre aussitôt en résistance. Au sein du réseau Ali-France, il organise des passages en zone libre. Évadé par l'Espagne fin 1942, il s'engage au sein des Forces françaises libres et est affecté au BCRA. Parachuté dans le Puy-de-Dôme en , il effectue différentes opérations avant de rentrer en Grande-Bretagne. Parachuté en Saône-et-Loire en , il effectue de nombreuses missions de sabotage et rentre en Angleterre via l'Espagne. Parachuté pour la troisième fois en France début , André Jarrot est nommé Délégué militaire de Saône-et-Loire et prend en charge l'organisation des maquis avec lesquels il assure la libération de la région.

Il entame ensuite une carrière politique: responsable du RPF en 1947, membre fondateur de l'UNR en 1958, puis finalement Ministre de la Qualité de la vie sous le gouvernement Jacques Chirac (1) (1974-1976). Parallèlement, il exerce plusieurs mandats d'élu au niveau parlementaire comme local.

En Saône-et-Loire, il est par ailleurs maire de Montceau-les-Mines durant plus de 20 ans. En 2014, sa fille Marie-Claude Jarrot est élue au second tour face au maire socialiste sortant Didier Mathus, faisant basculer la ville à droite.

Ses deux frères sont déportés[2]. L'un revient en France très malade, l'autre meurt en 1945 en baie de Lübeck lors du naufrage du paquebot Cap Arcona.

Ses fonctions politiques[modifier | modifier le code]

Vie politique nationale[modifier | modifier le code]

Mandats parlementaires[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mémoire vive de la Résistance, notice « André Jarrot » par Olivier Mathey-Doret (consulté le 22 décembre 2023).
  2. France libre, notice « André Jarrot » ( consulté le 22 décembre 2023).
  3. Monument dont l'édification a été coordonnée par l'Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR), en lien avec différents partenaires, parmi lesquels : le Centre de documentation « Résistance et déportation » de Saône-et-Loire, le conseil départemental de Saône-et-Loire, les Archives départementales de Saône-et-Loire, les communes de naissance des Compagnons et les comités locaux de l'ANACR, ainsi que le ministère des Armées (direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives) et la société Rocamat dans le cadre d'un mécénat d'entreprise (coût : 16000 euros environ). Source : Michel Debost et Simone Mariotte, « Un mémorial à Buxy pour les compagnons de la Libération originaires de Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, no 211, , pages 2 à 4.
  4. « André JARROT », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Un ouvrage d'Eugène Condette, Les chemins d'une destinée, relate l'engagement dans la Résistance d'André Jarrot.

Liens externes[modifier | modifier le code]