Augusta-Amélie de Bavière — Wikipédia

Auguste-Amélie de Bavière
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La vice-reine Auguste-Amélie d'Italie

Titres

Vice-reine d'Italie


(8 ans, 3 mois et 6 jours)

Prédécesseur aucune
Successeur aucune

Grand-duchesse de Francfort


(2 mois et 4 jours)

Prédécesseur aucune
Successeur aucune

Duchesse de Leuchtenberg


(6 ans, 3 mois et 7 jours)

Prédécesseur création
Successeur -
Biographie
Titulature Princesse de Bavière
Dynastie Maison de Wittelsbach
Nom de naissance Auguste Amalia Ludovika von Bayern
Naissance
Strasbourg (Royaume de France)
Décès (à 62 ans)
Munich (Royaume de Bavière)
Sépulture Église Saint-Michel de Munich
Père Maximilien Ier de Bavière
Mère Wilhelmine de Hesse-Darmstadt
Conjoint Eugène de Beauharnais
Enfants Princesse Joséphine
Princesse Eugénie
Auguste, duc de Leuchtenberg
Princesse Amélie
Princesse Théodelinde
Maximilien, duc de Leuchtenberg
Religion Catholicisme

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Augusta Amélie Louise de Bavière, née le à Strasbourg et morte le à Munich, est une princesse impériale et membre de la maison Bonaparte. Elle fut vice-reine d'Italie et puis duchesse de Leuchtenberg et princesse d'Eichstätt.

La princesse est, entre autres, la tante de l'impératrice d'Autriche « Sissi » et (par alliance) de l'empereur Napoléon III.

Biographie[modifier | modifier le code]

Augusta-Amélie de Bavière est la fille aînée du roi Maximilien de Deux-Ponts et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt. Elle perd sa mère en 1795 et son père se remarie deux ans plus tard avec Caroline de Bade, laquelle impose à la cour de son mari un sérieux que d'aucuns jugeaient bénéfique.

La même année, à la mort de son frère aîné, son père Maximilien devient duc régnant de Deux-Ponts mais ses États sont occupés par les troupes de la jeune Première République française. En 1799, à la mort de son lointain cousin Charles-Théodore, Maximilien devient comte-électeur Palatin du Rhin et duc-électeur de Bavière sous le nom de Maximilien III.

En 1805, Augusta est fiancée à Charles de Bade, petit-fils et héritier de l'électeur Charles Ier Frédéric[1]. Pourtant ce mariage n'a pas lieu, l'empereur des Français Napoléon Ier cherchant à s'allier les princes allemands, organise un double mariage : Eugène de Beauharnais, son fils adoptif, épouse Augusta tandis que Charles de Bade est marié à Stéphanie de Beauharnais, cousine d'Eugène, que l'empereur adopte et élève à la dignité de princesse impériale[2],[3]. En « compensation » la Bavière est érigée en royaume[3].

Le mariage d'Augusta-Amélie de Bavière et d'Eugène a lieu les 13 et 14 janvier 1806[4]. Napoléon Ier assiste au mariage[5]. Le couple part pour Milan au lendemain du mariage[4] car Eugène a été nommé par son beau-père vice-roi d'Italie. Le mariage se révèle heureux[6].

En 1814, l'Empire français s'effondre. Eugène, Augusta et leurs enfants se réfugient auprès du roi de Bavière[1]. Eugène est fait duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstätt en 1817. Il meurt prématurément en 1824.

Princesse bavaroise et catholique, la duchesse douairière de Leuchtenberg s'oppose en vain au mariage de son fils cadet Maximilien avec la fille aînée du tsar de Russie. En effet, la grande-duchesse est orthodoxe et le mariage est inégal, Maximilien n'étant pas de sang royal. À la demande du tsar, le jeune couple s'installe à Saint-Pétersbourg.

Les enfants d'Augusta et Eugène :

Augusta meurt en 1851 à l'âge de 63 ans.

Galerie[modifier | modifier le code]

Décoration et hommage.[modifier | modifier le code]

Elle est Dame de l'Ordre royal de Sainte-Isabelle de Portugal[7].

L'Augustenstraße, rue de Munich, est nommée en son honneur.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Eugene de Beauharnais - Fondation Napoleon », sur www.napoleon.org (consulté le )
  2. J.S.C. Abbott, Confidential Correspondence of The Emperor Napoleon and the Empress Josephine: Including Letters from the Time of their Marriage until the Death of Josephine and also Several Private Letters from the Emperor to his Brother Joseph, and other Important Personages., New York, Mason Brothers, , 86–88 p.
  3. a et b « Schlossweinstuben Aschaffenburg - Napoleons Zukunftsplanung f?r Aschaffenburg », sur www.schlossweinstuben.de (consulté le )
  4. a et b La Décade philosophique, littéraire et politique, Au Bureau de la Décade, (lire en ligne)
  5. Friedrich Weissensteiner: Frauen auf Habsburgs Thron. Die österreichischen Kaiserinnen. Piper, München 2001, (ISBN 3-492-23033-4), S. 74: Kaiserin Karoline Auguste.
  6. Le voyage de noces, de Munich à Milan, en passant par Venise, est triomphal et la princesse semble très éprise de son époux. En 1814, elle écrit à son père : « Je le suivrai partout, bien sûre qu'il ne s'écartera jamais du chemin de la vertu et de l'honneur ». Après la perte du trône d'Italie, c'est en Bavière, à Munich, que vivent le prince Eugène et son épouse. Ils s'y font construire un palais où le prince installe sa bibliothèque ainsi qu'une collection de tableaux qu'il ouvre au public, constituée en partie par l'héritage de la mère d'.
  7. (pt) Jose Vicente de Bragança, « Agraciamentos Portugueses Aos Príncipes da Casa Saxe-Coburgo-Gota » [« Portuguese Honours awarded to Princes of the House of Saxe-Coburg and Gotha »], Pro Phalaris, vol. 9–10,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]