Anne de Lusignan — Wikipédia

Anne de Lusignan
Illustration.
Titre
Duchesse de Savoie

(22 ans)
Prédécesseur Marie de Bourgogne
Successeur Yolande de France
Biographie
Dynastie Maison de Lusignan
Date de naissance
Lieu de naissance Nicosie
Date de décès (à 44 ans)
Lieu de décès Genève
Père Janus de Chypre
Mère Charlotte de Bourbon
Conjoint Louis Ier de Savoie
Enfants Amédée IX de Savoie
Marie de Savoie
Louis de Genève
Philippe II de Savoie
Jean de Savoie
Marguerite de Savoie
Pierre de Savoie
Janus de Savoie
Charlotte de Savoie
Aimone de Savoie
Jacques de Savoie
Agnès de Savoie
Jean-Louis de Savoie
Marie de Savoie
Bonne de Savoie
Jacques de Savoie
Anne de Savoie
François de Savoie
Jeanne de Savoie

Anne de Lusignan
Armoiries d'Anne de Lusignan

Anne de Lusignan dite aussi Anne de Chypre, née le à Nicosie et morte le à Genève est une femme d'État du XVe siècle, qui par son mariage avec Louis Ier de Savoie, devient duchesse de Savoie de 1433 jusqu'à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Anne de Lusignan est la fille de Janus de Lusignan, roi de Chypre, de Jérusalem et d'Arménie, et de Charlotte de Bourbon, fille de Jean Ier de Bourbon-La Marche .

Voyage de Nicosie à Chambéry[modifier | modifier le code]

Anne de Lusignan voyagea par mer et terre, au départ de Nicosie à bord d'une galée savoyarde construite sur les chantiers de Villefranche et commandée par Simonino dal Pozzo. Le navire passa au large des îles Gazopolis et Lesina, avant une halte au port de Parenzo en Istrie. Puis Venise pour un repos de quelques jours dont Anne profitera pour visiter les splendeurs de la ville. Naples avec une courte halte et Nice où elle sera accueillie par la dame Nicole de Chissé qui sera chargée d'organiser son voyage terrestre, et Guillemette de Chissé qui deviendra sa dame d'honneur. Ce voyage long et pénible aura duré trois mois[1]. Anne de Lusignan est accompagnée à bord de sa galée par des ambassadeurs et chanceliers venus pour la préparation de l’expédition :Humbert de Savoie, le maréchal Manfred de Saluces chef militaire et ambassadeur, fidèle ami du duc Amédée VIII de Savoie.

Mariage[modifier | modifier le code]

Jour des noces[modifier | modifier le code]

Tapisserie figurant deux personnages sous un dais, musée des arts décoratifs de Paris, vers 1460-1465.
Le couple passait pour représenter le duc Charles Ier d'Orléans et Marie de Clèves[2],[3]. Toutefois, une autre identification évoque le duc Louis Ier de Savoie et Anne de Lusignan[4].

Douze gentilshommes pareillement montés, portant les armes de tous les domaines de la couronne : duchés d'Aoste et de Chablais, contés de Genevois, Diois et Valentinois, baronnies de Vaud et de Faucigny et les fiefs récemment acquis de Nice et de Verceil. Plusieurs trompettes et ménestrels jouent devant la table d'honneur et le duc Amédée VIII de Savoie leur accorde un don de deux cents florins d'or.

Nuit de noce[modifier | modifier le code]

Le lit était béni pour écarter les maléfices qui pourraient compromettre la fécondité de l'union et les souillures de l'adultère.

Témoignage de son frère Jean II de Chypre[modifier | modifier le code]

Votre futur époux sera Louis le second fils de Savoie qui succède à son frère. Il n’est pas de doute qu’il est charmant. Certes il aime la musique, les arts, la peinture et le dessin, mais ne passe pas pour être aussi fin politique, puisqu’il n’était pas destiné à régner…[5]

Témoignage de son père Janus de Chypre[modifier | modifier le code]

Sais-tu… que les relations multiples ont tissé des liens fidèles entre notre maison et celle de Savoie. Le comte Amédée III de Savoie a combattu à Alexandrie (Égypte) sous les ordres de Pierre Ier de Lusignan roi de Chypre, lors de la croisade, il est mort à Nicosie en 1143 et enterré à Sainte Croix. Nous recevons régulièrement des missives de Savoie…[5]

Duchesse de Savoie[modifier | modifier le code]

Louis Ier de Savoie, plus intéressé par la poésie que par la préoccupation de ses partisans et de ses vassaux, mais très amoureux de sa femme, laisse petit à petit le pouvoir à celle-ci, qui, nostalgique de son pays, organise de nombreuses réceptions avec les plus puissants seigneurs chypriotes. Pour se concilier l'entourage, elle décore les châteaux, organise des fêtes et offre des présents aux invités. Ceux-ci, convoitant les richesses de la région, écument le trésor de l’État, ce qui provoque une protestation vigoureuse chez les paysans et les nobles du pays de Vaud.

La beauté d’Anne de Lusignan ne peut empêcher le pillage de certaines provinces mais dit-on, le pays de Vaud, sous la protection du duc, sera ménagé. Elle sera accusée d'avoir dilapidé les joyaux et l'argenterie de la maison de Savoie, et les avoir offert à ses amants ou favoris chypriotes. Sans doute fut-elle bel et bien « une femme incapable d'obéir mariée à un homme incapable de commander ».

Pour juguler une partie de ses dettes, Anne de Lusignan doit par nécessité organiser un beau mariage pour une de ses filles, et une union avantageuse pour la maison de Savoie. Sa fille Charlotte âgée seulement de dix ans, épouse le le dauphin de France, futur Louis XI, qui réclamera faute de la dot promise, de nouveaux fiefs et s'emparera de plusieurs châteaux de la Bresse et plusieurs chefs-lieux du Pays de Vaud. Le Pays de Vaud est délégué au commissaire Amédée Ravier en 1456 à Moudon. Sa fille Agnès est aussi mariée à un prince français, François d'Orléans-Longueville, fils de Jean de Dunois, compagnon de Jeanne d'Arc.

On la disait jolie et vive comme sa mère, elle eut plusieurs amants avec une certaine complaisance de son mari, le plus fidèle d'entre eux, fut Jean de Compey, favori de la duchesse et seigneur de Thorens. En 1447, la commune de Monnetier-Mornex a été le lieu d’une tentative d’assassinat à l'encontre de Jean de Compey, qui faillit aboutir à une guerre entre la Savoie et le royaume de France.

Soutien à la religion[modifier | modifier le code]

Pieuse, elle fera ériger la chapelle Sainte-Marie-de-Bethléem du couvent de Rive à Genève, les travaux seront confiés à maître Jean de Blany.

Le , Anne de Lusignan achète le Suaire de Turin à Jeanne de Charny en échange du château de Varambon. Plus tard, vers 1502, le pape Paul II autorisera Yolande de France à déposer la relique du Saint Suaire dans la chapelle du château de Chambéry dont il fera élever une tour au-dessus de la sacristie, comme symbole religieux.

Sa piété se révèle par le fait qu'un de ses fils a été reconnu bienheureux par l'Église et que trois autres devinrent évêques.

Mort et sépulture[modifier | modifier le code]

Avant sa mort, elle règne encore sur la Savoie à la place de son époux Louis Ier de Savoie, ce dernier n'ayant pas les capacités suffisantes pour gouverner, en dépit de ses qualités religieuses. Toutefois, cela provoque un conflit dans le duché. En , leur fils Philippe de Bresse prend brutalement le pouvoir, redoutant que sa mère, également belle-mère de Louis XI, ne s'avise de rattacher la Savoie à la couronne de France. Elle meurt un mois plus tard à Genève[6], probablement de la tuberculose[réf. nécessaire].

Son corps est inhumé dans la chapelle de Sainte-Marie-de-Bethléem, dans l'ancienne église Saint-François de Genève[7]. Son mari meurt trois ans plus tard. Son corps est lui aussi déposé dans la chapelle[7].

Descendance[modifier | modifier le code]

Louis Ier et Anne de Lusignan se marient le . Ils ont 16 enfants, voire 17 selon l'historiographe Samuel Guichenon ou 14 selon le site sabaudia.org[8]), dont 4 meurent en bas âge :

  1. Amédée IX de Savoie, dit le Bienheureux (Thonon - Verceil ), il succède à son père aux titres de duc de Savoie, prince de Piémont, comte d'Aoste et de Maurienne. Il épouse Yolande de France, sœur de Louis XI de France ; d'où trois ducs de Savoie, et descendance chez les comtes de Laval et La Trémoille, les Bade-Hochberg-Neuchâtel puis les Orléans-Longueville-Neuchâtel[9] ;
  2. Marie (Morges - Thonon ), inhumée le à Hautecombe[10],[11] ;
  3. Louis de Genève (Genève - Ripaille ), comte de Genève et roi de Chypre ; épouse Annabelle d'Écosse puis Charlotte de Lusignan[12] ;
  4. Marguerite de Savoie (Pignerol - Bruges ) ; mariée en 1458 à Jean IV de Montferrat (1413-1464), marquis de Montferrat, puis en 1466 à Pierre II de Luxembourg (1435-1482), comte de Saint-Pol, fils du connétable Louis ci-dessous ; d'où la succession des Luxembourg-St-Pol, dont Marie ci-dessous, avec des alliances Bourbon-Vendôme (Henri IV en descend) et Orléans-Longueville[13] ;
  5. Janus (Genève - Annecy ), comte de Genève[14] ;
  6. Charlotte de Savoie (Chambéry - Amboise ) ; mariée en 1451 à Louis XI (1423-1483) ; mère de Charles VIII[15] ;
  7. Aymon ou Aimon (Genève - Genève )[16] ;
  8. Philippe II de Savoie dit sans Terre (Thonon 29 novembre 1443 - Lémenc ), fait comte de Baugé puis héritier du titre de duc de Savoie, prince de Piémont, comte d'Aoste et de Maurienne ; d'où la suite des ducs de Savoie, et Louise de Savoie mère de François Ier[17] ;
  9. Jacques (Genève - Genève ), inhumé en l'abbaye d'Hautecombe[11] (non indiqué par Guichenon) ;
  10. Agnès de Savoie (1445-1508) ; épouse François Ier d'Orléans-Longueville, fils de Jean de Dunois dit le bâtard d'Orléans ; d'où les ducs de Longueville[18] ;
  11. Pierre de Savoie (Genève vers - Turin ), abbé de Saint-André-de-Vercel, puis fait évêque de Genève, puis archevêque de Tarentaise[19] ;
  12. Jean-Louis de Savoie (Genève - Turin ), administrateur de l'évêché de Genève et administrateur de Tarentaise[20] ;
  13. Marie de Savoie (Pignerol - ) ; mariée en 1466 au connétable Louis de Luxembourg (1418-1475), comte de Saint-Pol et de Ligny[21] (non indiquée par Guichenon) ;
  14. Bonne (Avilliana - Fossano ) ; mariée en 1468 à Galéas Marie Sforza (1444-1476), duc de Milan[22] ; d'où la suite des ducs de Milan[23] ;
  15. Jacques (Genève - Ham ), comte de Romont, seigneur de Vaud. Il fut l'époux de Marie de Luxembourg-St-Pol sa nièce[24] ;
  16. Anne (Genève - Genève )[25] ;
  17. François de Savoie (Annecy - Turin ), archevêque d'Auch et administrateur de l'évêché de Genève[20] ;
  18. Jeanne de Savoie (née 1455, décédée sans alliance[26]) ;
  19. François (1456-1458) (non indiquée par Guichenon).

Anecdote[modifier | modifier le code]

  • En 1432 dans sa dot, Anne de Lusignan amène de Chypre un cépage, qui est un des plus prolifiques actuellement en Savoie. Sa réputation sur le royaume savoyard se précise dès le XVIe siècle, par la production de vins blancs de Savoie appelé Roussette. La production actuelle de la Roussette se développe surtout sur le département de l'Ain. On distingue plusieurs AOC avec quatre crus principaux : la Roussette de Savoie cru Frangy, cru Marestel, cru Monterminod et cru Monthoux.

Sceaux et armoiries[modifier | modifier le code]

Sceau du secret [1451][modifier | modifier le code]

Rond, 34 mm,[27].

Description : Sceau armorial à l'écu mi-parti  à la croix (Savoie) et parti d'un écartelé au 1 et 4 à la croix potencée et cantonnée de croisettes (Jérusalem) et au 2 et 3 burelé au lion (Lusignan-Chypre).

Légende : illisible

Sceau du secret [1451][modifier | modifier le code]

Rond[28],[29].

Description : Sceau armorial à l'écu mi-parti  à la croix (Savoie), au coupé à la croix potencée cantonnée de croisettes (Jérusalem) et au lion (Chypre).

Légende : disparue

Armoiries [1451][modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écu mi-parti de gueules à la croix d'argent et d'un écartelé au 1 et 4 d'argent à la croix potencée d'or et cantonnée de quatre croisettes de même et au 2 et 3 burelé d'argent et d'azur au lion de gueules, armé, lampassé, couronné d'or brochant
Commentaires : Blason d'Anne de Lusignan, d'après l'empreinte d'un sceau du secret de 1451.
Blason Blasonnement :
Écu mi-parti de gueules à la croix d'argent, au coupé d'argent à la croix potencée d'or et cantonnée de quatre croisettes de même et au lion de gueules, armé, lampassé, couronné d'or brochant
Commentaires : Blason d'Anne de Chypre, d'après l'empreinte d'un sceau du secret de 1451 dessinée au XIXe siècle.

Références[27],[28],[29]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Anne de Chypre, duchesse de Savoie, 1418-1462 par Michèle Brocard et Catherine Marçais : (ISBN 2-88295-118-3)
  2. Guide illustré du Musée des arts décoratifs, Paris, Palais du Louvre, 1923, p. 20, lire en ligne.
  3. Raimond Van Marle, Iconographie de l'art profane au Moyen Âge et à la Renaissance, et la décoration des demeures. La vie quotidienne, La Haye, M. Nijhoff, 1931-1932, p. 12, lire en ligne.
  4. (de) Anna Maria Cetto, « Der Berner Traian- und Herkinbald-Teppich », Jahrbuch des Bernischen Historischen Museums in Bern, 93-94 (1963-1964), 1966, p. 3-23. Article tiré à part : (de) Anna Maria Cetto, Der Berner Traian - und Herkinbald- Teppich, Berne, 1966, 230 p. (compte rendu dans Bulletin monumental, tome 128, no 2, 1970, p. 174, lire en ligne).
  5. a et b Anne de Chypre : de Michèle Brocard
  6. P.-E. Martin, « Genève et la maison de Savoie », Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Genève,‎ , p. 307 (lire en ligne)
  7. a et b Paolo Cozzo, « Stratégie dynastique chez les Savoie: une ambition royale, XVI-XVIIIe siècle », dans Juliusz A. Chrościcki, Mark Hengerer, Gérard Sabatier, Les funérailles princières en Europe, XVIe – XVIIIe siècle : Volume I : Le grand théâtre de la mort, Les Editions de la MSH, , 412 p. (ISBN 978-2-73511-686-7, lire en ligne), p. 228-229 (Carte).
  8. APG, p. Louis Ier.
  9. Samuel Guichenon 1660, p. 522 (lire en ligne), p. 547-558 (lire en ligne).
  10. Samuel Guichenon 1660, p. 533-534 (lire en ligne).
  11. a et b Bernard Andenmatten, Laurent Ripart, « Ultimes itinérances. Les sépultures des princes de la Maison de Savoie entre Moyen Âge et Renaissance », dans Agostino Paravicini Bagliani, Eva Pibiri et Denis Reynard (dir.), L’itinérance des seigneurs (XIVe – XVIe siècles). Actes du Colloque international de Lausanne et Romainmôtier, -, Lausanne, Université de Lausanne, (lire en ligne), p. 239.
  12. Samuel Guichenon 1660, p. 522 (lire en ligne), p. 536-546 (lire en ligne).
  13. Samuel Guichenon 1660, p. 529-531 (lire en ligne).
  14. Samuel Guichenon 1660, p. 522-526 (lire en ligne).
  15. Samuel Guichenon 1660, p. 531-532 (lire en ligne).
  16. Samuel Guichenon 1660, p. 528 (lire en ligne).
  17. Samuel Guichenon 1660, p. 528 (lire en ligne), p. 563-573 (lire en ligne).
  18. Samuel Guichenon 1660, p. 534-535 (lire en ligne).
  19. Samuel Guichenon 1660, p. 528-529 (lire en ligne).
  20. a et b Samuel Guichenon 1660, p. 529 (lire en ligne).
  21. Par contrat du (Bibliothèque nationale, Fr.4330, fo 19), d'après Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, t. II p. 228 note no 4, Librairie Renouard, Paris 1885.
  22. Par contrat du (Bibliothèque nationale, Fr.4330, fo 25), d'après Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, t. II p. 228 note no 4, Librairie Renouard, Paris 1885.
  23. Samuel Guichenon 1660, p. 532-533 (lire en ligne).
  24. Samuel Guichenon 1660, p. 526-528 (lire en ligne).
  25. Samuel Guichenon 1660, p. 531 (lire en ligne).
  26. Samuel Guichenon 1660, p. 535 (lire en ligne).
  27. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Anne de Lusignan - sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers
  28. a et b Sigilli de principi di Savoia (éd. Luigi Cibrario et Domenico Casimiro Promis), Turin, Stamperia Reale, (lire en ligne), no 110 : Anna di Cipro (1451), p. 187
  29. a et b Sigilli de principi di Savoia (éd. Luigi Cibrario et Domenico Casimiro Promis), Turin, Stamperia Reale, (lire en ligne), no 110, pl. XX

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Brocard, C. Marçais, Yolande de Savoie, duchesse de Savoie, Éditions Cabédita, 1994.
  • Michèle Brocard, Catherine Marçais, "Anne de Chypre, duchesse de Savoie 1418-1462", Éditions Cabédita, 1994, 191 pages.
  • Louis de Charrière, Les fiefs nobles de la baronnie de Cossonay, étude féodale, 1858
  • Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, justifiée par titres, fondations de monastères, manuscrits, anciens monuments, histoires et autres preuves authentiques. Livres 1-2 / ; enrichie de plusieurs portraits, sceaux, monnaies, sculptures et armoiries, Lyon, G. Barbier, , 1073 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Abraham Ruchat, Histoire de la réformation de la Suisse, 1835

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]