Bataille de Champaubert — Wikipédia

Bataille de Champaubert
Description de cette image, également commentée ci-après
Combat de Champaubert (par Jean-Antoine-Siméon Fort).
Informations générales
Date
Lieu Champaubert, sud ouest de la Marne
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de l'Empire français Empire français Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Commandants
Napoléon Ier Zakhar Dmitrievitch Olsoufiev
Forces en présence
1 800 cavaliers
4 111 fantassins
6 canons
4 500 hommes
24 canons
Pertes
650 morts ou blessés 3 000 morts et prisonniers
21 canons
6 drapeaux

Sixième Coalition

Batailles

Campagne de Russie (1812)


Campagne d'Allemagne (1813)


Campagne de France (1814)


Front italien :

Front des Pays-Bas :
Coordonnées 48° 52′ 51″ nord, 3° 46′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Champaubert
Géolocalisation sur la carte : Champagne-Ardenne
(Voir situation sur carte : Champagne-Ardenne)
Bataille de Champaubert
Géolocalisation sur la carte : Marne
(Voir situation sur carte : Marne)
Bataille de Champaubert

La bataille de Champaubert est une des batailles de la campagne de France, liée à la Sixième Coalition, qui se déroule de fin décembre 1813 à avril 1814 et durant laquelle Napoléon Ier tente d'arrêter l'invasion de la France et conserver son trône. Malgré plusieurs victoires, dont celle de Champaubert, et après l'entrée des troupes prussiennes et russes dans Paris, l'empereur abdique le 6 avril 1814 et part en exil à l'île d'Elbe.

La bataille de Champaubert s’est déroulée le [1]. Elle s’est soldée par une victoire des troupes de Napoléon Ier, commandées par le maréchal Marmont, sur les Russes commandés par le général Olsoufiev. Cet épisode fait partie des événements de la campagne des Six-Jours.

Plan des batailles de Champaubert et de Vauchamps.

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Napoléon organise l’attaque : à gauche, la division Lagrange, appuyée par la cavalerie de Doumerc ; à droite, la division Ricard, flanquée des cuirassiers de Bordesoulle ; en arrière, Ney suit Marmont avec ses deux divisions de la Jeune Garde[2].

De son côté, Olsoufiev n’aligne que cinq mille hommes, sans appui de cavalerie, mais soutenu par une artillerie assez nombreuse de 24 canons.

La bataille[modifier | modifier le code]

Olsoufiev, ayant trop étiré ses troupes, est rapidement débordé par celles de Marmont et, malgré une résistance acharnée, il doit évacuer les villages de Baye et Bannay. Les Russes se reforment en arrière et se replient en carré vers Champaubert afin de s’y retrancher.

Soudain, les cuirassiers du général Doumerc surgissent et enfoncent littéralement les carrés russes qui partent en pleine débandade. La plupart des fuyards tentent de gagner Champaubert, mais Grouchy, à la tête de sa cavalerie légère, les rattrape et les taille en pièces. Les rares troupes russes fuyant sur Étoges sont surprises et rompues par les cuirassiers de Bordesoulle et l’infanterie de Lagrange[2].

Pertes[modifier | modifier le code]

Au total, 3 000 Russes sont capturés ou trouvent la mort. Le général Olsoufiev, capturé par Pierre-Christophe Christille, un chasseur à cheval qui est décoré sur-le-champ de la croix de la Légion d'honneur[3], dîne avec Napoléon le soir même. Les Français perdent 650 hommes tués ou blessés, parmi lesquels le général Lagrange, grièvement blessé à la tête.

Mémoire[modifier | modifier le code]

À Paris, une avenue de Champaubert perpétue le souvenir de cette victoire française.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le Petit journal du 6 février 1867
  2. a et b Jean Tranié, Napoléon 1814-La campagne de France, éditions Pygmalion, 313 pages.
  3. Louis Christillin, La Vallée du Lys; études historiques, Aoste, J.B. Stevenin, , 404 p.

Lien externe[modifier | modifier le code]