Augustin Rouart — Wikipédia

Augustin Rouart
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Famille
Henri Rouart
Père
Louis Rouart
Mère
Christine Rouart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jean-Marie Rouart

Augustin Rouart est un peintre français né le à Paris, ville où il est mort le .

Biographie et hommages[modifier | modifier le code]

Fils de l'homme de lettres Louis Rouart et de son épouse née Christine Lerolle, fille d'Henry Lerolle, Augustin Rouart naît le dans le 7e arrondissement de Paris[1]. Il meurt le dans le 13e arrondissement.



Parmi ses inspirations artistiques, on peut mentionner Holbein, Ingres, Poussin, Botticelli et Dürer, dont il reprend le monogramme[2]. Cet amour particulier pour les peintres de la Renaissance peut d'ailleurs se voir dans son utilisation fréquente de la tempera. Néanmoins, il crée son propre style en combinant respect du réel, fascination pour la nature et goût pour le décoratif. Plusieurs œuvres témoignent de ses liens avec le style Art Déco et les estampes japonaises (comme Le Nageur ou Le Petit Pêcheur)[3].

Il a su se démarquer toute sa vie en restant à l'écart des grands courants artistiques de son temps et se créant son propre langage pictural[3].

Salué à ses débuts par le critique Waldemar George qui écrivait à son propos "le Beau tel qu'il le conçoit et tel qu'il l'envisage est la splendeur du Vrai", il est l’objet d’une grande exposition rétrospective en 2006 au musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt. Cette exposition donne lieu à une monographie intitulée Augustin Rouart, le Réalisme Magique, aux éditions Somogy, préfacée par Pierre Rosenberg. Plusieurs contributions dont celle de Bruno Foucart, d'Adrien Goetz ou de Dominique Bona y mettent en relief l’originalité de ce « moderne des années 30 ».[réf. souhaitée]

Avec les tableaux de son grand père Henri Rouart et de son oncle Ernest Rouart, ses œuvres sont également exposées au musée des Beaux-Arts de Nancy en 2014 au cours d’une exposition intitulée « Les Rouart, de l’impressionnisme au réalisme magique », accompagnée d’un ouvrage au titre éponyme de Dominique Bona aux éditions Gallimard. Manifestation reprise aux musées de Pont-Aven, de Rueil-Malmaison et au musée Caillebotte d'Yerres.[réf. souhaitée]

En mai 2023 une exposition de portraits d'enfants est organisée à la mairie 8e arrondissement à l'occasion de la parution du livre Entre père et fils de l’académicien Jean-Marie Rouart[4],[5], l'un de ses fils.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Le Nageur, 1943, huile sur toile, Petit Palais, Paris
  • Le Petit Pêcheur, 1943, peinture à l'œuf sur toile, Petit Palais, Paris
  • Lagrimas y penas, 1943, huile sur contreplaqué, Petit Palais, Paris
  • Autoportrait au pinceau, 1944, peinture à l'œuf sur toile, Petit Palais, Paris
  • Cinq portraits de Jean-Marie dormant, 1948, peinture à l'œuf sur carton, Petit Palais, Paris
  • Jonquilles et narcisses dans un bocal en verre, 1954, Huile sur bois, Petit Palais, Paris

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris 7e, acte de naissance no 483 année 1907 (vue 4/14) (avec mentions marginales de mariages et décès)
  2. Musée des Années Trente, Augustin Rouart, Boulogne-Billancourt, Somogy, (ISBN 2-85056-951-8), p. 19
  3. a et b Dominique Bona, avec les textes de Léon-Paul Fargue, David Haziot, Jean-Marie Rouart, Paul Valéry, Frédéric Vitoux et Charles Villeneuve de Janti,, Les Rouart, de l’impressionnisme au réalisme magique, Paris, Gallimard,
  4. Sophie Cachon, « Les Rouart : le virus de la peinture, de père en fils », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Augustin Rouart, peintre Gémeaux », sur LePoint.fr, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]