Auto-émancipation — Wikipédia

L'auto-émancipation est un concept apparu chez Flora Tristan et les chartistes puis repris au sein du marxisme pour désigner la libération du prolétariat par lui-même. Marx et Engels estiment que seule la praxis révolutionnaire, l'action directe et l'auto-éducation au combat permettront au prolétariat non seulement de renverser les classes dominantes, mais aussi de se transformer en une communauté d'« êtres humains nouveaux » capable d'établir une société sans classes ni domination. Cette idée a influencé des courants tels que ceux de Rosa Luxemburg, des Zapatistes du Chiapas, d'Ernest Mandel et du groupe Socialisme ou barbarie, mais a été abandonnée par ceux de la social-démocratie et du communisme stalinien au cours du XXe siècle[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Auto-Émancipation », dans Les 100 mots du marxisme, vol. 2e éd., Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (ISBN 978-2-13-058494-0, lire en ligne) (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Hal Draper, « The Principle of Self-Emancipation in Marx and Engels », Socialist Register, vol. 8,‎ (ISSN 0081-0606, lire en ligne, consulté le )
  • (en) Dan Swain, None so Fit to Break the Chains: Marx's Ethics of Self-Emancipation, BRILL, (ISBN 978-90-04-41009-1)
  • (en) Paul Raekstad, « Democracy, the Party, and Self-Emancipation », Critique, vol. 45, no 4,‎ , p. 599–611 (ISSN 0301-7605, DOI 10.1080/03017605.2017.1379150, lire en ligne, consulté le )
  • (en) James O'Toole, « Marx and Self Emancipation », Irish Marxist Review, vol. 1, no 2,‎ , p. 60–72 (lire en ligne, consulté le )