Architecture néo-soudanaise — Wikipédia

L'architecture néo-soudanaise est un mouvement architectural ouest-africain né de la rencontre de l'architecture traditionnelle en terre crue, dite architecture soudanaise, et de l'architecture moderne.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'architecture néo-soudanais s'est développée en Afrique de l'ouest, dans la région correspondant au Soudan français. Ce type architectural reprend un certain nombre d'éléments caractéristiques de l'architecture soudanaise (pilastres, toit en terrasse, etc.)[1]. S'y ajoutent des caractéristiques occidentales typiques des constructions coloniales (utilisation de nouveaux matériaux comme le ciment ou bien élément structurels comme des vérandas, couloirs, etc.)[2],[3],[4]. Un des exemples les plus majestueux est le marché central de Bamako, appelé "marché rose", présentant de grandes similitudes avec la grande mosquée de Djenné.

Depuis quelques années, un renouveau de l'architecture néo-soudanaise a lieu, particulièrement à Bamako, avec la construction de bâtiments très modernes comme la tour de la BCEAO.

Témoins représentatifs[modifier | modifier le code]

Architecture urbaine[modifier | modifier le code]

Architecture monumentale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L'architecture soudanaise », sur Afribone (consulté le )
  2. « Vers une introduction de l’architecture coloniale au Mali1 », sur Afribone (consulté le )
  3. « Vers une introduction de l’architecture coloniale au Mali2 », sur Afribone (consulté le )
  4. « Vers une introduction de l’architecture coloniale au Mali3 », sur Afribone (consulté le )