Arènes de Tanger — Wikipédia

Arènes de Tanger
Arènes de Tanger
Arènes de Tanger
Données générales
Coordonnées 35° 45′ 53″ nord, 5° 47′ 46″ ouest
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Ville Tanger
Organisation
Données historiques et techniques
Date de construction 1949
Date d'inauguration 27 Août 1950
Capacité d'accueil 13 000 places
Géolocalisation sur la carte : Maroc
(Voir situation sur carte : Maroc)
Arènes de Tanger

Les arènes de Tanger (en arabe : ساحات طنجة) sont un bâtiment circulaire destiné à l'accueil de courses de taureaux, situé à l'Est de la ville de Tanger. Elles sont l'une des rares arènes du continent africain[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

Dans leur état contemporain, elles occupent une parcelle de 21 540 m2 et peuvent accueillir 13 000 spectateurs.

Historique[modifier | modifier le code]

La ville de Tanger est marquée par sa situation géographique, objet de conflits permanent entre le Maroc et les diverses puissances européennes : Royaume-Uni, Espagne, France, jusqu'à la signature de la convention de Paris le , accord international faisant de Tanger une zone internationale sous souveraineté du Sultan du Maroc. Sa situation en face de l'Espagne favorise l'influence de ce pays. Des arènes primitives sont construites dans une zone proche du « pont international » dont on sait qu'elles étaient en fonctionnement en 1890. La première corrida au Maroc eut lieu en 1911 à Tanger[2]. Les années 1930 et 1940 furent effervescentes pour la tauromachie à Tanger, les corridas se déroulaient au stade Marchan[3].

Les arènes contemporaines, dites Plaza nueva sont construites après la Seconde Guerre mondiale, en 1949 et inaugurées l'année suivante sous l'impulsion de Rafael Ordóñez, frère du matador El Niño de la Palma. Des courses internationales y ont lieu avec des matadors français, espagnols, mexicains. Le roi Mohamed V assiste à une corrida. A l'indépendance du Maroc, la place ferme jusqu'en 1970 où des Espagnols donnent de nouvelles courses du au [3].

L'édifice est fermé jusqu'en 1993, où il est transformé en centre de rétention pour les Africains candidats à l'immigration vers l'Europe. Un accord est signé en 2005 avec la municipalité de Tanger-Tétouan pour la réhabilitation et la transformation du bâtiment pour qu'il puisse accueillir d'autres types de spectacles en plus des corridas[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Liste complète sur (es) « Plazas de Toros de Africa »
  2. (en) Tourisme Ceuta, « El Mediar », sur Tourisme Ceuta (consulté le )
  3. a b et c (es) « Plaza de toros de Tánger [La mayor wiki taurina] », sur portaltaurino.net (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]