Bahri Guiga — Wikipédia

Bahri Guiga
Portrait de Bahri Guiga.
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Bahri Guiga, né le à Testour et décédé le , est un avocat et homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire du village berbère de Takrouna[1], il suit ses études secondaires au lycée Carnot de Tunis, avec Habib Bourguiba, qui est alors son meilleur ami. Il poursuit ensuite des études de droit à la faculté de droit de Paris ; sa thèse de doctorat s'intitule L'évolution du Charaâ et son application judiciaire en Tunisie[2].

En 1928, il obtient son diplôme de l'École libre des sciences politiques, en section « Finances publiques ».

Il est l'un des fondateurs en 1932 du journal L'Action tunisienne avec Habib Bourguiba, Tahar Sfar et Mahmoud El Materi[3]. Il devient trésorier dans le premier bureau politique du Néo-Destour issu du congrès extraordinaire tenu à Ksar Hellal le [4]. Il est aussi membre de 1971 à 1979 de la Commission internationale de juristes (CIJ)[5].

Fils de Hamouda Guiga, Bahri Guiga est le neveu de l'écrivain Abderrahman Guiga et l'oncle de Tahar Guiga, auteur de plusieurs romans en langue arabe, et de Driss Guiga, ministre tunisien de la Santé, de l'Éducation et de l'Intérieur, qui entrera dans son cabinet d'avocats[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aline Naura, « Les socialistes de Tunisie devant la crise de 1929 et ses conséquences politiques », Le Mouvement social, no 78, janvier-mars 1972, p. 65-93
  2. Bahri Guiga, L'évolution du charâa et son application judiciaire en Tunisie, éd. Jouve et Cie, Paris, 1930
  3. Kamel Labidi, « La longue descente aux enfers de la Tunisie », Le Monde diplomatique, mars 2006, p. 10-11
  4. Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine. De Ferry à Bourguiba. 1881-1956, éd. L'Harmattan, Paris, 2003, p. 130-131 (ISBN 9782747546263)
  5. « Anciens membres de la CIJ » (version du sur Internet Archive)
  6. Ridha Kéfi, « Driss Guiga », Jeune Afrique, 18 avril 2005

Liens externes[modifier | modifier le code]