Avon-les-Roches — Wikipédia

Avon-les-Roches
Avon-les-Roches
L'église Notre-Dame d'Avon-les-Roches.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Val de Vienne
Maire
Mandat
Pascal Blanchard
2020-2026
Code postal 37220
Code commune 37012
Démographie
Population
municipale
544 hab. (2021 en diminution de 1,63 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 27″ nord, 0° 26′ 58″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 119 m
Superficie 33,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sainte-Maure-de-Touraine
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.avon-les-roches.com

Avon-les-Roches est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Avon-les-Roches
Cheillé Villaines-les-Rochers
Panzoult Avon-les-Roches Crissay-sur-Manse
Crouzilles

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique d'Avon-les-Roches.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 28,45 km, comprend deux cours d'eau notables, la Manse (0,898 km) et le Gué Droit (5,354 km), et neuf petits cours d'eau dont la Quelle qui alimente l'étang de la Saulaie[1],[2].

La Manse, d'une longueur totale de 30,5 km, prend sa source à une altitude de 117 m sur la commune de Bossée et se jette dans la Vienne à L'Île-Bouchard, à 32 m d'altitude, après avoir traversé 11 communes[3]. Sur le plan piscicole, la Manse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].

Le Gué Droit, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal dans le ravin des Grandes Fosses et se jette dans l'Indre à Saché, après avoir traversé 4 communes[5]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[6]. Sur le plan piscicole, le Gué Droit est également classé en deuxième catégorie piscicole[4].

Quatre zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Manse de Monmay à la Boussaye », « l'étang de la Saulaie », « les étangs du Ruisseau de la Source des Genêts » et « la vallée du Ruisseau de la Source des Genêts »[7],[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Épain à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 745,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Avon-les-Roches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31 %), forêts (20,9 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), zones urbanisées (1,6 %), cultures permanentes (0,5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Avon-les-Roches est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Chinon, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Avon-les-Roches.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 312 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 169 sont en aléa moyen ou fort, soit 54 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes Avo[26] et Avum au XIe siècle, Avon-en-Touraine au XIVe siècle, Avon en 1793, Avon-les-Roches en 1936[27].

Vient du gaulois abo, signifiant rivière, dérive du radical ab- (eau), que l’on rencontre également sous la forme ap- (rivière) et onna (eau), indiquant la présence d’un cours d'eau

[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subirent un épisode du régime de Vichy. Le camp du Ruchard servit de Centre de Rassemblement des Étrangers et de lieu d'exécution de résistants par les nazis[28].

La commune est jumelée à Brugelette (province de Hainaut, Belgique) depuis 1978[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Roger Ory    
mars 2008 mars 2014 Christian Mrola    
mars 2014 En cours Pascal Blanchard SE Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 544 habitants[Note 5], en diminution de 1,63 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
652764924738755755745762710
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7637407767587971 1391 1491 119848
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3951 0301 0847026957807491 104736
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
682648656579560520530559548
2021 - - - - - - - -
544--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Avon-les-Roches Blason
Écartelé : au 1) d'azur à la fleur de lys d'or, au 2) d'argent à la branche de genêt de sinople fleurie d'or en barre, au 3) d'argent aux deux épées de gueules garnies de sable passées en sautoir, au 4) de sinople au lion d'or armé et lampassé de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  2. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  2. « Carte hydrologique de Avon-les-Roches », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Fiche Sandre - la Manse », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  4. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Fiche Sandre - le Gué Droit », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  6. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  7. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  8. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Avon-les-Roches et Saint-Épain », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Saint-Épain », sur la commune de Saint-Épain - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Saint-Épain », sur la commune de Saint-Épain - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Avon-les-Roches », sur Géorisques (consulté le ).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  23. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  26. Dans les chartes 168, 312 et 323 du cartulaire de l’abbaye de Noyers
  27. fixé par un décret
  28. Christian Bourdon, « Le camp du Ruchard pendant la Seconde Guerre mondiale », sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.
  29. Lavenir.net, « Bruchavon : place aux artisans », L'Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Notice no PA00097544, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. Notice no PA00097543, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.