Antoine Durrleman — Wikipédia

Antoine Durrleman
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Fonctions
Président de chambre à la Cour des comptes
-
Directeur
École nationale d'administration
-
Directeur général
Assistance publique – Hôpitaux de Paris
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (72 ans)
LilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Parentèle
Freddy Durrleman (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions

Antoine Durrleman, né le à Lille est un haut fonctionnaire français.

Membre de la Cour des Comptes, il fut notamment directeur général de l'APHP et directeur de l'ENA.

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine Durrleman est le fils du pasteur Christophe Durrleman (1921-2001) et de Rose-Marie Durrleman (1919-2018)[1]. Son grand-père, le pasteur Freddy Durrleman (1881-1944), avait créé en 1920 La Cause, une fondation de solidarité sociale et un organisme d'adoption international[2].

Il obtient une agrégation de lettres classiques, une licence d'histoire, le diplôme de Sciences Po Paris, et entre à l'ENA dont il sort comme auditeur de la Cour des Comptes (1981-1985), puis est nommé conseiller référendaire (1985).

En 1986, il entre au cabinet du Premier ministre Jacques Chirac. Il occupe des fonctions de délégué aux affaires sanitaires et sociales de la Ville de Paris (1991-1995), puis devient conseiller pour les affaires sociales du premier ministre Alain Juppé (1995-1997), où il s'occupe de la réforme de l'assurance-maladie.

De 1997 à 2002, il est directeur général de l'APHP. Sa principale action dans ce poste a été de développer les hôpitaux de banlieue.

De 2002 à 2007, il est directeur de l'ENA. Il y européanise les études.

Le , il est nommé président de la 6e chambre de la Cour des comptes[3],[4] et quitte ses fonctions le , lors de la réduction du nombre de chambres[5]. Depuis , il est également membre de la 4e section de l’Académie de médecine[6].

Il est président du Centre d'action sociale protestant (CASP), jusqu'en 2021[7]. Il préside le conseil d'administration du parc national des Cévennes de 1996 à 1998. Il est président de la Fondation du protestantisme depuis le 1er janvier 2022[réf. nécessaire].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Il se marie en 1981 avec Catherine Bergeal, conseillère d'État[8],[source insuffisante].

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • Chevalier de la Légion d'honneur le , promu au grade d'officier le [9].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Protestantisme et libertés en France au XVIIe siècle, avec Catherine Bergeal, Carrières-sous-Poissy : la Cause, 1985, 156 p.
  • Éloge et condamnation de la révocation de l’Édit de Nantes, vol. 2 de textes d'histoire protestante, avec Catherine Bergeal, Carrières-sous-Poissy : la Cause, 104 p.
  • Redéfinir le travail social, réorganiser l’action sociale, Commissariat général au plan, 1993

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Perrier, « Le protestantisme français perd une militante », sur protestinfo.ch, Agence de presse protestante, (consulté le ).
  2. La Cause, créée par Freddy Durrleman, a été par la suite dirigée par Élisabeth Durrleman, son épouse, puis à partir de 1954, par Christophe Durrleman.
  3. Biographie sur le site de la Cour des comptes
  4. Les Echos, Portrait, lundi 7 mars 2011
  5. « Réorganisation des chambres de la Cour des comptes », sur Cour des comptes (consulté le ).
  6. « Antoine Durrleman fait partie des quatre nouveaux élus de l’Académie de médecine », sur Hospimedia, l’actualité des territoires de santé, (consulté le )
  7. « casp.asso.fr/index.php/le-casp… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  8. Par décret du président de la République en date du 23 octobre 2014, Catherine Bergeal, conseillère d’État, est nommée secrétaire générale du Conseil d’État.
  9. Décret, Journal officiel [1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]