Anny Romand — Wikipédia

Anny Romand
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Anny Romand
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice, écrivaine

Anny Romand est une actrice et écrivaine française. Elle joue dans des films de Beineix, de Oliveira ou Godard. En 2015, elle publie son premier roman Ma grand’mère d’Arménie[1],[2].

Elle dirige, depuis 2006, Une Saison de Nobel[3] qui rend hommage aux auteurs lauréats du Prix Nobel de littérature en organisant des rencontres littéraires entre auteurs, œuvres et lecteurs.

Biographie[modifier | modifier le code]

Anny Romand est née à Paris, et a grandi à Marseille à partir de 3 ans. Elle est élevée par sa mère Rose, sa grand-mère Serpouhi Hovaghian et son oncle Jiraïr Kopenadjian. Lorsque Anny a 5 ans, sa mère épouse Jean-Claude Romand ; ils auront une fille, Françoise.

À 12 ans, Anny prend le nom de son beau-père Romand.

Elle commence des études de médecine puis s'oriente vers une formation universitaire de psychologie à la Faculté de Lettres et Sciences Humaines d’Aix-en-Provence, où elle obtiendra une Maîtrise de psychologie (Mémoire sur la "Création d'une activité théâtrale à l'hôpital psychiatrique").

Désireuse de jouer au théâtre, elle retourne à Paris et sera engagée comme figurante au Théâtre de la Ville, dans l'Île pourpre, une pièce de Mikhaïl Boulgakov, mise en scène de Jorge Lavelli.

En 1976, elle a une fille, Adriana avec l'acteur Pierre Santini, qu'elle épouse en 1979.

Carrière d'actrice[modifier | modifier le code]

En tant qu'actrice, Anny Romand a joué dans des films de Beineix (Diva en 1981), Godard, de Oliveira et Boisset. Elle a fait ses débuts en dans ce domaine en 1980 dans le téléfilm Le Mandarin.

En 2000, Anny Romand a par ailleurs fait ses débuts en tant que documentariste lors de la sortie du film Afrikaan Strip-Tease.

Elle commence sa carrière d’actrice en 1980 avec la série Le Mandarin avant de jouer entre autres dans Diva de Jean-Jacques Beineix (1981), Le Soulier de satin de Manoel de Oliveira en 1985 (une adaptation de la pièce de théâtre de Paul Claudel), Mon cher sujet d’Anne-Marie Miéville (1988), Hélas pour moi de Jean-Luc Godard avec Gérard Depardieu (1993) ou encore Le Redoutable de Michel Hazanavicius en 2017.

Au théâtre, elle joue des pièces de Molière, Gombrowicz, Joe Orton, etc. À l’opéra Anny Romand a incarné Perséphone.

Auteur[modifier | modifier le code]

Anny Romand a plus tard débuté en tant qu'auteure en 2015 avec le roman-documentaire Ma grand-mère d'Arménie[1]. Il est également publié en suédois, en arménien, tandis qu'une traduction en italien reste prévue. Le livre, écrit à partir des notes du journal de sa grand-mère datant des années 1915 à 1918, raconte une histoire de famille liée à l’expérience dramatique du génocide arménien. Après avoir survécu au génocide, la grand-mère d’Anny Romand a émigré à Marseille en France pour y commencer une nouvelle vie. Anny Romand a souvent entendu l'histoire de sa famille lors de sa jeunesse, mais ce n'est qu'en 2014 qu'elle a trouvé le journal, aujourd'hui édité par la Bibliothèque Nationale de France, en version française[4] et anglaise[5].

Au printemps 2018, Le silence avant l’effroi a été publié en suédois aux Éditions Elisabeth Grate avant de l’être en français sous le titre Abandonnée. Dans cette histoire, une enfant non désirée essaie de trouver un père qu'elle n'a jamais vu.

Anny Romand est également traductrice, entre autres, des pièces d'Alan Ball. Elle est organisatrice d’une saison de Nobel[3] depuis 2006, un événement littéraire récurrent à Paris visant à accroître l'intérêt du public pour les lauréats du prix Nobel de littérature.

En 2015, elle publie son premier roman aux éditions Michel de Maule Ma grand’mère d’Arménie. Deux ans plus tard, le roman est traduit en suédois aux éditions Elisabeth Grate. Le roman se base sur le journal que sa grand-mère arménienne a tenu entre 1915 et 1918 et relate son périple sur les routes d’Anatolie jusqu’à son arrivée à Marseille et le début d’une nouvelle vie, marquée par les souvenirs tragiques du génocide arménien.

Anny Romand a aussi traduit de l’américain au français en collaboration avec Adriana Santini des pièces de théâtre d’Allan Ball, Cinq filles couleur pêche, Tout ce que je serai (2013) ou Cinq pièces en un acte (2014) chez Actes Sud Papiers.

De l’italien, Dacia Maraini, de l’américain Stephen Dean). Elle a adapté Le Père Goriot, jeu dramatique avec Marcel Jullian avec la complicité de Jean Anouilh et La Donation de Florence Noiville (Éditions Stock)

Filmographie[modifier | modifier le code]

Actrice[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Scénariste[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédienne[modifier | modifier le code]

Traduction/Adaptation:

Mise en scène[modifier | modifier le code]

Opéra[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Ma Grand’mère d’Arménie - Une histoire », sur Éditions Belloni, (consulté le ).
  2. Julien Solonel, « Le journal intime d’une victime du génocide arménien exhumé par sa petite-fille un siècle plus tard », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  3. a et b « Une saison de Nobel », sur unesaisondenobel.com (consulté le ).
  4. Serpouhi Hovaghian, Seule la terre viendra à notre secours, BnF, , 144 p. (ISBN 978-2-7177-2870-5)
  5. (en) Serpouhi Hovaghian, The earth alone can help us, BnF, , 14 p. (ISBN 978-2-7177-2873-6)
  6. « Le Festival Croisements », sur La France en Chine (consulté le ).
  7. Anny Romand, Ma grand'mère d'Arménie, (ISBN 978-2-87623-636-3 et 2-87623-636-2, OCLC 922305842, lire en ligne)
  8. Anny Romand, Ma grand'mère d'Arménie : une histoire, (ISBN 978-2-492452-00-0 et 2-492452-00-X, OCLC 1242403046, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]