Bataille d'al-Tel — Wikipédia

Bataille d'Al-tel

Informations générales
Date -
(23 jours)
Lieu Al-Tell
Issue Victoire des loyalistes
Belligérants
Drapeau de la Syrie République arabe syrienne Armée syrienne libre
Commandants
• Maher Ismaïl al-Tahhan †
• Yasser Charif al-Ahmar †
• Mouafaq Ismaïl al-Taleb †
Forces en présence
216e bataillon blindé 300 hommes

Guerre civile syrienne

Batailles

Coordonnées 33° 36′ 00″ nord, 36° 18′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Bataille d'Al-tel

La bataille d'Al-tel est un événement militaire de la guerre civile syrienne qui débute peu après la fin de la bataille de Damas. Elle opposa les forces de sécurités syriennes aux rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) dans la ville d'Al-tel du 25 juillet au .

Al-tel est une ville sunnite située à 8 kilomètres au nord de Damas, la ville est habitée avant l'insurrection par 100 000 personnes.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le alors que la Bataille de Damas est toujours en cours les rebelles investissent la ville ou ils érigent des barricades et fortifient leurs positions.

Le 216e bataillon mécanisé mène la contre-offensive, des centaines de familles quittent alors la ville. Les chars des loyalistes bombarde alors al-Tel, le 27 juillet, le quartier-général des insurgés est touché.

Le 10 août, trois journalistes de la chaine Al-Ikhbariya, sont enlevés alors qu'ils faisaient un reportage avec l'armée syrienne. Le lendemain, celle-ci bombarde à nouveau la ville avec des hélicoptères[1].

Le 15 août, des combats sont signalés à Al-tel, l'agence SANA annonce que des groupes rebelles sont "décimés"[2]. Une attaque contre le quartier général de l'ASL à Al-tel permet la libération de l'équipe de journalistes d'Al-Ikhbariya. Durant ce combat, trois chefs rebelles perdent la vie, la journaliste a qualifié "d'inhumaines" les conditions de leur rétention[3]. 9 civils et militaires sont également libérés[4].

Le 17 août, un reportage d'une chaîne syrienne confirme qu'Al-tel est sous le contrôle de l'armée syrienne[5].

Références[modifier | modifier le code]