Bangui — Wikipédia

Bangui
Bangui
De haut en bas, de gauche à droite : hôtel Oubangui, rives de l'Oubangui, entrée du quartier universitaire, deux rues du centre-ville.
Administration
Pays Drapeau de la République centrafricaine République centrafricaine
Maire Émile Gros Raymond Nakombo
Démographie
Gentilé Banguissois(se)
Population 1 145 280 hab. (2015[1])
Densité 17 094 hab./km2
Géographie
Coordonnées 4° 21′ 41″ nord, 18° 33′ 19″ est
Altitude 363 m
Superficie 6 700 ha = 67 km2
Divers
Fondation
Surnom Bangui la Coquette
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République centrafricaine
Voir sur la carte administrative de République centrafricaine
Bangui
Carte
Carte interactive de Bangui

Bangui est la capitale et la plus grande ville de la République centrafricaine. La population de l'agglomération est estimée à environ 1 145 280 habitants, soit le quart de celle du pays, elle s'étend sur les communes limitrophes de Bégoua au nord, Bimbo à l'ouest et Zongo sur la rive sud de l'Oubangui en République démocratique du Congo.

Géographie[modifier | modifier le code]

Fleuve Oubangui à Bangui

La ville se situe sur la rive droite de l'Oubangui, qui marque la frontière entre le Centrafrique et la RDC, en face de la ville congolaise de Zongo qui se situe directement sur la rive opposée du fleuve. Les rapides de l'Oubangui, juste en amont de la ville, limitent le transport fluvial des produits commerciaux, ils constituent historiquement un point de rupture de charge pour la navigation à vapeur. La majeure partie de la ville s'étend sur une plaine marécageuse à l'ouest des collines de Gbazabangui qui coupent la localité selon un axe nord-sud. A l'est, sont situés le couloir de Ndrès et les collines de Kassaï.

Climat[modifier | modifier le code]

Bangui a un climat tropical de savane avec hiver sec (Aw d'après la classification de Köppen)[2]. La température moyenne annuelle est de 25,9 °C et la moyenne annuelle de précipitations atteint 1 525 mm, la saison sèche est limitée aux trois mois d'hiver de décembre à février, la période de plus forte pluviosité dure de mai à octobre, la moyenne des précipitations est alors au-dessus de 145 mm mensuels[3].

La ville est bordée d’épaisses forêts tropicales humides le long des rives de la rivière. Plusieurs de ses quartiers se trouvent dans des zones basses sujettes à des inondations récurrentes.

Histoire[modifier | modifier le code]

La ville a été fondée le par Michel Dolizi[4] dans la colonie française du Haut-Oubangui. Elle devient le chef-lieu de l'Oubangui-Chari, subdivision de l'Afrique-Équatoriale française à partir de 1910.

Nommée ainsi par le nom de ces rapides, la ville a grandi grâce à la proximité d'un poste militaire français situé sur le fleuve Oubangui. Bangui servait de centre d'administration à l'époque coloniale et continue toujours d'être le centre administratif de la République centrafricaine[5].

En mars 1981 ont eu lieu à Bangui les premières élections présidentielles pluralistes à la suite de l'Opération Caban menée par les Français, qui avait déposé l'empereur Bokassa Ier, le remplaçant par son cousin et prédécesseur David Dacko. Les résultats de ces élections, contestées par ses opposants, ont paralysé la ville de Bangui, conduisant le président à déclarer l’état de siège[6].

Le 1er septembre 1981, le chef d’état-major de l’armée, le général d’armée André Kolingba s’empare du pouvoir de l’État, suspend la constitution et met en place le « Comité Militaire de Redressement National » (CMRN), censé restaurer le pouvoir de l’État, mais instaure de fait une dictature militaire.

À la suite du discours de La Baule prononcé le 20 juin 1990 par le président français François Mitterrand au sommet France-Afrique se tenant dans cette ville, et appelant les États africains à s’ouvrir au pluralisme démocratique, des élections présidentielles furent organisées en 1992 puis annulées. Une transition politique maintenant le président Kolingba au pouvoir avec un premier ministre issu de l’opposition géra Les affaires courantes jusqu’à aux élections de septembre 1993 qui virent l’élection d’Ange-Félix Patassé, ancien premier ministre de l’ex-empereur BOKASSA et opposant historique, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), parti d’opposition longtemps interdit.

En mai 1996, environ 200 soldats de la république centrafricaine se sont mutinés dans la ville de Bangui, exigeant des arriérés de salaires et la démission d'Ange-Félix Patassé. Dans la foulée, les militaires mutins ont pillé et tué plus de 50 personnes (information à vérifier, confirmer). À la suite de cela, des troupes françaises stationnées dans le pays ont réprimé la rébellion et Restauré le pouvoir du président Patassé[7].

Une deuxième mutinerie militaire a éclaté peu de temps après, conduisant le président Patassé à annoncer un gouvernement d'union nationale, en nommant le professeur Jean-Paul Ngoupandé, précédemment ambassadeur de la RCA en France, au poste de premier ministre le 6 juin 1996[8].

En mars 2003, le général François Bozizé, ancien chef d’état-major et beau-frère du président, a pris le pouvoir par un coup d'État mettant fin à la présidence de Patassé. La situation dans la ville, parfois surnommée « République de Bangui » s'est depuis améliorée.

Début 2013, lors de la prise de pouvoir par Michel Djotodia, les troupes de la Seleka entrent dans Bangui le [9], les affrontements font plusieurs dizaines de morts entre les troupes de sécurité sud-africaines et les miliciens. Alors que le pays s'enfonce peu à peu en 2013 dans des violences communautaires, des miliciens anti-balaka entrent dans Bangui, démarrant la bataille de Bangui. Les affrontements et représailles pendant tout le mois de décembre font plusieurs centaines de morts alors que les troupes françaises et de la MISCA tentent de ramener le calme.

De mai 2013 à janvier 2014, le maire est Catherine Samba-Panza, devenue chef de l'État de transition[10].

Démographie[modifier | modifier le code]

Depuis 1975, l'évolution démographique de Bangui a été :

1975 1988 1994 2001
279 800427 435524 000652 000
2015 2021 - -
1 145 2801 425 276--

Administration[modifier | modifier le code]

Bangui est une commune autonome, qui n'appartient à aucune des 16 préfectures ou préfectures économiques.

En 2020, Bangui est divisée administrativement en huit arrondissements[15],[16], 16 groupements et 205 quartiers[17], En 2021, l'ICASEES estime la population du Grand Bangui, qui constitue la Région 7 et englobe Bégoua et Bimbo, à 1 425 276 habitants[18],[19].

Arr.
Traduction
(en sango)
Quartiers
(nbre)
Surface
(ha)
Population
(2021)
Coordonnées Carte
1er Gba-vaka Oko 15 808 7 741 4° 21′ 45″ N, 18° 34′ 58″ E
Carte des arrondissements et quartiers de Bangui.

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

2e Gba-vaka Usé 26 548 66 267 4° 22′ 06″ N, 18° 33′ 34″ E
3e Gba-vaka Ota 29 510 79 749 4° 22′ 30″ N, 18° 32′ 37″ E
4e Gba-vaka Usiô 30 1 110 162 422 4° 24′ 14″ N, 18° 33′ 53″ E
5e Gba-vaka Oku 27 640 154 000 4° 23′ 32″ N, 18° 32′ 53″ E
6e Gba-vaka Ômènè 22 670 120 983 4° 32′ 31″ N, 18° 32′ 35″ E
7e Gba-vaka Mbassa-mbala 38 1 792 98 942 4° 22′ 32″ N, 18° 36′ 12″ E
8e Gba-vaka Miombé 18 622 122 303 4° 24′ 38″ N, 18° 32′ 19″ E
Bimbo 348 802 4° 15′ 21″ N, 18° 24′ 15″ E
Bégoua 264 067 4° 27′ 00″ N, 18° 32′ 00″ E
Grand Bangui 1 425 276

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La localité de Bangui fondée en 1889, est érigée en commune mixte à partir de 1912[20]. Depuis le 6 mai 2016, Émile Gros Raymond Nakombo, est nommé Président de la délégation spéciale de la ville, autrement dit : maire de Bangui, par le Président de la république[21].

Police et gendarmerie[modifier | modifier le code]

Les forces de sécurité, premiers maillons de la chaîne pénale opérationnelle de la capitale centrafricaine sont composées de trois brigades de gendarmerie et de huit commissariats de police[22]. L'école de gendarmerie nationale se trouve dans le quartier de Kolongo dans le 6e arrondissement au sud de la ville[23]. L'école nationale de police est située à PK10 à la sortie nord de Bangui[24].

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

La ville est le siège de la cour d'appel de Bangui, d'un tribunal de grande instance, d'un tribunal du travail, d'un tribunal de commerce et d'un tribunal pour enfants[25].

Maison d'arrêt centrale[modifier | modifier le code]

La Maison d'arrêt centrale de Ngaragba se trouve dans le 7e arrondissement qui peut contenir jusqu'à 400 détenus . Elle a été réhabilitée en 2014[26]. On peut aussi voir la maison d'arrêt de Bimbo conçu pour la détention des femmes[27].

Économie[modifier | modifier le code]

Bangui est le centre commercial du pays. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays s'est enrichi grâce à l'augmentation des exportations de caoutchouc, de coton, de café, d'uranium et de diamants. Après la guerre, l'emploi de la population locale dans l'administration traditionnelle a conduit au développement de l'infrastructure du pays, ce qui a accru le commerce tout en ralentissant le mouvement national d'indépendance[14].

Pendant la présidence de David Dacko de 1960 à 1966, il y a eu une augmentation significative de la production de diamants[28]. Cela s'est produit lorsque le monopole des sociétés concessionnaires françaises a pris fin avec une loi autorisant les citoyens locaux à creuser pour trouver des diamants. Après que David Dacko a installé une usine de taille de diamants à Bangui, les diamants sont devenus la principale exportation du pays. Mais à la fin de son mandat de cinq ans, la corruption endémique et l'indiscipline financière ont entraîné des salaires impayés et des troubles civils. Jean Bedel Bokassa a pris le pouvoir à l'issue d'un coup d'État militaire en 1966[28].

Parallèlement, Bangui est également devenu le centre clé de l'activité sociale et culturelle de la région, lorsque de nouvelles institutions ont été créées dans la ville. Cependant, les troubles politiques dans le pays, la corruption endémique et le régime dictatorial du président Bokassa centré dans la ville ont entraîné une récession économique dans les années 1970, exacerbée par une chute des prix internationaux de ses principales exportations. Cet appauvrissement de la population et les conflits graves, encore aggravés par l'émigration des réfugiés en provenance des pays voisins en difficulté[14].

Bangui a ouvert sa première banque en 1946 lorsqu'une succursale de la Banque de l'Afrique de l'Ouest y a été fondée. Les commerçants arabes y étaient prédominants, Bangui et c'était un centre important pour le commerce de l'ivoirE[29].

Les industries de Bangui manufacturent les textiles, les produits alimentaires, la bière, les chaussures, et le savon. Les exportations principales sont le diamant, le coton, le bois, le café, et le sisal[14].

Transports[modifier | modifier le code]

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Dotée de l'aéroport international de Bangui, de liaisons fluviales, et point d'extrémité des principaux axes routiers du pays, Bangui constitue le pôle central des transports de la République centrafricaine.

La première piste d'atterrissage à Bangui a été construite entre 1920 et 1925[30]. L'aéroport international de Bangui (aéroport M'Poko, code AITA : BGF) est situé à 7 kilomètres au nord de la vieille ville, sur l'avenue des Martyrs, entre l'avenue Koudoukou et l'université de Bangui.

Transports routiers[modifier | modifier le code]

À partir des années 1920, à l'initiative du Gouverneur Lamblin se constitue un réseau routier reliant la ville aux autres villes et postes administratifs du pays, et au-delà aux pays frontaliers Cameroun, Tchad et Soudan[31]. La route Transafricaine 8 Lagos-Mombasa passe par Bangui.

Bangui est traversé par les routes nationales N1 (Bangui – BossembéléBossangoaBoguila), N2 (Bangui – DamaraSibutBambariKongboBangassouRafaïZémioOboBambouti) et N6 (Bangui – BobanguiMbaïkiBodaCarnotBerbératiGamboula).

Transports locaux[modifier | modifier le code]

Plus de 8 000 taxis de couleur jaune, 5 000 minibus, ainsi que des taxis-motos offrent un service de transport de personnes[32].

Transports fluviaux[modifier | modifier le code]

La rivière est navigable presque toute l'année entre Bangui et Brazzaville. De Brazzaville, les marchandises sont transportées par le chemin de fer au port de Pointe-Noire au Congo. Le port fluvial gère la grande majorité du commerce international du pays avec une capacité de 350 000 tonnes[réf. nécessaire] sur les 350 mètres de quais et de 24 000 m2 d'entrepôts.

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

Il y a des projets de connexion de Bangui au chemin de fer du Transcamerounais.

Santé[modifier | modifier le code]

La ville de Bangui constitue la région sanitaire no 07 du système national de santé centrafricain. Elle regroupe un total de 55 formations sanitaires. Le secteur public compte 4 hôpitaux centraux et 66 centres de santé. Le secteur privé est constitué de 29 cliniques et cabinets de consultation, 4 dispensaires et 3 cabinets dentaires[33].

Les 4 hôpitaux centraux de Bangui sont :

  • CNHUB, Centre national hospitalier universitaire de Bangui (1er arrondissement), aussi appelé hôpital général
  • Complexe pédiatrique (1er arrondissement)
  • Hôpital de l’Amitié, avenue de l’Indépendance (4e arrondissement)
  • Hôpital communautaire, avenue des Martyrs (5e arrondissement)

En octobre 1985, une conférence des fonctionnaires de la santé publique, incluant les représentants des centres pour le contrôle et la prévention des maladies des États-Unis et de l'Organisation mondiale de la Santé, s'est réuni dans la ville de Bangui et a défini les symptômes du sida en Afrique comme des « fièvres prolongées pendant un mois ou plus, une perte de poids de plus de 10 % et une diarrhée prolongée ». Environ la moitié des cas en Afrique basée sur la définition de Bangui sont séropositifs.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Dans le système éducatif en République centrafricaine, La scolarité est obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 14 ans[34]. Le système éducatif français est la norme et le français est la langue d'enseignement, la langue sango soit promue dans les écoles.

Dans l'est de la ville se trouve le Lycée français Charles de Gaulle[35], fondé le 1er septembre 1992. Plusieurs personnalités ont étudié dans la ville[36]. L'écrivain Calixthe Beyala a étudié au Lycée des Rapides[36],[37].

Vue de l'université de Bangui, avenue des Martyrs

L’Université de Bangui a été fondée en 1969 par le président Jean-Bédel Bokassa qui lui a donné son nom[38]. Elle a ouvert ses portes en 1970[39],[40],[41]. Établissement public, l'université dispense un enseignement non agricole en République centrafricaine. Depuis 1981, la bibliothèque universitaire se trouve dans un bâtiment séparé qui abrite ses collections de sciences, de littérature et de droit[42]. La faculté de médecine de l'université possède sa propre bibliothèque[42].

Les autres établissements d'enseignement sont l'École nationale des arts et l'École centrale d'agriculture, l'École nationale d'administration et de magistrature, EUCLIDE (Pôle Universitaire Euclide) ainsi que de nombreuses écoles religieuses et techniques[39].

Culture[modifier | modifier le code]

Religion[modifier | modifier le code]

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens. Le respect de la laïcité est prise en compte.

Les congrégations principales sont : Église évangélique luthérienne de République centrafricaine (Fédération luthérienne mondiale), Église évangélique baptiste en République centrafricaine (Alliance baptiste mondiale), Archidiocèse de Bangui (Église catholique) [44].

Les principales églises de Bangui sont la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Immaculée-Conception de Bangui, l'église de Fatima et Notre-Dame d'Afrique.

les principales mosquées musulmanes sont la mosquée de Lakouanga et la Grande Mosquée de Bangui.

Sports[modifier | modifier le code]

Course de pirogues sur la rivière Oubangui à Bangui..

Le sport le plus populaire de Bangui est le basket-ball. Bangui a accueilli le Championnat d'Afrique de basket-ball 1974, où l'équipe nationale de basket-ball de la République centrafricaine a remporté l'un de ses deux titres continentaux.

Le football est aussi très populaire. Des hommes et des femmes de Bangui et de tout le pays ont participé aux Jeux olympiques depuis 1968 ainsi qu'à de nombreuses manifestations internationales[45].

Les habitants organisent également des courses de bateaux avec des centaines de participants sur la rivière Oubangui, ce qui constitue une attraction populaire importante[46].

Le principal stade de la ville est le complexe sportif Barthélemy-Boganda. Les autres grands stades sont le Stade Bonga-Bonga et le Stadium Athletics Field.

Monuments[modifier | modifier le code]

  • Monument des martyrs
  • Monument Omar Bongo Odimba
  • Monument Barthélémy Boganda
  • Monument de la paix

Jumelage[modifier | modifier le code]

Carte
Jumelages et partenariats de Bangui.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Bangui.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Chécy[47]Francedepuis
DodomaTanzanie

Personnalités liées à la ville[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "République centrafricaine. Liste des aires urbaines", Nombre d'habitants des aires urbaines de la République Centre-Africaine, sur PopulationData.net.
  2. https://fr.climate-data.org/location/509/.
  3. Climate-Data.org, AM Online Projects, Alexander Merkel, 509: Bangui.
  4. Pierre Saulnier, Le Centrafrique : Entre mythe et réalité, p. 74; éd. L'Harmattan, 1998
  5. Cyriaque-Rufin Nguimalet, « Géohistoire des crues de l'Oubangui et problématique des inondations fluviales à Bangui, République Centrafricaine », Physio-Géo. Géographie physique et environnement, no Volume 17,‎ , p. 125–150 (ISSN 1958-573X, DOI 10.4000/physio-geo.14285, lire en ligne, consulté le )
  6. « Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Il y a 40 ans, Bokassa 1er était renversé », sur RFI, (consulté le )
  7. Arnaud Basten, « Coopération du Gouvernement de la République centrafricaine et de l'UNICEF dans le traitement des cas de recrutement d'enfants soldats en République centrafricaine », International Journal of Science and Society, vol. 4, no 4,‎ , p. 269–277 (ISSN 2715-8780, DOI 10.54783/ijsoc.v4i4.572, lire en ligne, consulté le )
  8. « 37 Le Général Nollet, Président De La Commission Militaire Interalliée De ContrÔle, À M. Le Maréchal Foch, Président Du Comité Militaire Allié De Versailles. », dans Documents diplomatiques français, Peter Lang (lire en ligne)
  9. AFP (cité par Sangonet) : Les rebelles annoncent leur entrée dans Bangui (porte-parole), 23 mars 2013.
  10. Michel Lesage, « Le rôle du chef de l'État en période de transition », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 23, no 4,‎ , p. 41–48 (ISSN 0338-0599, DOI 10.3406/receo.1992.1568, lire en ligne, consulté le )
  11. « République centrafricaine. Liste des aires urbaines » (Nombre d'habitants des aires urbaines de la République Centre-Africaine), sur PopulationData.net (consulté le )
  12. (en) « Central Africa », Citypopulation.de (consulté le )
  13. (en) Merriam-Webster's collegiate encyclopedia, Merriam-Webster, (ISBN 978-0-87779-017-4), p. 138
  14. a b c et d Eyoh 2002, p. 45.
  15. GeoHive.
  16. la page avec la carte des arrondissements
  17. [1].
  18. Appolinaire Godom Oualou, ICASEES, Région 7 (Grand Bangui), 10 juin 2022
  19. https://knowledge-uclga.org/IMG/pdf/loi_21_001_du_21_janvier_2021_relative_aux_circonsciptions_administratives_1_.pdf
  20. Gouvernement général de l'AEF, arrêté du 4 octobre 1911
  21. Fridolin Ngoulou, RJDH, Centrafrique: Qui est Emile Gros Raymond Nakombo, nouveau maire de Bangui ?, 6 mai 2016.
  22. PNUD Programme des Nations Unies pour le développement, 31 mars 2014.
  23. Agence Centrafrique Presse, 11 janvier 2008.
  24. ACAP Agence Centrafrique Presse, 10 octobre 2008.
  25. Centrafric Matin, 28 juillet 2011.
  26. BINUCA, Bureau Intégré de l'Organisation des Nations Unies en Centrafrique, février 2014.
  27. « Préparer la réinsertion sociale des détenues de la maison d’arrêt de Bimbo », sur MINUSCA, (consulté le )
  28. a et b Law 2011, p. 7.
  29. New Scientist, Reed Business Information, (ISSN 0262-4079, lire en ligne), 33
  30. [2].
  31. Catherine Coquery-Vidrovitch, Le Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires 1898-1930, Volume 1 p. 68, Éditions de l’ÉHESS, Paris, 2013.
  32. Journal de Bangui, Bangui connaît un sérieux problème de transports, 18 juillet 2012.
  33. Profil socio-économique de la région N° 7 (Ville de Bangui), Institut centrafricain des statistiques et des études économiques et sociales, janvier 2008.
  34. Analyse du secteur de l’éducation de la République centrafricaine, Pour une politique de reconstruction du système éducatif, République centrafricaine, UNESCO IIEP Dakar. Bureau pour l’Afrique, Fonds des Nations Unies pour l'enfance, (ISBN 978-92-803-2423-5)
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    {{Article encyclopédique}} : l'usage du paramètre |périodique = Encyclopædia Britannica laisse présager
    Merci de consulter la documentation des modèles et de corriger l'article.
  40. « Université de Bangui », sur univ-bangui.org, Université de Bangui (consulté le )
  41. Titley 1997, p. 69.
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  44. J. Gordon Melton, Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, Étas-Unis, 2010, p. 531-532.
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  46. « A Bangui, la course de pirogues reprend ses droits sur la guerre », sur la-croix.com, (consulté le ).
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  54. Trevor Haylett, « Tauziat reclaims the tricolore from Pierce », sur The Independent, (consulté le )
  55. « Romain Sato », sur ESPN


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Simha Arom, La fanfare de Bangui : itinéraire enchanté d'un ethnomusicologue, Paris, La Découverte, Les Empêcheurs de penser en rond, , 207 p. (ISBN 978-2-7071-5722-5)
  • Marie-Christine Lachèse et Bernard Lachèse (collab.), De l'Oubangui à la Centrafrique, la construction d'un espace national, Paris, L’Harmattan, , 352 p. (ISBN 978-2-343-05854-2)
  • Marie-Christine Briand-Lachèse, Oubangui 1898-1900 : Apogée et abandon s'une colonie à travers le témoignage de Joseph Briand, médecin colonial, Aix-en-Provence, , 492 p.
  • Yves Boulvert, Bangui, 1889-1989 : points de vue et témoignages, Paris, Ministère de la coopération et du développement, , 310 p. (ISBN 2-907888-39-0)
  • Lucie Brunet, Les communautés ecclésiales de base : l'exemple de Bangui en Centrafrique, Paris, L'Harmattan, , 185 p. (ISBN 2-296-01528-X)
  • Beb Deum, Pk-12 : Voyages en Centrafrique, de Bangui aux Pygmées Aka, entre mutineries et coups d'État, Rodez, Éditions du Rouergue, (ISBN 2-84156-473-8)
  • Didier Kassaï, Tempête sur Bangui (bande dessinée), Saint-Avertin, La boîte à bulles, , 147 p. (ISBN 978-2-84953-225-6)
  • Thierry Bangui, « L’architecture coloniale du centre-ville de Bangui (Rép. Centrafricaine) : essai sur un patrimoine urbain en décadence », Les Cahiers d’Outre-Mer, no 261,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Pushpa N. Parekh, Signa Fatima Jagne, Postcolonial African Writers: A Bio-bibliographical Critical Sourcebook, Greenwood Publishing Group, (ISBN 978-0-313-29056-5)
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  • (en) Robert Wedeworth, World Encyclopedia of library and information services, American Library Association, (ISBN 978-0-8389-0609-5)
  • (en) Dickson Eyoh, Paul Tiyambe Zeleza, Encyclopedia of Twentieth-Century African History, Routledge, (ISBN 978-0-203-98657-8)
  • (en) Diane Law, The Secret History of the Great Dictators: Idi Amin and Emperor Bokassa I, Constable & Robinson Limited, (ISBN 978-1-78033-337-3)

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