Antoine-Hubert Wandelaincourt — Wikipédia

Antoine-Hubert Wandelaincourt
Biographie
Naissance
Rupt-en-Woëvre
Décès (à 88 ans)
Belleville-sur-Meuse
Ordination épiscopale
Autres fonctions
Fonction religieuse
Évêque constitutionnel de la Haute-Marne (-)
Fonction laïque
Député à la Convention nationale (-)
Membre du Conseil des Cinq-Cents (-).

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Antoine-Hubert Wandelaincourt (né à Rupt-en-Woëvre, le - mort à Belleville-sur-Meuse le ) est un ecclésiastique français qui fut évêque constitutionnel du diocèse de la Haute-Marne de 1791 à 1801, membre de la Convention nationale (1792-1795) et du Conseil des Cinq-Cents (1795-1798).

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Rupt-en-Woëvre, près de Verdun, il est principal du collège de Verdun avant de devenir en 1780 le précepteur des enfants du duc de Clermont-Tonnerre, puis sous-directeur de l'École militaire de Paris jusqu'en 1784. Il est ensuite nommé curé de Planrupt dans le diocèse de Chalons. C'est là pendant la Révolution française qu'il prête le serment civique en 1791.

Les électeurs du département de la Haute-Marne élisent Jean-Baptiste Gobel comme évêque constitutionnel. Toutefois, ce dernier également élu à Paris, choisit de siéger dans la capitale et Antoine-Hubert Wandelaincourt est élu dans le diocèse de la Haute-Marne puis sacré à Paris le . En 1792, il est également élu à la Convention, en remplacement de Drevon, refusant sa nomination. Il siège avec les modérés et pendant la Terreur, il refuse d'apostasier et il est emprisonné. Après le 9 thermidor il revient siéger à la Convention et ce n'est qu'en 1796 qu'il se rapproche des « Réunis ». En il revient dans son diocèse qu'il trouve totalement désorganisé. Il siège alors au Conseil des Cinq-Cents (1795-1798) et, en 1798, il retourne de nouveau dans son diocèse. En 1800, il tient un synode préparatoire au Concordat après la signature duquel il donne sa démission d'évêque en octobre 1801. Henri Reymond, l'ancien évêque constitutionnel de l'Isère, devenu évêque concordataire de Dijon lui offre de devenir curé de Montbard. En1806, il décline la proposition d'être nommé chanoine de Saint-Denis et en 1812, il retourne dans son diocèse d'origine. En 1813, il se retire à Belleville-sur-Meuse près de Verdun où il meurt le [1].

Il a publié des ouvrages de politique, de controverse, de morale, d'éducation, parmi lesquels on remarque une Méthode raisonnée pour apprendre le latin (Verdun, 1777), un Manuel du jeune physicien (Verdun, 1778) et un Cours complet d'éducation (Rouen, 1782).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard & Fils, Paris, 1907, p. 252-256.

Sources[modifier | modifier le code]