Autoroute A9 (France) — Wikipédia

Autoroute A9
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Autoroute A9 (France)
L'autoroute A9 dans l'Aude
Carte de la route.
Autres dénominations La Languedocienne (d'Orange jusqu'à l'Aude)
La Catalane (dans les Pyrénées-Orientales)
Historique
Ouverture De 1967 à 1978
Caractéristiques
Longueur 280,5 km
Direction nord-est/sud
Extrémité nord-est A7 à Orange
Intersections A54 E 80 à Nîmes
A709 à Montpellier
A75 E 11 à Béziers
A61 E 80 à Narbonne
Extrémité sud AP-7 au Perthus
Réseau Autoroute française, aussi E 15 (E 80 entre Nîmes et Narbonne)
Territoire traversé
2 régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Occitanie
5 départements Vaucluse, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales
Villes principales Orange, Nîmes, Montpellier, Béziers, Narbonne, Perpignan

Carte L'autoroute A9, dite La Languedocienne (entre la ville d'Orange et l'échangeur de l'A61 au niveau de Narbonne) et La Catalane (de l'A61 à la frontière espagnole), est une autoroute française qui commence par la bifurcation de l'A7 à Orange en direction de Marseille (sens Nord-Sud), ou en direction de Lyon (sens Sud-Nord) via l'échangeur d'Orange sur la commune d'Orange. Elle se termine à la frontière espagnole, au raccordement avec l'autoroute espagnole AP-7, sur la commune du Perthus, dans les Pyrénées-Orientales. Elle fait partie des routes européennes E15 et E80.

Elle traverse les départements du Vaucluse (région Provence-Alpes-Côte d'Azur), du Gard, de l'Hérault, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales (région Occitanie). Cette autoroute dessert, entre autres, Perpignan (Pyrénées-Orientales), Narbonne (Aude), Béziers, Sète, Montpellier (Hérault), Nîmes (Gard) et Orange (Vaucluse).

L'A9 est concédée aux Autoroutes du Sud de la France (ASF). Radio Vinci Autoroutes (107.7 FM) fonctionne sur l'A9 secteur ASF. L'A9 fait partie sur le réseau ASF de la zone EST.

Historique[modifier | modifier le code]

Le projet[modifier | modifier le code]

Pris en considération dans les années 1960, le projet d'autoroute du Languedoc sera construit sur près de vingt ans, en deux temps, d'abord entre Orange et Narbonne dès 1962 sous le nom de A9, puis entre Narbonne et Le Perthus, à la frontière espagnole dès 1971 sous le nom de B9, pour une livraison totale en 1978.

La réalisation[modifier | modifier le code]

La première convention de concession avec la Société de l'Autoroute de la vallée du Rhône (SAVR) est signée le .

Déclaré d'utilité publique en 1962, le premier tronçon appelé déviation de Montpellier, la section Vendargues - Saint-Jean-de-Védas, est mis en service le [1].

Le dernier tronçon entre Narbonne et Perpignan est lui ouvert à la circulation le [2]. L'ensemble est renommé A9 en 1982.

Les aménagements ultérieurs[modifier | modifier le code]

Construite en 2 fois 2 voies, son élargissement total en 2 fois 3 voies est réalisé entre 1987 et 2015.

À la suite du débat public tenu en 2006 sur la politique des transports dans la vallée du Rhône et l'arc languedocien[3], les ministères concernés (Écologie, Énergie, Développement durable, Mer) concluent que « l'élargissement des autoroutes A7 et A9 n'est pas retenu. Un point de rendez-vous est fixé cinq ans plus tard[4] ».

En 2010, l'échangeur de Béziers-Est (no 35) est supprimé au profit d'un échangeur avec l'autoroute A75[5]. De plus, cette sortie est devenue inutile avec la création de la sortie no 64 sur l'A75 qui fait office de nouvelle sortie Béziers-Est. Contrairement à la no 35 sur l'A9, celle sur l'A75 est gratuite (uniquement dans le sens Clermont-Ferrand-Béziers car dans l'autre sens les automobilistes viennent de payer leur sortie de l'A9).

En 2016, des travaux de réaménagement de la bifurcation avec l'A61 ont lieu afin de fluidifier cet important échangeur autoroutier. Ils doivent se poursuivre jusqu'en 2019[6].

Le doublement de l'autoroute au niveau de Montpellier[modifier | modifier le code]

En 2013, les travaux de déplacement de l'autoroute au niveau de la ville de Montpellier sont lancés afin de séparer la circulation locale et celle de transit dans un but de réduction des embouteillages routiers. Une nouvelle section de 12 km, à 2 fois 3 voies, fut construite entre Saint-Jean-de-Védas et Baillargues et a ouvert dans son intégralité le . Concédée à ASF et réservée au trafic de transit, c'est elle qui a repris le nom d'A9. Son tracé est couplé avec la ligne ferroviaire du contournement de Nîmes et Montpellier afin de minimiser l'impact environnemental.

La section existante de 23 kilomètres a pris le nom d'A709, demeure concédée à ASF tout en étant gratuite et assure un rôle de desserte locale de l'agglomération montpelliéraine.
À cette occasion, le péage vétuste de Gallargues-le-Montueux dans le Gard a été démoli pour laisser place à un nouveau plus proche de Montpellier (15 kilomètres en aval) construit à Baillargues. C'est avec ce péage et avec celui de Saint-Jean-de-Védas que l'autoroute A709 gratuite est délimitée, l'autoroute A9 ne comportant plus de barrière de péage à Montpellier, ce qui évite les embouteillages et l'arrêt pour le trafic de transit.

Faits divers[modifier | modifier le code]

En marge du mouvement des gilets jaunes, plusieurs péages de l'A9 ainsi que le district autoroutier Vinci Autoroutes de Narbonne ont été pris pour cibles par des gilets jaunes.

Futur[modifier | modifier le code]

  • Dans le cadre des travaux de la LEO (Liaison Est-Ouest au Sud d'Avignon), un prolongement vers l'A9 de cette route est prévu afin de desservir la ville d'Avignon. Il sera ainsi possible de rejoindre l'A7 en direction de Marseille via cette voie express. Les travaux au niveau de l'échangeur d'Orange avec l'A7 en direction de Marseille ont déjà été réalisés. La fin de réalisation était annoncée après 2015[7].

Circulation[modifier | modifier le code]

Parcours[modifier | modifier le code]

Panneau de l’autoroute A 9 La Languedocienne
A9 : La Languedocienne.
Le viaduc sur le Rhône à Roquemaure.
Croisement A9xA709 (km 86).
Panneau de l’autoroute A 9 La Catalane
A9 : La Catalane.

L'autoroute emprunte le tracé exact de l'ancienne voie romaine Via Domitia, depuis le Perthus jusqu'au niveau d'Avignon.

Jonctions A9-A7[modifier | modifier le code]

Photographie de l’autoroute A 7 en direction de Lyon après la jonction avec l’autoroute A 9
L'A7 au niveau de la jonction : 5 files dont les deux de droite proviennent de l'ex-A9.
  • Il est impossible de bifurquer directement vers l'A7 en direction de Marseille à partir de l'Espagne. Il est nécessaire alors de prendre l'A54 à Nîmes pour rejoindre Marseille, ou, autre solution, de sortir à la commune d'Orange, coûtant finalement du temps en plus.
  • À noter qu'il est également impossible de rejoindre l'A9 à partir de l'A7 dans le sens Sud-Nord. Comme dans le cas précédent, le passage par l'échangeur autoroutier de la commune d'Orange est obligatoire.

Lieux sensibles[modifier | modifier le code]

L'autoroute A9 est plus largement une autoroute très dangereuse par son trafic important, notamment en termes de transport de camions sur le territoire européen.

Particularité[modifier | modifier le code]

Sur deux tronçons, celui se situant sur les communes de Fabrègues et de Saint-Jean-de-Védas et celui sur les communes de Saint-Aunès et Saint-Brès, l'A9 est prise en étau par l'autoroute A709 (dont les deux sens se situent sur les deux côtés de l’aménagement routier). Cela est rendu possible car l'A9 au sud de Montpellier est destinée uniquement au trafic de transit, elle ne comporte donc pas de sorties[8].

Sites remarquables[modifier | modifier le code]

Le viaduc de Rome sur l'autoroute A9, Col du Perthus.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]