Andrée Davanture — Wikipédia

Andrée Davanture
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Andrée VincensiniVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Dédé DavantureVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Atria (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Andrée Davanture dite Dédée, née Andrée Vincensini le à Poggio-di-Nazza et morte le à Paris[1],[2], est une monteuse qui a notamment œuvré à l'essor du cinéma africain[3],[4] francophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle commença classiquement dans le cinéma populaire en 1952 en travaillant comme assistante monteuse pour les réalisateurs français de renom de l’époque (Henri Verneuil, Robert Hossein…), devint cheffe monteuse à la télévision en 1965 où elle côtoiera les pionniers de l’ORTF, avant de se consacrer à partir de 1974 au films de recherche et essentiellement aux cinéastes africains francophones. Après avoir collaboré à la section technique du Ministère de la Coopération, Andrée Davanture décide de monter sa propre structure, Atria à l'annonce de la cessation des activités d'aide à la réalisation de films africains de cette institution en 1980[5],[6]. Au travers de cette structure collective atypique de soutien au montage et à la production cinématographiques, elle permettra la révélation de plusieurs dizaines de réalisateurs, les aidant individuellement dans le respect de leur imaginaire, et collectivement en visant la constitution d’un patrimoine du cinéma d'Afrique francophone du Sud du Sahara. Faute d'aides, Atria cessera ses activités fin 1999[7] mais Andrée Davanture continuera de monter des films jusqu’à sa disparition en 2014.

En 2005, le FESPACO lui attribuera un prix pour l'ensemble de son œuvre, cinq films montés par elle ayant été sélectionnés lors de cette édition[8].

Tout au long de sa carrière qui aura duré 62 ans, cette monteuse à la grande générosité aura contribué au montage d'une centaine de longs métrages et d'une soixantaine de courts métrages et documentaires[9].

Filmographie (comme cheffe monteuse de longs métrages)[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Michel Frodon, « Andrée Davanture est morte », Projection Publique (consulté le ))
  2. État civil trouvé dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 25 juillet 2020)
  3. « Africultures - Analyse - Andrée Davanture face à l'esprit colonial » (consulté le )
  4. « Atria : Davanture en aventure », La lettre de la SRF, no 67,‎
  5. Ange-Dominique Bouzet, « Atria, maillon menacé du cinéma africain. La structure parisienne pourrait fermer, faute de moyens. », Libération,‎
  6. « Africultures - Entretien - Le lâchage d'Atria » (consulté le )
  7. « Africultures - Entretien - Le lâchage d'Atria » (consulté le ).,Ange-Dominique Bouzet, « Atria, maillon menacé du cinéma africain. La structure parisienne pourrait fermer, faute de moyens », Libération, 25 février 1999
  8. Jean-Michel Frodon, « Andrée Davanture est morte », Projection Publique (consulté le )
  9. Claude Forest, Andrée Davanture, la passion du montage, Paris, L’Harmattan, , 452 p.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Forest, Andrée Davanture, la passion du montage, L'Harmattan, 2021 [1]

Liens externes[modifier | modifier le code]